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Psychotherapy with children and early adolescents from a mentalization perspectiveMunoz Specht, Pablo 24 April 2018 (has links)
Un faible nombre d’études portant spécifiquement sur des interventions basées sur la mentalisation pour les enfants et les adolescents sont actuellement disponibles. Cependant, plusieurs études appuient l’idée qu’un large éventail de psychopathologies sévères chez les enfants et les adolescents est lié à une faible capacité à mentaliser. Cette étude pilote vise donc à identifier, à classer et à conceptualiser les interventions fondées sur la mentalisation et utilisées en thérapie par deux thérapeutes expérimentés. Un enfant et un adolescent ont été suivis au cours de leur première année de psychothérapie afin d’obtenir des informations sur ce type d’interventions. Un total de vingt-huit séances de thérapie ont été sélectionnées et codifiées. Cet étude qualitative inductive/déductive a permis d'identifier vingt-trois techniques de mentalisation utilisées en thérapie. Sept techniques font référence à des catégories déjà préétablies alors que dix-sept techniques ont nouvellement émergé du processus de codification. Par ailleurs, un cadre conceptuel a été élaboré afin d’organiser de manière cohérente toutes les interventions basées sur la mentalisation. Une des principales contributions de cette étude pilote fut l’identification et la description de sept nouvelles techniques ayant émergé de la codification et qui sont utilisées dans la thérapie par le jeu. Nos résultats ont montré que dans cette forme de thérapie, le thérapeute utilise un vaste répertoire d'interventions basées sur la mentalisation. En somme, cette étude vise à enrichir le cadre théorique et pratique des traitements basés sur la mentalisation chez les enfants et les adolescents avec des nouvelles données empiriques. / Little has been written about mentalization based interventions in adolescents and children in clinical settings. However, several studies have found that a significant number of the most severe child and adolescent pathologies are related with an inadequate capacity to mentalize. The present pilot study, aimed to identify, categorize and conceptualize the mentalization-based interventions used by two experienced therapists. One child and one adolescent were followed up during the first year of psychotherapy to obtain this explicit information. A total of twenty eight therapy session were selected and coded. This qualitative, inductive/deductive study identified twenty four mentalization based techniques used during therapy. Seven techniques were pre-established categories, and seventeen new techniques emerged from the coding process. In addition, based on the coding process, a conceptual framework was developed and used to coherently organize all observed mentalization based interventions. One of the major findings of this pilot study were eight emerging techniques which described mentalization based interventions used in play therapy. Even though little literature is currently available on this subject, our findings have shown that in play therapy our therapist utilized an extensive range of mentalization based interventions. This study is an important step, since it contributes to enrich the theoretical and practical MBT framework for children and adolescents, with new empirical based evidence.
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Effet d'une thérapie cognitive comportementale chez des enfants qui présentent la comorbidité troubles anxieux et symptômes médicalement inexpliqués : une étude piloteThéberge, Emilie 02 February 2024 (has links)
La présente étude pilote visait à documenter de façon préliminaire l'effet d'une thérapie cognitive-comportementale (TCC) avec participation parentale des troubles anxieux adaptée aux symptômes médicalement inexpliqués (SMI) chez des enfants âgés de 8-12 ans. Cette étude a documenté qualitativement le déroulement de la TCC en décrivant l'adhésion au traitement, les principaux défis rencontrés par les participants et les intervenants ainsi que la participation parentale au traitement. L'étude visait également à documenter quantitativement l 'effet du traitement sur : 1) l'anxiété (taux de rémission des troubles anxieux et symptômes anxieux) ; 2) les SMI (interférence et intensité des SMI, somatisation) ; et 3) les pratiques parentales. Pour ce faire, 9 enfants et leurs parents ont été recrutés par le centre mère-enfant Soleil du CHUL de Québec et par la liste courriel de l'Université Laval. L'étude repose sur un devis de séries de réplications d'études de cas à niveaux de bases multiples non concurrents de type A-B. À la suite d'une première évaluation des troubles anxieux et sur la nature des SMI, les participants ont été répartis aléatoirement à un niveau de base de 2 à 4 semaines avant de commencer le traitement nommé « Traque Ta Trouille pour les SMI » d'une durée de 11 à 14 semaines. Les enfants et les parents ont ensuite été évalués à la suite du traitement et lors d'un suivi 6 mois. Pendant le traitement, les principaux défis rencontrés étaient de compléter les exercices thérapeutiques par les familles ainsi que l'implication parentale dans les exercices à faire à la maison. Selon les résultats obtenus aux entrevues diagnostiques, au moins un trouble anxieux primaire (62,5%) ou secondaire (75%) était en rémission au post-traitement chez les huit participants (100%). Au suivi 6 mois, les résultats ont révélé un taux de rémission complet de 42,78%. Au questionnaire sur les SMI, une diminution statistiquement significative a été retrouvée pour l'interférence des SMI dans le temps. Les analyses par régressions segmentées calculées à partir des données quotidiennes ont révélé une augmentation de l'anxiété et des SMI lors de l'introduction du traitement, autant selon les enfants que les parents. Cette augmentation des symptômes était suivie d'un retour au niveau initial d'anxiété à la fin du traitement et à une amélioration des SMI selon les enfants. Selon les parents, seuls les SMI se sont améliorés à la fin du traitement. Une diminution significative des pratiques parentales de surprotection a été retrouvée. Les résultats de ce mémoire doctoral soulignent la pertinence d'une TCC adaptée pour la comorbidité SMI et l'anxiété et l'importance de poursuivre les recherches sur l'adaptation d'un tel traitement pour améliorer l'efficacité ainsi que l'importance d'une participation parentale dans le traitement des enfants souffrant de cette comorbidité.
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Soutien à la parentalité : valeur ajoutée d'un programme enrichi sur le comportement des enfantsFilion, Florence 13 December 2023 (has links)
Ce mémoire par article s'inscrit à l'intérieur d'une programmation de recherche plus large visant à évaluer l'implantation et les effets du système multiniveau de soutien à la parentalité Triple P Positives en contexte québécois . Les : Pratiques Parentales programmes de soutien à la parentalité constituent des moyens efficaces pour prévenir et encadrer les difficultés comportementales des enfants. À cet égard, plusieurs services sont disponibles, allant d'interventions courtes et ciblées à de l'accompagnement plus soutenu. Par contre, la valeur ajoutée des interventions enrichies demeure mitigée et reste à démontrer par rapport aux programmes brefs et plus ciblés. Ce mémoire vise à documenter les effets supplémentaires des composantes d'enrichissement d'un programme de soutien à la parentalité offert au sein du système Triple P, soit le Triple P de cheminement (niveau 5) par rapport à deux autres interventions plus brèves (niveaux 3 et 4), également issues de ce système. Pour ce faire, des démarches complémentaires d'analyses intragroupes et intergroupes ont été effectuées. Pour la démarche intragroupe, l'évolution comportementale des enfants du niveau 5 est décrite à partir de trois temps de mesure distincts, soit au prétest, après avoir reçu une intervention de niveau 3 ou 4 et après avoir reçu les composantes d'enrichissement additionnelles. Pour la démarche intergroupes, le comportement des enfants du niveau 5 est comparé à celui des enfants des niveaux 3 et 4. Les données suggèrent que les bienfaits sont similaires entre les trois interventions pour améliorer le comportement prosocial ainsi que pour réduire les difficultés émotionnelles, les problèmes de la conduite, les symptômes d'hyperactivité et d'inattention et les problèmes relationnels avec les pairs. Les composantes d'enrichissement du niveau 5 démontrent peu de valeur ajoutée à cet effet. Les présents résultats permettent d'alimenter la réflexion quant à la pertinence d'implanter les interventions enrichies alors que des alternatives plus efficientes existent pour améliorer le comportement des enfants.
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Effets des psychothérapies chez les enfants et adolescents ayant vécu un évènement traumatique interpersonnel et modérateurs des effets : revue systématique et méta-analyseDemers-Tremblay, Mélissande 27 November 2019 (has links)
L’objectif poursuivi dans cette étude est de comparer les effets des psychothérapies sur les symptômes psychologiques des enfants et adolescents ayant vécu un évènement traumatique interpersonnel et d’identifier les modérateurs potentiels de ces effets. Une revue systématique des études avec groupe contrôle rapportant les effets d’une psychothérapie chez les jeunes âgés de moins de 18 ans ayant vécu un évènement traumatique interpersonnel a été menée. Les bases de données suivantes ont été consultées : PsychINFO, EMBASE, MEDLINE, Web of science, Social science full text, Proquest, OpenGrey et PILOTS. Les effets évalués étaient les symptômes du trouble de stress posttraumatique, des troubles anxieux, des troubles dépressifs et des troubles de comportement externalisés. Parmi les 11446 articles recensés, 14 ont été inclus dans l’étude, dont 12 dans la méta-analyse; pour un total de 1114 participants. Basés sur le modèle à effets aléatoires, les résultats indiquent que les psychothérapies sont efficaces pour réduire les symptômes associés au TSPT (g = -0.62, 95% IC, -0.94 à -0.29), aux troubles anxieux (g = -0.74, 95% IC, -1.29 à -0.19) et aux troubles dépressifs (g = -0.37, 95% IC, -0.53 à -0.20). Aucune preuve d’effet n’a été observée en lien avec les comportements externalisés. Des analyses de sous-groupes ont été menées sur les variables relatives aux participants, aux interventions et aux évènements traumatiques et ont permis d’identifier le milieu de vie de l’enfant, l’inclusion du parent, le type d’approche et l’intégration de la méthode par le jeu comme étant des modérateurs de l’effet de traitement. Alors que les interventions ne sont pas associées à une baisse significative des comportements externalisés, l’ajout de la méthode par le jeu apparaît efficace et semble ainsi être une avenue intéressante pour traiter les troubles de comportement externalisés. L’inclusion d’un parent dans le traitement devrait faire l’objet d’investigations plus poussées puisque les thérapies n’incluant pas de parent ressortent comme plus efficaces.
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Développement de la capacité à offrir le programme Triple P : point de vue du personnel d'encadrementLavigne, Rosalie 06 March 2019 (has links)
Cette étude vise à déterminer si la capacité de deux consortiums de partenaires à offrir un programme à données probantes (PDP) se développe au cours du processus d’implantation à l’aide d’un devis prétest-posttest sans groupe de comparaison. Elle vise également à tracer un portait de la capacité des consortiums. Le programme en question est Triple P – Positive Parenting Program. Vingt membres du personnel d’encadrement impliqués dans l’offre de Triple P ont rempli un questionnaire avant l’implantation et deux ans plus tard. Ce questionnaire mesure leurs perceptions quant à diverses variables reflétant plusieurs dimensions de la capacité : les aspects organisationnels susceptibles de faciliter ou de nuire à l’implantation pour les participants, le degré de préparation des organisations à implanter Triple P, le fonctionnement du partenariat mobilisé autour de Triple P et les impacts du partenariat au niveau individuel, organisationnel et communautaire. Des analyses de variances multivariées (MANOVAs) à meures répétées ont été effectuées afin de comparer les deux temps de mesure et faire ressortir les forces et les faiblesses des consortiums. Les résultats n’indiquent pas de changement statistiquement significatif entre les deux temps de mesure. Toutefois, on remarque, pour certaines variables, des tailles d’effet de moyenne et grande amplitude, dans le sens d’un développement de la capacité. Ainsi, il est probable que le processus pour offrir Triple P ait eu un impact sur la capacité des milieux, mais le petit échantillon ferait en sorte que la puissance statistique est insuffisante pour le détecter. Un portrait de la capacité au posttest est tracé et des recommandations sur les dimensions à perfectionner sont fournies. Entre-autre, plus d’efforts sont nécessaires pour obtenir suffisamment de ressources, avoir un partenariat synergique ainsi que pour que la communication, les formations et l’environnement organisationnel soient adaptés pour offrir le programme.
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