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La prématurité modérée et tardive : les trajectoires du fonctionnement comportemental chez l'enfant et de la surprotection parentale

Faleschini, Sabrina 27 September 2022 (has links)
Les naissances prématurées modérées et tardives, qui surviennent entre 32 et 36 semaines de gestation, représentent environ 85% des naissances prématurées. Bien que nombreux, les enfants nés prématurés modérés et tardifs (PMT) ont longtemps été considérés comme n'étant pas plus à risque de présenter des difficultés que les enfants nés à terme. Ainsi, leurs trajectoires développementales à long terme sont peu documentées. Un nombre restreint mais croissant d'études suggèrent que les enfants PMT sont plus à risque de développer des problèmes de comportement. Peu d'entre elles se sont toutefois penchées sur l'évolution de ces problèmes dans le temps et sur les facteurs familiaux associés à cette évolution. Par ailleurs, les études dans le domaine obtiennent des résultats divergents. Ainsi, la thèse avait pour premier objectif de mieux comprendre les relations entre la prématurité modérée et tardive et la trajectoire du fonctionnement comportemental des enfants. Dans un premier temps, une recension des écrits a été effectuée afin de mieux comprendre l'état de la littérature actuelle concernant le fonctionnement comportemental des enfants PMT. Cette recension révèle qu'il n'y a pas de consensus clair en ce qui concerne les difficultés comportementales des enfants PMT. Une majorité d'études réalisées en âge scolaire rapportent que les enfants PMT présentent davantage de difficultés comportementales caractérisées par des comportements d'hyperactivité, d'impulsivité, d'inattention, d'anxiété et de dépression. Certaines études rapportent toutefois une absence de différence entre les enfants PMT et ceux nés à terme sur le plan comportemental. La recension a permis de mettre en lumière les divergences méthodologiques entre les études de même que le manque d'études longitudinales dans ce domaine. Elle souligne également le manque d'information sur l'évolution de ces enfants et de leur fonctionnement comportemental au fil du temps. Afin de pallier ces lacunes, le deuxième objectif de la thèse était d'examiner les relations entre la prématurité modérée et tardive et les trajectoires des comportements d'hyperactivité-impulsivité, d'inattention, d'anxiété-dépression et d'agression entre l'âge de 4 et 10 ans au sein d'un échantillon populationnel. Les résultats ont permis de démontrer que la naissance prématurée modérée et tardive est associée à une trajectoire plus élevée de problèmes d'hyperactivité-impulsivité, lorsqu'évaluée par le parent, mais pas par l'enseignant. Par ailleurs, les trajectoires d'inattention, d'anxiété-dépression et d'agression étaient similaires entre les enfants PMT et ceux nés à terme. Afin de mieux comprendre les mécanismes permettant d'expliquer la trajectoire d'hyperactivité-impulsivité des enfants PMT, la thèse avait ensuite pour objectif d'examiner les pratiques de surprotection des parents durant l'âge préscolaire et les relations entre celles-ci, la prématurité modérée et tardive et la trajectoire d'hyperactivité-impulsivité et d'inattention des enfants. Certaines études démontrent que les parents d'enfants prématurés ont plus tendance à surprotéger leurs enfants que les parents d'enfants nés à terme, mais ces études ont essentiellement été réalisées auprès d'enfants de moins de 37 semaines de gestation (incluant tous les enfants prématurés) ou auprès d'enfants grands prématurés (nés à moins de 32 semaines de gestation). Les pratiques parentales spécifiques des parents d'enfants PMT demeurent méconnues. La relation entre la prématurité modérée et tardive et la trajectoire de surprotection parentale entre l'âge de 5 et 29 mois a d'abord été examinée. Ensuite, le rôle de la surprotection parentale et de son interaction avec la naissance prématurée modérée et tardive dans la prédiction de la trajectoire des comportements d'hyperactivité-impulsivité et d'inattention de l'enfant a été examiné. Les résultats démontrent que la surprotection parentale diminue à mesure que les enfants vieillissent au sein de la population et que la prématurité modérée et tardive est associée à une diminution plus lente de la surprotection parentale. Ainsi, plus l'enfant vieillit, plus les parents qui ont un enfant PMT tendent à se distinguer des parents d'enfants nés à terme en adoptant plus de pratiques surprotectrices. De façon cohérente, la naissance prématurée modérée et tardive était associée à un niveau plus élevé de surprotection parentale à 29 mois, mais pas à 5 mois. Les résultats démontrent par ailleurs que la naissance PMT et la surprotection parentale sont indépendamment associées à une trajectoire plus élevée d'hyperactivité-impulsivité pendant l'enfance. Aucune interaction entre la naissance prématurée modérée et tardive et la surprotection parentale n'a été observée. Les résultats suggèrent que les enfants PMT, de même que les enfants exposés à plus de pratiques parentales surprotectrices, tendent à présenter davantage de comportements d'hyperactivité impulsivité. Globalement, les résultats de cette thèse démontrent que les enfants PMT présentent des niveaux légèrement plus élevés d'hyperactivité et d'impulsivité pendant l'enfance et que leurs parents tendent à avoir davantage de pratiques surprotectrices au fil du temps. Les résultats soulignent l'importance d'intervenir tant auprès des parents que des enfants afin de favoriser un fonctionnement comportemental optimal pendant l'enfance. / Moderate to late preterm (MLP) births occur between 32 and 36 gestational weeks. MLP births have been less extensively studied than very preterm births despite the fact that they represent up to 85% of all preterm deliveries. A growing body of research suggests that behavioral problems are not limited to children born very preterm. Indeed, there is some evidence to suggest that MLP births may similarly be associated with behavioral problems, however, studies following MLP children over time using a prospective longitudinal design with repeated measures are scarce. The first aim of this thesis was to better understand the relations between MLP birth status and children's behavioral trajectories across childhood. First, a review of the literature was conducted regarding behavioral functioning of MLP children. In this review, a lack of convergence between studies was observed. Some studies revealed that these children had higher levels of behavioral problems, including hyperactivity, impulsivity, inattention and anxiety-depression, compared to full-term children. However, some studies reported no differences between MLP and full-term children. This review highlighted a limited understanding of the developmental trajectories of MLP children across time, in particular with regards to the course and persistence of behavioral problems in this population. Due to the dearth of research, the goal of this thesis was next to examine the relation between MLP birth status and the overall developmental trajectories of multiple behavioral problems (hyperactivity-impulsivity, inattention, anxiety-depression, and aggression) measured repeatedly from ages 4 to 10 years using reports from primary caregivers and teachers. Results indicated that MLP children were more likely to exhibit hyperactive and impulsive behaviors compared to full-term peers during early childhood, according to parents. However, this relation was small and was not confirmed by teacher evaluations. Moreover, MLP children did not differ from full-term children regarding the overall trajectories of inattention, anxiety-depression, and aggression problems. In order to better understand the underlying mechanisms of the relation between MLP birth status and parent-reported trajectory of hyperactivity-impulsivity, the relations between overprotective parenting during the preschool period, MLP birth and children's hyperactivity-impulsivity and inattention behaviors were examined. While overprotective behaviors were documented among parents of very preterm children, it is difficult to confirm that these behaviors also characterize parents of children born in the period near to term. Thus, the third aim of the present thesis was to examine the effects of MLP birth on the trajectory of overprotective parenting practices during preschool years. This thesis also aimed to determine if parental overprotection might explain the documented relation between MLP birth status and children's hyperactivity-impulsivity and inattention symptoms, and whether this parental behavior interacts with the child's birth status in the prediction of these symptoms. First, the overall trajectory of parental overprotection from 5 to 29 months revealed a small decrease across time. The results also indicated that MLP birth was associated with a slower decrease in parental overprotection across the preschool period and that both MLP birth and parental overprotection were independent predictors of the overall trajectory of children's hyperactivity-impulsivity. Interestingly, there was no evidence of an interaction between MLP birth status and parental overprotection in the prediction of the trajectories of children's hyperactivity-impulsivity and inattention. Results suggested that children born MLP and those exposed to high levels of overprotective parenting presented higher levels of hyperactivity and impulsivity. Overall, the results of this thesis suggested that MLP children were more likely to exhibit hyperactive and impulsive behaviors during childhood, and that their parents were more likely to present higher levels of overprotective behaviors overtime. These results highlight the need to provide interventions for both parents and children to promote optimal behavioral functioning during childhood.
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La prématurité modérée et tardive : les trajectoires du fonctionnement comportemental chez l'enfant et de la surprotection parentale

Faleschini, Sabrina 27 September 2022 (has links)
Les naissances prématurées modérées et tardives, qui surviennent entre 32 et 36 semaines de gestation, représentent environ 85% des naissances prématurées. Bien que nombreux, les enfants nés prématurés modérés et tardifs (PMT) ont longtemps été considérés comme n'étant pas plus à risque de présenter des difficultés que les enfants nés à terme. Ainsi, leurs trajectoires développementales à long terme sont peu documentées. Un nombre restreint mais croissant d'études suggèrent que les enfants PMT sont plus à risque de développer des problèmes de comportement. Peu d'entre elles se sont toutefois penchées sur l'évolution de ces problèmes dans le temps et sur les facteurs familiaux associés à cette évolution. Par ailleurs, les études dans le domaine obtiennent des résultats divergents. Ainsi, la thèse avait pour premier objectif de mieux comprendre les relations entre la prématurité modérée et tardive et la trajectoire du fonctionnement comportemental des enfants. Dans un premier temps, une recension des écrits a été effectuée afin de mieux comprendre l'état de la littérature actuelle concernant le fonctionnement comportemental des enfants PMT. Cette recension révèle qu'il n'y a pas de consensus clair en ce qui concerne les difficultés comportementales des enfants PMT. Une majorité d'études réalisées en âge scolaire rapportent que les enfants PMT présentent davantage de difficultés comportementales caractérisées par des comportements d'hyperactivité, d'impulsivité, d'inattention, d'anxiété et de dépression. Certaines études rapportent toutefois une absence de différence entre les enfants PMT et ceux nés à terme sur le plan comportemental. La recension a permis de mettre en lumière les divergences méthodologiques entre les études de même que le manque d'études longitudinales dans ce domaine. Elle souligne également le manque d'information sur l'évolution de ces enfants et de leur fonctionnement comportemental au fil du temps. Afin de pallier ces lacunes, le deuxième objectif de la thèse était d'examiner les relations entre la prématurité modérée et tardive et les trajectoires des comportements d'hyperactivité-impulsivité, d'inattention, d'anxiété-dépression et d'agression entre l'âge de 4 et 10 ans au sein d'un échantillon populationnel. Les résultats ont permis de démontrer que la naissance prématurée modérée et tardive est associée à une trajectoire plus élevée de problèmes d'hyperactivité-impulsivité, lorsqu'évaluée par le parent, mais pas par l'enseignant. Par ailleurs, les trajectoires d'inattention, d'anxiété-dépression et d'agression étaient similaires entre les enfants PMT et ceux nés à terme. Afin de mieux comprendre les mécanismes permettant d'expliquer la trajectoire d'hyperactivité-impulsivité des enfants PMT, la thèse avait ensuite pour objectif d'examiner les pratiques de surprotection des parents durant l'âge préscolaire et les relations entre celles-ci, la prématurité modérée et tardive et la trajectoire d'hyperactivité-impulsivité et d'inattention des enfants. Certaines études démontrent que les parents d'enfants prématurés ont plus tendance à surprotéger leurs enfants que les parents d'enfants nés à terme, mais ces études ont essentiellement été réalisées auprès d'enfants de moins de 37 semaines de gestation (incluant tous les enfants prématurés) ou auprès d'enfants grands prématurés (nés à moins de 32 semaines de gestation). Les pratiques parentales spécifiques des parents d'enfants PMT demeurent méconnues. La relation entre la prématurité modérée et tardive et la trajectoire de surprotection parentale entre l'âge de 5 et 29 mois a d'abord été examinée. Ensuite, le rôle de la surprotection parentale et de son interaction avec la naissance prématurée modérée et tardive dans la prédiction de la trajectoire des comportements d'hyperactivité-impulsivité et d'inattention de l'enfant a été examiné. Les résultats démontrent que la surprotection parentale diminue à mesure que les enfants vieillissent au sein de la population et que la prématurité modérée et tardive est associée à une diminution plus lente de la surprotection parentale. Ainsi, plus l'enfant vieillit, plus les parents qui ont un enfant PMT tendent à se distinguer des parents d'enfants nés à terme en adoptant plus de pratiques surprotectrices. De façon cohérente, la naissance prématurée modérée et tardive était associée à un niveau plus élevé de surprotection parentale à 29 mois, mais pas à 5 mois. Les résultats démontrent par ailleurs que la naissance PMT et la surprotection parentale sont indépendamment associées à une trajectoire plus élevée d'hyperactivité-impulsivité pendant l'enfance. Aucune interaction entre la naissance prématurée modérée et tardive et la surprotection parentale n'a été observée. Les résultats suggèrent que les enfants PMT, de même que les enfants exposés à plus de pratiques parentales surprotectrices, tendent à présenter davantage de comportements d'hyperactivité impulsivité. Globalement, les résultats de cette thèse démontrent que les enfants PMT présentent des niveaux légèrement plus élevés d'hyperactivité et d'impulsivité pendant l'enfance et que leurs parents tendent à avoir davantage de pratiques surprotectrices au fil du temps. Les résultats soulignent l'importance d'intervenir tant auprès des parents que des enfants afin de favoriser un fonctionnement comportemental optimal pendant l'enfance. / Moderate to late preterm (MLP) births occur between 32 and 36 gestational weeks. MLP births have been less extensively studied than very preterm births despite the fact that they represent up to 85% of all preterm deliveries. A growing body of research suggests that behavioral problems are not limited to children born very preterm. Indeed, there is some evidence to suggest that MLP births may similarly be associated with behavioral problems, however, studies following MLP children over time using a prospective longitudinal design with repeated measures are scarce. The first aim of this thesis was to better understand the relations between MLP birth status and children's behavioral trajectories across childhood. First, a review of the literature was conducted regarding behavioral functioning of MLP children. In this review, a lack of convergence between studies was observed. Some studies revealed that these children had higher levels of behavioral problems, including hyperactivity, impulsivity, inattention and anxiety-depression, compared to full-term children. However, some studies reported no differences between MLP and full-term children. This review highlighted a limited understanding of the developmental trajectories of MLP children across time, in particular with regards to the course and persistence of behavioral problems in this population. Due to the dearth of research, the goal of this thesis was next to examine the relation between MLP birth status and the overall developmental trajectories of multiple behavioral problems (hyperactivity-impulsivity, inattention, anxiety-depression, and aggression) measured repeatedly from ages 4 to 10 years using reports from primary caregivers and teachers. Results indicated that MLP children were more likely to exhibit hyperactive and impulsive behaviors compared to full-term peers during early childhood, according to parents. However, this relation was small and was not confirmed by teacher evaluations. Moreover, MLP children did not differ from full-term children regarding the overall trajectories of inattention, anxiety-depression, and aggression problems. In order to better understand the underlying mechanisms of the relation between MLP birth status and parent-reported trajectory of hyperactivity-impulsivity, the relations between overprotective parenting during the preschool period, MLP birth and children's hyperactivity-impulsivity and inattention behaviors were examined. While overprotective behaviors were documented among parents of very preterm children, it is difficult to confirm that these behaviors also characterize parents of children born in the period near to term. Thus, the third aim of the present thesis was to examine the effects of MLP birth on the trajectory of overprotective parenting practices during preschool years. This thesis also aimed to determine if parental overprotection might explain the documented relation between MLP birth status and children's hyperactivity-impulsivity and inattention symptoms, and whether this parental behavior interacts with the child's birth status in the prediction of these symptoms. First, the overall trajectory of parental overprotection from 5 to 29 months revealed a small decrease across time. The results also indicated that MLP birth was associated with a slower decrease in parental overprotection across the preschool period and that both MLP birth and parental overprotection were independent predictors of the overall trajectory of children's hyperactivity-impulsivity. Interestingly, there was no evidence of an interaction between MLP birth status and parental overprotection in the prediction of the trajectories of children's hyperactivity-impulsivity and inattention. Results suggested that children born MLP and those exposed to high levels of overprotective parenting presented higher levels of hyperactivity and impulsivity. Overall, the results of this thesis suggested that MLP children were more likely to exhibit hyperactive and impulsive behaviors during childhood, and that their parents were more likely to present higher levels of overprotective behaviors overtime. These results highlight the need to provide interventions for both parents and children to promote optimal behavioral functioning during childhood.
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Troubles émergents du comportement chez les élèves de maternelle

Frenette, Annick January 2009 (has links)
La dynamique des classes de maternelle est de plus en plus difficile à gérer pour les enseignants puisque plusieurs enfants présentent des troubles du comportement en bas âge. Réalisé dans le cadre d'une pré-expérimentation, ce mémoire évalue la pertinence d'utiliser un instrument de dépistage précoce dans les classes préscolaires du Québec. Il s'agit du Early Screening Project, visant le dépistage des enfants de 3 à 6 ans. Le premier chapitre du mémoire présentera d'abord les connaissances actuelles concernant les troubles du comportement et le second chapitre, rédigé sous forme d'article, contient l'étude réalisée auprès d'enseignants et d'élèves de maternelle âgés de 5 ans au 30 septembre 2007. On constate que l'instrument est aisé d'utilisation et que 21 des 56 participants (environ 37 %) pourraient éventuellement être à risque de développer des comportements difficiles puisqu'ils dépassaient les normes lors des 2 premières étapes du processus qui en compte 3. Plus précisément, 16 % des 56 élèves pourraient être considérés comme étant ± sous-réactifs ¿ alors que 21 % des 56 participants seraient dans la catégorie ± sur-réactifs ¿. Les données obtenues sont plus élevées que les données américaines pour un groupe d'âge semblable.
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Mépris des règles chez les jeunes enfants : trajectoires de développement, facteurs de risque précoces et étiologie génétique-environnementale

Petitclerc, Amélie 13 April 2018 (has links)
Dès la petite enfance, des comportements perturbateurs tels la désobéissance l'agression, le non-respect des biens d'autrui et les crises de colère sont fréquents chez un petit nombre d'enfants et constituent une source d'inquiétude importante pour leurs parents. Les connaissances sur le développement précoce de ces comportements sont cependant limitées par la rareté des études longitudinales et par la mesure de symptômes hétérogènes, sans égard à leur pertinence au plan développemental. Afin de pallier ces lacunes, cette thèse se centre sur le mépris des règles, une difficulté dans le processus de socialisation propre à la petite enfance qui se retrouve au coeur des troubles comportements perturbateurs. En s'appuyant sur les données de l'Étude longitudinale du développement des enfants du Québec et de l'Étude des jumeaux nouveaunés du Québec, elle vise à examiner le cours du développement, les facteurs de risque et l'étiologie génétique et environnementale du mépris des règles pendant toute la petite enfance. Les résultats de la première étude démontrent que les traj ectoires de développement du mépris des règles sont relativement stables au cours de la petite enfance et que la poursuite d'une trajectoire élevée (4,3% de l'échantillon) est associée à des facteurs de risque identifiables précocement chez les nourrissons et leur famille: le jeune âge de la mère à sa première grossesse, le sexe masculin de l'enfant, des antécédents antisociaux et des symptômes dépressifs post-partum chez la mère. Les résultats de la deuxième étude indiquent que des facteurs génétiques stables contribuent à des niveaux constants de mépris des règles pendant toute la petite enfance, alors que les facteurs environnementaux rendent compte de différences individuelles essentiellement indépendantes d'un âge à l'autre. Ainsi, les facteurs de risque identifiés dans la première étude seraient vraisemblablement des indicateurs de risque génétique, tandis que d'autres facteurs plus ponctuels moduleraient le mépris des règles par le biais de l'environnement. VI. En alliant les perspectives clinique et développementale, cette thèse apporte des connaissances fondamentales sur les comportements des jeunes enfants face aux règles, fournit des outils pour le dépistage précoce de familles à risque et pose de nouveaux jalons à partir desquels élaborer les recherches futures.
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Le dépistage précoce des problèmes émergents de comportement dans le cadre du programme passe-partout : une première évaluation de l'utilité du Early Screening Project

Breton, Natalie 16 April 2018 (has links)
Ce mémoire aborde en premier lieu une revue des connaissances actuelles sur les troubles du comportement au préscolaire. Il propose ensuite un survol des outils de dépistage existants et présente plus particulièrement le Early Screening Project (ESP: Walker, Severson et Feil, 1995). La seconde partie, sous forme d'article, expose les résultats d'un premier essai en milieu québécois du ESP auprès d'enfants de 4 ans participant au programme préscolaire Passe-Partout. Les résultats indiquent qu'environ 28 % des jeunes démontrent des problèmes émergents de comportement et soutiennent la pertinence d'utiliser cet outil afin d'intervenir précocement auprès des enfants du préscolaire.
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Les comportements intériorisés et extériorisés chez des enfants d'âge préscolaire ayant une cardiopathie congénitale - une étude descriptive comparative

Hudon, Rosalie 23 April 2018 (has links)
Les professionnels de la santé n’espèrent plus que la survie des enfants atteints de cardiopathie congénitale. Un intérêt particulier est maintenant davantage accordé au bien-être physique, psychologique et social de l’enfant et de sa famille. Appuyée par le modèle d’adaptation de Roy, cette étude descriptive comparative vise à évaluer les troubles du comportement auprès d’enfants d’âge préscolaire ayant une cardiopathie congénitale et à les comparer à des enfants sains. Un total de 87 parents d’enfants atteints de cardiopathie congénitale opérée ou non ont rempli la liste de vérification du comportement 1,5/5. Les résultats indiquent aucune différence significative entre les enfants pour l’ensemble des comportements évalués. Cependant, 15,2 % des enfants ayant une cardiopathie congénitale opérée ont obtenu des scores limites ou cliniques pour les troubles du comportement, comparativement à 2,4 % des enfants ayant une cardiopathie congénitale non-opérée. L’identification des troubles du comportement en bas âge permettrait aux infirmières d’intervenir de façon précoce et efficace auprès de cette clientèle. / Health professionals can now hope for more than survival for children with congenital heart disease. Particular interest is now given to physical, psychological and social development of the child welfare and family. Supported by the Roy adaptation model, this descriptive and comparative study aims to assess the behaviors of preschool children with congenital heart disease and to compare them to healthy children. A total of 87 parents of children with operated or not heart defect completed the "Children Behavior Checklist 1.5/5". The results indicate no significant differences between children for all evaluated behaviors. However, 15.2 % of children with operated congenital heart had limits or clinical scores for behavioral problems, compared to 2.4 % of children with non- operated congenital heart disease. The identification of behavioral disorders in infancy would facilitate early and efficient nursing interventions among this clientele.
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Pratiques parentales associées à la comorbidité trouble anxieux et trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivité chez l'enfant : revue systématique et méta-analyse

Côté, Laurie 21 February 2022 (has links)
Les recherches épidémiologiques suggèrent que certaines pratiques parentales seraient associées au développement, au maintien et à l'aggravation des troubles anxieux et des symptômes associés au trouble déficitaire de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDAH). Malgré la cooccurrence élevée entre les deux troubles, très peu d'études se sont attardées à évaluer les pratiques parentales utilisées dans les familles d'enfants atteints de cette comorbidité. Dans le présent mémoire doctoral, une revue systématique a été réalisée afin de documenter les pratiques parentales utilisées dans les familles d'enfants âgés de 5 à 12 ans ayant la comorbidité trouble anxieux et TDAH. Une méta-analyse a ensuite été effectuée afin de comparer ces pratiques parentales à celles utilisées dans les familles d'enfants ayant un TDAH seulement. Les bases de données PsycINFO (Ovid), Medline (Ovid), EMBASE, Web of Science et ProQuest Dissertations & Theses Global ont été consultées afin d'identifier les documents pertinents, en anglais ou en français, publiés entre la date de création de la base de données et août 2020. Les résultats suggèrent que des pratiques parentales associées à la fois aux troubles anxieux et au TDAH sont utilisées dans les familles d'enfants présentant les deux troubles. Les parents d'enfants qui ont cette comorbidité utilisent davantage de pratiques parentales associées aux troubles anxieux et un niveau similaire de pratiques parentales associées au TDAH comparativement aux parents d'enfants qui ont un TDAH seulement. Ce projet de recherche est, à notre connaissance, le premier à recenser les pratiques parentales associées à la comorbidité trouble anxieux et TDAH chez les enfants. Mieux connaître les pratiques utilisées par ces parents aidera à soutenir la réflexion quant à l'interaction entre certains facteurs parentaux et infantiles. Cela pourra également aider l'implantation de stratégies d'intervention pertinentes dans les services thérapeutiques offerts aux familles d'enfants ayant un trouble anxieux et un TDAH.
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Prédire l'évolution des comportements d'opposition au primaire dès la maternelle?

Tremblay, Marc 16 April 2018 (has links)
Les conduites d'opposition (CO) comptent parmi les problèmes de comportement les plus fréquents en milieu scolaire (McMahon & Kotler, 2006). Étonnamment, peu d'études longitudinales ont porté sur ces conduites. La présente étude poursuit deux objectifs : 1) explorer la présence de trajectoires de CO au primaire; 2) examiner les facteurs de risque présent à la maternelle associés à ces trajectoires. L'échantillon utilisé pour cette étude comportait 2885 enfants (1494 garçons et 1391 filles) provenant d'écoles publiques francophones du Québec. Les comportements d'opposition ont été évalués par les enseignantes. Les résultats basés sur les analyses de trajectoires développementales (Nagin, 2005) ont révélé la présence de trois groupes : Opposition Élevée, Opposition Modérée, Faible Opposition. Près de la moitié des garçons de l'échantillon (49,3 %) et plus des trois quarts des filles (79,4 %) manifestent très peu de conduites d'opposition en classe tout au long du primaire. Et quelle que soit la trajectoire dans laquelle s'insèrent les enfants, leurs conduites apparaissent relativement stables de la première à la sixième année. Par ailleurs, les enfants qui se retrouvent dans la trajectoire d'opposition élevée se distinguent de leurs petits camarades sur l'ensemble des facteurs de risque présents à la maternelle (genre, adversité sociofamiliale, engagement et discipline maternelle, anxiété, hyperactivité, agressivité physique et opposition). Ces résultats suggèrent qu'il est possible dès la maternelle de repérer les enfants plus à risque de présenter des comportements d'opposition de la première à la sixième année du primaire. Ces résultats seront discutés en lien avec la perspective de la psychopathologie développementale (Cicchetti & Rogosh, 2002).
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Activité physique (AP) et trouble déficitaire de l'attention/hyperactivité (TDAH) : l'impact de l'activité physique avec ou sans médication sur le TDAH

Simard, Philippe 20 April 2018 (has links)
L’objectif de ce mémoire est d’évaluer l’impact de l’AP associée ou non à la médication sur le TDAH chez des enfants d’âge scolaire. Les participants (N total = 141) âgés de 8-12 ans ont été évalués au niveau comportemental (CBCL) et neuropsychologique (Séquence de Chiffres, Séquence de Lettres-Chiffres, Marche-Arrête, Bloc de corsi, Stroop) avant et après un programme d’AP. Le programme incluait des séances de 30 minutes à raison de trois fois par semaine pendant 12 semaines. Les résultats démontrent que l’AP améliore le comportement du TDAH, les plaintes/problèmes somatiques ainsi que les caractéristiques de la cognition (la mémoire auditive, les capacités de séquençage, la concentration, l’attention sélective, l’inhibition et la vitesse d’exécution). Parmi les enfants avec un TDAH, aucune différence significative n’a été retrouvée entre les groupes avec ou sans médication. Finalement, l’AP a un impact positif tant sur le plan comportemental que cognitif chez les enfants d’âge scolaire. / The purpose of the present study is to evaluate the impact of physical activity, associated or not to medication given to elementary school children with ADHD. Participants (total N = 141), aged from 8 to 12 years, were evaluated on their behavioral (CBCL) and neuropsychological (Digit span, Letter-number sequencing, Walk don’t walk, Corsi bloc and Stroop test) before and after attending the physical activity program. The program was divided in 12 weeks, each containing three sessions of 30 minutes of physical activity. The results showed that physical activity can reduce ADHD behaviors, somatic complaints/problems and cognitive problems (auditory memory, sequencing capacity, concentration, selective attention, inhibition, and speed of execution). Among children living with ADHD, it was not possible to find any significant diffenrence between groups. Finally, physical activity has a positive impact on behavioral and on cognitive aspects of elementary school children.
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Status offenders in Ontario and Québec at the end of the 20th century : different laws, different paradigms, similar populations

Klein, David B. 12 April 2018 (has links)
L'Étude d'incidence du Québec (ÉIQ) 1998 précise que, « contrairement aux autres lois provinciales en matière de protection de la jeunesse, la LPJ s'intéresse aux situations d'enfants et d'adolescent-es qui présentent des troubles de comportement sérieux » (Tourigny et coll., 2002, p. xiii). Nous avons soumis les données de l'ÉIQ et de POIS 1998, son pendant ontarien (Trocmé et coll., 2002b), à des analyses secondaires en vue de déterminer si un groupe comparable pourrait effectivement trouver des correspondances au sein du système de bien-être de l'enfance de l'Ontario et, le cas échéant, de caractériser ce groupe, leur famille et les caractéristiques sociodémographiques ainsi que leurs trajectoires à l'intérieur du système de bien-être de l'enfance. Nous avons utilisé, comme repères, des éléments assortis provenant d'inventaires comparables de comportements problématiques tirés des deux instruments, ce qui nous a permis d'identifier une population dans la base de données de l'Ontario, dont le profile de comportement correspondait étroitement à celui du groupe québécois et dont l'entrée dans le système était pourtant attribuable à un large éventail de mauvais traitements. Toutefois, nous avons décelé d'importantes différences dans le recours aux placements hors foyer à l'intérieur des deux systèmes. Ainsi, les placements en Ontario se révélèrent moins fréquents dans l'ensemble qu'au Québec. De plus, moins de 1 placement sur 7 (13,6 %) en Ontario concernait un établissement résidentiel ou un établissement de garde en milieu fermé, alors que la moitié (49,8 %) des placements au Québec se faisaient dans des Centres de réadaptation. Notre examen de l'écriture disponible a révélé aussi que ces réponses divergentes pour des groupes comparables reflètent une approche fondamentalement différente de part et d'autre sur la façon d'aborder la problématique. Au Québec, depuis l'adoption de la Loi sur la protection de la jeunesse en 1977 et comme on peut le voir d'après le Manuel de référence sur la protection de la jeunesse (Gouvernement du Québec, 1998), ce groupe fut défini comme population ayant des problèmes de santé mentale nécessitant des soins pouvant être prodigués en centre d'accueil. Cependant, au cours de cette même période historique, une philosophie d'intervention minimaliste se concentrant sur le risque et s'inspirant d'idées contemporaines en sociologie et en droit trouva des assises ailleurs en Amérique du Nord. Une critique répandue du recours à l'internat reposant sur trois piliers—à savoir que cette modalité de traitement serait (1) injuste; (2) stigmatisante; et (3) inefficace—engendra une vaste désinstitutionalisation de ces jeunes. Ces débats sont écartés dans la Partie I de la thèse où nous présentons nos analyses quantitatives des deux bases de données suivant une perspective qui cherche essentiellement à identifier et à caractériser les jeunes du système de l'Ontario qui ressemblent au groupe à troubles de comportement sérieux du Québec et où nous établissons des comparaisons statistiques entre les deux groupes selon notre intérêt et la pertinence des données. La Partie II examine l'émergence des deux cadres juridiques à la lumière des lignes de force de la réforme de la justice juvénile constatées en Amérique du Nord au cours du dernier tiers du vingtième siècle. Elle porte en particulier sur l'origine des attitudes divergentes concernant le recours à l'internat dans les deux systèmes au moment où les deux études d'incidence furent effectuées; toutefois, elle indique que les plus récents amendements apportés à la LPJ pointent vers une convergence importante à l'égard des approches favorisées dans d'autres parties du continent. / The 1998 Québec Incidence Study (Étude d'incidence du Québec; ÉIQ) states that Québec's Loi sur la protection de la jeunesse (LPJ), "unlike other provincial laws [...] covers cases not only of abused or neglected children but also of children and teens with serious behaviour problems" (Tourigny et al., 2003, p. 5). We performed secondary analyses on data from the ÉIQ and its counterpart, the 1998 Ontario Incidence Study (OIS; Trocmé et al., 2002b) to determine whether a comparable group might in fact be finding routes into the Ontario child welfare System and, if so, to characterize this group, their family and sociodemographic characteristics, and their trajectories in the child welfare System. Using matched items from similar inventories of problem behaviors in the two instruments as markers, we identified a population in the Ontario database whose behavioral profile closely paralleled that of the Québec group, yet whose entry into the System was occasioned by a wide range of maltreatments. We found, however, important differences in the use of out-of-home placements in the two Systems: Ontario placed fewer individuals overall than did Québec; moreover, less than 1 in 7 (13.6%) of Ontario placements were in residential or secure facilities, whereas half (49.8%) of Québec placements were in the Centres de réadaption. We also learned from our explorations of the literature that these differing responses to comparable groups reflect fundamentally divergent ways of framing the question. In Québec, with the passage of the 1977 LPJ and, as exemplified by the Manuel de référence sur la protection de la jeunesse (Gouvernement du Québec, 1998), this group came to be defined as a mental health population needing treatment, which could be furnished by the Centre de réadaptation. Over the same historical period, however, a minimalist, risk-focused philosophy of intervention drawing on contemporary ideas in sociology and law took hold elsewhere in North America, giving rise to a widespread deinstitutionalization of unmanageable, nondelinquent adolescents based on the perception among policymakers that custodial interventions were (1) unjust; (2) stigmatizing; and (3) ineffective. These debates are largely set aside in part I of the thesis, where we present our quantitative analyses with the two databases in a perspective that focuses primarily on identifying and characterizing youth in the Ontario System who resemble the troubles de comportement sérieux group in Québec, making statistical comparisons between the two groups as interest dictates and the suitability of data permit. In part II, we examine the emergence of the two legal frameworks in the context of juvenile justice reform movements being felt across North America during the final third of the 20th century, with a particular focus on the sources of the ideas that differentiated the two Systems at the time the two incidence studies were carried out—noting, however, that the most recent amendments to the LPJ are suggestive of a significant convergence with approaches favored elsewhere on this continent.

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