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Effets des psychothérapies chez les enfants et adolescents ayant vécu un évènement traumatique interpersonnel et modérateurs des effets : revue systématique et méta-analyse

L’objectif poursuivi dans cette étude est de comparer les effets des psychothérapies sur les symptômes psychologiques des enfants et adolescents ayant vécu un évènement traumatique interpersonnel et d’identifier les modérateurs potentiels de ces effets. Une revue systématique des études avec groupe contrôle rapportant les effets d’une psychothérapie chez les jeunes âgés de moins de 18 ans ayant vécu un évènement traumatique interpersonnel a été menée. Les bases de données suivantes ont été consultées : PsychINFO, EMBASE, MEDLINE, Web of science, Social science full text, Proquest, OpenGrey et PILOTS. Les effets évalués étaient les symptômes du trouble de stress posttraumatique, des troubles anxieux, des troubles dépressifs et des troubles de comportement externalisés. Parmi les 11446 articles recensés, 14 ont été inclus dans l’étude, dont 12 dans la méta-analyse; pour un total de 1114 participants. Basés sur le modèle à effets aléatoires, les résultats indiquent que les psychothérapies sont efficaces pour réduire les symptômes associés au TSPT (g = -0.62, 95% IC, -0.94 à -0.29), aux troubles anxieux (g = -0.74, 95% IC, -1.29 à -0.19) et aux troubles dépressifs (g = -0.37, 95% IC, -0.53 à -0.20). Aucune preuve d’effet n’a été observée en lien avec les comportements externalisés. Des analyses de sous-groupes ont été menées sur les variables relatives aux participants, aux interventions et aux évènements traumatiques et ont permis d’identifier le milieu de vie de l’enfant, l’inclusion du parent, le type d’approche et l’intégration de la méthode par le jeu comme étant des modérateurs de l’effet de traitement. Alors que les interventions ne sont pas associées à une baisse significative des comportements externalisés, l’ajout de la méthode par le jeu apparaît efficace et semble ainsi être une avenue intéressante pour traiter les troubles de comportement externalisés. L’inclusion d’un parent dans le traitement devrait faire l’objet d’investigations plus poussées puisque les thérapies n’incluant pas de parent ressortent comme plus efficaces.

Identiferoai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/37373
Date27 November 2019
CreatorsDemers-Tremblay, Mélissande
ContributorsRichard, Marie-Claude
Source SetsUniversité Laval
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
Typethèse de doctorat, COAR1_1::Texte::Thèse::Thèse de doctorat
Format1 ressource en ligne (ix, 84 pages), application/pdf
Rightshttp://purl.org/coar/access_right/c_abf2

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