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Intervention cognitive-existentielle en phase avancée de cancer : facteurs d'influence de la consommation de médicaments

Contexte : Les différents symptômes physiques, la détresse émotionnelle et les complications neuropsychiatriques prédisposent les individus atteints de cancer avancé à consommer beaucoup de médicaments. Objectifs : Les objectifs de ce projet sont de décrire le profil psychopharmacologique des participants à une étude visant l’amélioration de la qualité de vie en phase avancée de cancer et d’explorer l’impact potentiel d’une intervention psychologique sur les doses consommées. Méthodes : Une analyse des profils pharmacologiques ainsi qu’une validation téléphonique de la consommation réelle de médicaments ont été réalisées à cinq reprises sur six mois auprès des 137 participants répartis aléatoirement en deux groupes : intervention (n=71) et témoin (n=66). Des doses moyennes quotidiennes consommées ont été calculées pour tous les participants et des analyses descriptives ont été réalisées pour décrire les ordonnances et l’usage des différents médicaments. Dans un deuxième temps, pour vérifier l’effet de l’intervention sur les doses consommées à travers les cinq périodes de suivi, des analyses de régression linéaire de type GEE (generalized estimating equation) ont été réalisées. Résultats : Près des trois quarts des participants avaient minimalement un psychotrope à leur profil pharmacologique et plus du tiers d’entre eux consommaient trois classes ou plus de médicaments simultanément. Les classes les plus fréquemment utilisées étaient les coanalgésiques (41,2 %), les analgésiques non opioïdes (40,5 %) et les benzodiazépines (39,9 %). L’influence potentielle de l’intervention psychologique sur l’usage des médicaments n’a pas pu être démontrée statistiquement, mais des corrélations d’intensité « faibles » et « moyennes » ont pu être confirmées entre les scores aux échelles de mesure de la détresse et de la qualité de vie et les doses de médicaments. Conclusion : Ce projet a permis de confirmer que la gestion de la douleur et des symptômes émotionnels occupe une place importante dans le profil pharmacologique des patients atteints de cancer avancé. Il ouvre la porte à d’autres études descriptives sur l’usage des médicaments et sur l’influence potentielle d’interventions non pharmacologiques sur les doses consommées par les patients atteints de cancer avancé.

Identiferoai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/33257
Date24 January 2019
CreatorsDoucet, Emmanuelle
ContributorsGagnon, Pierre
Source SetsUniversité Laval
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
Typemémoire de maîtrise, COAR1_1::Texte::Thèse::Mémoire de maîtrise
Format1 ressource en ligne (xi, 99 pages), application/pdf
Rightshttp://purl.org/coar/access_right/c_abf2

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