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Le trouble panique avec paniques nocturnes : état des connaissances et examen de l'efficacité de deux modalités d'une thérapie cognitivo-comportementale

Marchand, Lyne January 2008 (has links) (PDF)
Cette thèse de doctorat s'inscrit dans la perspective de vouloir vérifier l'efficacité de la thérapie cognitivo-comportementale (TCC) auprès d'une population ayant un trouble panique (TP) avec paniques nocturnes (PN). Les PN sont relativement communes chez les individus souffrant du TP. Lorsqu'elles se manifestent de façon régulière et fréquente, elles peuvent entraîner de la détresse et des perturbations au niveau du sommeil. Malgré ceci, très peu d'études se sont attardées à vérifier leur réponse aux traitements. La TCC est démontrée comme étant efficace pour le TP, mais aucune étude n'a testé son efficacité pour les PN. Certaines caractéristiques particulières sont identifiées chez les gens ayant un TP avec PN comparativement à ceux sans PN. Toutefois, les données à cet égard sont contradictoires. La présente thèse vise donc d'une part, à mettre à jour les connaissances sur le phénomène du TP avec PN à l'aide d'une recension des écrits récente et exhaustive. D'autre part, elle a pour but d'examiner l'impact de deux modalités d'intervention pour les individus souffrant d'un TP avec PN, soit la TCC conventionnelle pour le TP et une TCC adaptée aux caractéristiques spécifiques de cette population. La thèse comporte trois chapitres. Le premier présente une recension des écrits sur le phénomène des PN. Il fait un survol général des principaux aspects ayant été étudiés en regard des PN, tout en accordant une attention toute particulière aux travaux portant sur les caractéristiques spécifiques à cette population. La recension met en évidence que les contradictions existantes quant aux caractéristiques particulières de cette population et le peu d'attention portée aux approches thérapeutiques justifient des recherches futures. Le deuxième chapitre de la thèse présente une étude portant sur l'efficacité de deux modalités d'une TCC auprès de patients ayant un TP avec PN. Trois participants ont pris part à chacune des modalités thérapeutiques. Deux devis à cas unique à niveaux de base multiples ont été employés. Les résultats montrent que le traitement conventionnel pour le TP et le traitement adapté sont tous deux efficaces pour les individus souffrant d'un TP avec PN. Les changements cliniques apportés par chacun des traitements semblent, à première vue, similaires. Ces constats génèrent un questionnement sur la réelle nécessité d'adapter la TCC spécifiquement pour les PN. Les résultats révèlent également que les traitements semblent avoir un impact limité sur la qualité du sommeil des participants et que celle-ci peut s'avérer affectée par d'autres facteurs, indépendamment de l'amélioration du TP avec PN. Le dernier chapitre propose une discussion générale des résultats obtenus dans cette thèse en fonction des implications pour la conceptualisation des PN et de leur traitement ainsi que pour les problèmes de sommeil chez cette population. Enfin, des considérations d'ordre méthodologique et des pistes de recherches futures sont évoquées. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Trouble panique, Attaques de panique nocturnes, Thérapie cognitive-comportementale, Sommeil, Devis à cas uniques à niveaux de base multiples.
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Étude à cas unique expérimentale d'un nouveau traitement cognitif-comportemental pour hallucinations auditives en schizophrénie

Quintin, Éric January 2008 (has links) (PDF)
Cette étude à cas unique a été conçue pour évaluer l'impact d'un traitement cognitif-comportemental sur le profil hallucinatoire, la qualité de vie, dépression, anxiété et insight d'une patiente souffrant de schizophrénie. La cliente faisant l'objet de cette étude a été référée au clinicien chercheur suivant plusieurs traitements pharmacologiques utilisant des antipsychotiques de première et seconde génération sans obtenir de réduction significative sur son profil hallucinatoire et délirant. Le traitement cognitif-comportemental utilisé dans cette étude est directement inspiré par les travaux de Chadwick, Birchwood et Trower (1994,1995, 1996, 2004). Leur perception de la schizophrénie opère un changement impératif du modèle traditionnel axé sur les symptômes vers un modèle axé sur la personne. Le modèle axé sur les symptômes introduit dans sa version initiale par Kraepelin (1907) et Bleuler (1911) est encore utilisé aujourd'hui sous plusieurs formes plus sophistiquées comme modèle dominant dans la classification des troubles de nature psychotique. Ce modèle est critiqué par certain auteurs pour son manque de définition, de fondement et surtout pour son manque de cadre conceptuel précis (Bentall, 1996). L'introduction d'un modèle centré sur la personne est présenté dans cette étude comme étant une alternative intéressante puisque les symptômes de la cliente atteint de schizophrénie sont perçus à travers un continuum axé sur sa vulnérabilité psychologique. L'approche cognitive-comportementale utilisée dans cette recherche semble efficace pour réduire l'anxiété (C=0.78, P=.006), la dépression (C=0.82, P=.004) augmenter la qualité de vie (c=0.83, P=.004) et le niveau d'insigbt (C=0.81), P=.004) en plus d'augmenter la capacité de la cliente à faire face au stress suivant les manifestations hallucinatoires et délirantes. Les gains obtenus durant la thérapie ont été maintenus aux mesures de suivi à 3,6 et 12 mois. Les résultats de cette recherche pointent vers l'insight de la cliente en ce qui concerne ses croyances reliées aux hallucinations et idées délirantes comme étant le point d'entrée permettant le progrès thérapeutique. Les recherches futures dans le domaine devraient se concentrer sur ces croyances, le lien et les interactions entre les symptômes psychotiques positifs et négatifs, ainsi que les aspects environnementaux et sociaux de la vie des individus souffrant de schizophrénie. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Thérapie, Cognitif, Comportemental, Schizophrénie, Hallucination, Qualité, vie, Anxiété, Dépression, Insight.
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Thérapie cognitive-comportementale pour l'état de stress post-traumatique administrée en vidéoconférence : efficacité et impact sur l'alliance thérapeutique

Germain, Vanessa January 2008 (has links) (PDF)
Plusieurs victimes d'événements traumatiques sont à risque de développer un état de stress post-traumatique (ÉSPT). Certaines formes d'interventions psychologiques comme la thérapie cognitive-comportementale (TCC) ont démontré leur efficacité à traiter l'ÉSPT. Toutefois, les ressources valables pouvant aider les victimes à cheminer vers la guérison demeurent parfois inaccessibles car la plupart des cliniciens possédant une expertise dans l'application de la TCC se trouvent dans les régions urbaines ou dans les centres spécialisés. Les individus vivant loin de ces services et dont la condition physique ou psychologique complique les déplacements requis sont souvent privés de soutien professionnel adéquat. Dans ce contexte, il apparaît souhaitable et nécessaire de rendre ce type d'intervention accessible à tous afin d'alléger les souffrances des victimes de traumatismes et d'améliorer leur niveau de fonctionnement. Une solution envisageable et prometteuse consiste à administrer des services psychologiques à distance par l'entremise de moyens technologiques tels que la vidéoconférence. La présente étude vise à évaluer l'efficacité d'une TCC offerte en vidéoconférence auprès d'individus souffrant d'un ÉSPT. Quarante-huit personnes participent au projet et reçoivent une TCC administrée soit en vidéoconférence, soit de manière conventionnelle en face à face. Le chapitre I du présent document expose le contexte général de cette thèse en situant notamment l'état des écrits effectués à ce jour sur la télépsychothérapie. Le chapitre Il, pour sa part, expose les principaux résultats comparatifs obtenus sur l'efficacité de la thérapie offerte en vidéoconférence et en face à face. Dans l'ensemble, les données permettent de constater une amélioration significative de la symptomatologie et du fonctionnement global des victimes suite aux traitements proposés. Aucune différence significative entre les deux modalités thérapeutiques n'est observée. Par la suite, considérant l'importance d'établir une relation thérapeutique de qualité auprès de cette population fragilisée, le chapitre III examine l'impact de l'utilisation de la vidéoconférence sur l'alliance thérapeutique. Les résultaIs démontrent que l'alliance n'est pas compromise par la distance et l'emploi d'un tel outil technologique. Finalement, le chapitre IV constitue une discussion générale des résultats obtenus. Différentes considérations méthodologiques, cliniques et pratiques y sont aussi exposées. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Télépsychothérapie, État de stress post-traumatique, Thérapie Cognitive-Comportementale, Efficacité, Alliance thérapeutique.
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Évaluation de l'efficacité et des facteurs prédicteurs de l'exposition in virtuo et in vivo dans le traitement de l'arachnophobie

Michaliszyn, David 05 1900 (has links) (PDF)
Dans la thérapie cognitive et comportementale, l'exposition demeure une des stratégies d'intervention les plus efficaces pour traiter les troubles anxieux et particulièrement la phobie spécifique (PS). L'application de l'exposition à l'aide de la réalité virtuelle offre la possibilité de faciliter l'exposition de par la variété et la rareté des stimuli, le contrôle des stimuli et la possibilité d'administrer l'intervention dans le bureau du thérapeute. Cette modalité d'application alternative à l'exposition in vivo doit être validée empiriquement afin d'évaluer son efficacité réelle et de justifier son utilisation. À cet effet, le présent programme de recherche compare deux modalités d'expositions, in vivo et in virtuo, dans le traitement de l'arachnophobie. L'expérimentation comprenant 32 participants a été faite selon un protocole d'essai clinique contrôlé avec assignation aléatoire et groupe contrôle. Les données indiquent que les deux types d'exposition semblent comparables en termes d'efficacité. Elles ne présentent pas de différences significativement sur 4 des 5 mesures de la peur des araignées. Dans la perspective d'offrir le traitement optimal selon les besoins de l'individu, le programme de recherche a porté également sur l'étude des facteurs pouvant prédire l'efficacité du traitement. Les données obtenues permettent d'observer que les individus ayant une perception favorable de leur traitement présentent moins de symptômes phobiques à la suite du traitement tout comme ceux occupant un emploi lors du traitement. Une intervention ciblant spécifiquement la perception du traitement pourrait donc potentiellement augmenter son efficacité. Occuper un emploi lors du traitement semble un prédicteur d'une plus grande diminution de symptômes suite au traitement. Ce prédicteur nécessiterait une évaluation plus poussée afin d'en comprendre ses effets et son fonctionnement. Le présent programme de recherche permet de conclure que la réalité virtuelle est une modalité d'intervention qui pourrait s'avérer un outil de traitement aussi efficace que l'exposition in vivo. Le développement de la réalité virtuelle comme modalité d'exposition s'avère une avenue d'intervention prometteuse qu'il faudrait continuer d'investir. De plus, les avantages de cette modalité pourraient en faire un traitement de choix ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Réalité virtuelle, phobie spécifique, exposition in vivo, exposition in virtuo, araignées
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Le trouble de stress post-traumatique chez les enfants : état des connaissances et examen de l'efficacité d'un traitement cognitivo-comportemental suite à un événement traumatique unique

Berthiaume, Caroline January 2007 (has links) (PDF)
Cette thèse de doctorat s'inscrit dans le contexte actuel de vouloir développer des programmes de traitement adaptés aux besoins des enfants d'âge scolaire présentant un trouble de stress post-traumatique (TSPT) suite à un événement traumatique unique et non anticipé. Cette population se distingue des autres tranches d'âge par une présentation clinique différente du trouble. Le taux élevé de prévalence du TSPT chez les enfants confirme qu'il s'agit d'une période critique qui rend l'individu plus à risque de développer le trouble. D'autres facteurs de vulnérabilité ont été identifiés comme jouant un effet médiateur sur l'ajustement à long terme de l'enfant traumatisé. Les impacts du TSPT sont d'ailleurs reconnus pour compromettre le développement optimal de l'enfant. Ces éléments confirment donc l'importance d'augmenter l'accès à des ressources spécialisées dans le domaine. La thèse comporte trois articles. Le premier présente une recension exhaustive de la littérature des 15 dernières années en décrivant les études ayant examiné l'efficacité des programmes de traitements existants. Les approches thérapeutiques les plus fréquemment utilisées auprès des enfants souffrant d'un TSPT concernent la thérapie cognitivo-comportementale (TCC), la désensibilisation par mouvements oculaires (DMO), les interventions psychosociales ou psychoéducatives, les thérapies par l'art ou par le jeu et la participation active des parents. La revue de la littérature actuelle révèle que les études ayant examiné l'impact de la TCC sont plus nombreuses (n=15) par rapport à la DMO (n=2), la thérapie par le jeu ou par l'art (n=3) et les stratégies psychoéducatives ou psychosociales (n=I). L'examen des forces et des limites de ces études confirme que, bien que la plupart ait obtenu des résultats significatifs sur la diminution de la symptomatologie post-traumatique, plusieurs limites doivent être contrecarrées pour augmenter la validité des améliorations observées et l'efficacité des programmes de traitement auprès des enfants. Le deuxième article de la thèse présente les résultats obtenus suite à l'application d'un manuel de traitement élaboré par notre équipe pour cibler le TSPT chez des enfants d'âge scolaire ayant développé le trouble suite à un événement traumatique unique. Un devis à cas unique en fonction des individus avec l'ajout de niveaux de base multiples a été utilisé pour mesurer l'impact du traitement comportant 12 séances hebdomadaires. Trois enfants âgés respectivement de 8, 9 et 11 ans ont pris part à l'étude. Des entrevues semi-structurées et des questionnaires auto-administrés ont été utilisés pour mesurer les symptômes de TSPT, d'anxiété générale et de dépression de l'enfant. Ces instruments de mesure ont été administrés à tous les temps de mesure soit, au niveau de base, à la mi-traitement, suite à l'intervention ainsi que lors des suivis prévus 3, 6 et 12 mois plus tard. Des données quotidiennes des symptômes d'anxiété générale, de TSPT et de dépression ont également été recueillies par des calepins d'auto-observations remplis par l'enfant. Les résultats de l'étude révèlent que les trois participants ne répondaient plus au diagnostic de TSPT suite au traitement. Ils montraient également une amélioration de leurs symptômes d'anxiété générale et de dépression par un fonctionnement similaire à ceux de populations non cliniques. Ces résultats ont également été maintenus à travers le temps, tel que montré par les données obtenues lors des moments de relances. Les conclusions de cet article suggèrent que la TCC est efficace pour réduire les symptômes associés au TSPT chez les enfants d'âge scolaire qui présentent le trouble suite à une exposition traumatique unique. Le troisième article de la thèse propose une avenue novatrice pour miser sur la participation active des parents dans le traitement du TSPT chez les enfants. Cette étude avait donc pour but principal d'examiner l'effet de l'ajout d'une bibliothérapie auprès des parents dans le cadre de la TCC offerte à l'enfant. Elle a été réalisée pour répondre à un objectif général qui était d'observer la présence de symptômes d'anxiété et de dépression chez les parents au cours de l'application du protocole de traitement. Pour y arriver, des questionnaires et une entrevue semi-structurée ont été administrés auprès des parents lors des six temps de mesure (niveau de base, mi-traitement, post-traitement et relances 3, 6 et 12 mois). Des données quotidiennes ont également été recueillies auprès d'eux concernant leurs symptômes d'anxiété générale Bien que préliminaires, les résultats montrent une certaine amélioration des symptômes des parents au cours du traitement. Une diminution des symptômes a été notée à l'entrevue semi-structurée pour la participante 1 et aux questionnaires autoadministrés pour la participante 2. Par contre, les symptômes de la participante 3 sont demeurés stables tout au long du protocole de recherche. L'inspection visuelle des symptômes d'anxiété générale de la première participante révèle également une diminution graduelle tout au long du traitement et une absence de ce symptôme lors des suivis 6 et 12 mois après l'intervention. Les résultats de cette étude permettent de conclure que la bibliothérapie s'avère une alternative de choix pour impliquer activement les parents dans le traitement auprès des enfants, car elle implique des coûts thérapeutiques moindres et propose du matériel de qualité auquel les parents peuvent se référer en cas de rechute. Le dernier chapitre de la thèse propose une discussion générale sur les implications cliniques des résultats exposés dans les trois articles. Des avenues pour les recherches futures sont également proposées. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Trouble de stress post-traumatique, TSPT, Enfant, Thérapie cognitivo-comportementale, TCC, Bibliothérapie.
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Manipulation de l'intolérance à l'incertitude et inquiétudes

Grenier, Sébastien 23 February 2022 (has links)
Selon un modèle récent du trouble d'anxiété généralisée (TAG), l'intolérance à l'incertitude (Il)s'avère être la principale variable responsable des inquiétudes excessives (Dugas, Gagnon,Ladouceur & Freeston, 1998). Le but de cette étude est de vérifier l'impact de l'intolérance à l'incertitude sur les inquiétudes et ce, à partir d'événements quotidiennement vécus par les individus. Trente participants ont été soumis à une augmentation et une diminution de leur niveau d'intolérance à l'incertitude à une semaine d'intervalle. La manipulation a été effectuée à partir d'une séance de visualisation où le participant devait construire et imaginer une mise en situation.Les résultats démontrent qu'une augmentation du niveau d'intolérance à l'incertitude entraîne une augmentation des inquiétudes et, qu'au contraire, sa diminution fait diminuer les inquiétudes.Ces résultats confirment que l'intolérance à l'incertitude joue un rôle crucial au niveau de l'acquisition des inquiétudes et valident le modèle conceptuel récemment proposé (Dugas et al.,1998).
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Efficacité de la thérapie cognitive-comportementale dans une clinique universitaire

Bergeron, Marie-Ève 05 February 2021 (has links)
La validité de la TCC a été démontrée à maintes reprises dans la littérature pour le traitement des troubles anxieux et dépressifs, mais peu de ces études se sont penchées sur son efficacité lorsque celle-ci est administrée par des étudiants en formation. L’objectif principal de cette étude est d’évaluer l’efficacité de la thérapie cognitive-comportementale (TCC) en milieu clinique lorsque celle-ci est administrée par des étudiants à une clientèle qui souffre de troubles anxieux et/ou de dépression et ce, dans une clinique universitaire. L’échantillon est composé de 293 participants qui se sont présentés volontairement à une clinique de psychologie universitaire pour traiter leurs symptômes anxieux et/ou dépressifs. Des questionnaires évaluant la sévérité des symptômes anxieux (BAI) et dépressifs (BDI-II) ainsi que le niveau de qualité de vie (WHOQOL-BREF) ont été complétés en début et fin de suivi thérapeutique. Les intervenants administrant la thérapie étaient des étudiants au doctorat qui effectuaient leur stage clinique : praticas 3-4 (2e année) ; praticas 5-6 (3e année) ; ou internat (4e ou 5e année). Les résultats indiquent que, à la suite de la thérapie, il y a une diminution significative des symptômes anxieux et dépressifs ainsi qu’une amélioration de la qualité de vie des participants avec de grandes tailles d’effet (BAI; d = 0,73 ; BDI-II; d = 1,01). De plus,il n’y a aucune différence significative entre les trois niveaux d’expérience des intervenants (praticas 3-4, praticas 5-6 et internat) sur l’efficacité de la TCC à réduire les symptômes anxieux et dépressifs. Les résultats de cette étude suggèrent que les thérapeutes en formation sont en mesure d’administrer la TCC de façon efficace et ce, même s’ils ont peu d’expérience.
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Thérapie cognitive-comportementale (TCC) transdiagnostique de groupe pour les troubles anxieux : évaluation de la faisabilité et de l'effet du traitement en milieu clinique

Plamondon, Joanie 06 October 2021 (has links)
Les thérapies cognitives comportementales transdiagnostiques (TCC-T) semblent prometteuses pour le traitement des troubles anxieux hétérogènes. Toutefois, peu d'études existent sur leur efficacité et faisabilité en milieu clinique. L'objectif principal de la thèse était de documenter la faisabilité et l'efficacité clinique d'un protocole de thérapie cognitive-comportementale transdiagnostique (TCC-T) de groupe, adapté par les cliniciens du milieu, tel qu'appliqué dans leur pratique courante. La première étude avait pour but d'évaluer cet objectif auprès d'une population présentant des troubles anxieux principaux hétérogènes et des troubles concomitants. Cette étude s'est déroulée à la clinique externe des troubles anxieux de l'Institut Universitaire en santé mentale de Montréal (IUSMM). Ce sont 42 participants qui ont été référés à l'étude, dont 37 d'entre eux ayant débuté le traitement. À la suite du traitement, des améliorations significatives ont été observées parmi les 24 participants ayant complété le traitement (anxiété, dépression, fonctionnement quotidien et qualité de vie physique et psychologique). Ces gains ont été maintenus jusqu'à trois mois après la fin du traitement. L'effet du traitement n'a toutefois pas été significatif pour la qualité de vie sociale et environnementale. De plus, le taux d'abandon s'est avéré plus élevé qu'attendu (35 %). La deuxième étude avait pour but d'évaluer l'objectif de la thèse auprès d'une population ayant des troubles anxieux concomitant au trouble bipolaire. Lors de cette étude, seuls quatre participants ayant un trouble bipolaire et un/des trouble(s) anxieux concomitant(s) ont été recrutés à la clinique externe des troubles de l'humeur de l'IUSMM. Trois d'entre-deux ont débuté et complété le traitement tel qu'attendu. Les résultats obtenus dans cette étude étaient très hétérogènes, limitant ainsi l'appui de l'efficacité clinique du traitement auprès de ces patients. En somme, même si la TCC-T pourrait éventuellement être une avenue de traitement envisageable pour les patients ayant des troubles anxieux hétérogènes concomitants au trouble bipolaire, l'efficacité clinique de ce traitement auprès de cette population nécessitera des appuis empiriques supplémentaires. Le taux d'abandon plus élevé qu'attendu dans la première étude ainsi que les difficultés de recrutement de la deuxième étude ont été des obstacles considérables à la faisabilité du traitement. Cette thèse se démarque positivement par l'utilisation d'un protocole de traitement adapté par les cliniciens du milieu ainsi que par la collaboration étroite de ces derniers avec l'équipe de recherche. Elle souligne aussi la pertinence de réaliser des études pragmatiques, afin de documenter la transportabilité (avantages et obstacles) des protocoles de traitement de la recherche vers la pratique. Ce type d'étude a le potentiel d'influencer concrètement les décisions des cliniciens dans leur pratique courante. / The development of transdiagnostic cognitive-behavioural therapy (T-CBT) is a promising avenue for the treatment of heterogeneous anxiety disorders. However, few studies exist about their effectiveness in clinical settings. The main objective of the thesis consisted in evaluating the feasibility and effectiveness of a group transdiagnostic cognitive-behavioural therapy (T-CBT), adapted by practising clinicians, as delivered in routine care. In the first study, this objective was assessed in a sample of patients with heterogeneous principal and comorbid anxiety disorders. The study was conducted at the anxiety disorders' clinic of the Institut Universitaire en Santé Mentale de Montréal (IUSMM). There were 42 participants referred to this study, from whom, 37 started the treatment. Significant improvements were observed, after treatment, among treatment completers (n = 24) (anxiety, depression, daily functioning as well as physical and psychological domains of quality of life). Gains were maintained up to three months after the end of treatment. No significant improvement was observed on environmental and social quality of life's domains. Moreover, the dropout rate (35%) was higher than expected. In the second study, the same objective was assessed using a sample of patients with heterogeneous anxiety disorders, comorbid to bipolar disorder. The second study was carried out at the mood disorders' clinic of the IUSMM. Four participants with anxiety disorders comorbid to bipolar disorder were referred to the study. Three of them began and completed the treatment, as expected. Results from this study were highly heterogeneous, preventing a clear conclusion about the effectiveness of the treatment in patients with anxiety disorders comorbid to bipolar disorder. Therefore, T-CBT could be an effective treatment avenue for patients with heterogeneous anxiety disorders. However, the effectiveness of the treatment for patients with anxiety disorders comorbid to bipolar disorder will need further empirical support. The dropout rate in the first study, higher than expected, as well as the recruitment issues in the second study, were both significant barriers to the feasibility of the treatment. The current thesis positively stands out by using a treatment protocol adapted by practising clinicians, collaborating closely with the research team. It also stresses the usefulness of conducting pragmatic trials, in order to inform the transportability of treatment protocols from research to practise. This type of study has the potential to directly influence clinicians' decision in their routine practice.
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L'efficacité du contrôle par le stimulus dans la thérapie cognitive-comportementale de l'insomnie chez les adultes : recension systématique et méta-analyse en réseau

Demers Verreault, Mikael 06 November 2023 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 25 octobre 2023) / L'insomnie persistante est un trouble du sommeil fréquent qui touche environ 10 % à 15 % de la population adulte générale. La thérapie cognitive-comportementale de l'insomnie (TCC-I) est le traitement recommandé en première ligne pour ce trouble. Les écrits scientifiques suggèrent un manque de connaissances vis-à-vis certaines composantes de la TCC-I, dont le contrôle par le stimulus (SCT). Le présent mémoire s'intéresse à mieux comprendre le SCT afin d'en améliorer la portée thérapeutique. D'abord, une recension systématique a été réalisée afin de documenter les variantes dans les consignes du SCT ainsi que leur efficacité chez les adultes souffrant d'insomnie. Ensuite, trois méta-analyses en réseau ont été effectuées afin d'estimer et comparer l'efficacité du SCT à d'autres interventions psychologiques utilisées pour le traitement de l'insomnie. Une recherche documentaire a été effectuée dans les bases de données MEDLINE, PsycINFO, Embase, CINAHL, Psychology & Behavioral Sciences Collection, Web of Science et Cochrane Library sans restriction de langues entre la date de la première parution du SCT en 1972 et le 6 juin 2022. Vingt-trois études comprenant 1 603 participants ont été incluses. Les résultats indiquent que le SCT est une intervention individuelle efficace lorsque comparée à des conditions contrôles pour diminuer la latence d'endormissement et le temps total d'éveil pendant la nuit ainsi que pour augmenter le temps total de sommeil. Également, l'efficacité du SCT est comparable à plusieurs autres interventions psychologiques qui comprennent parfois des consignes contraires à celles proposées dans le SCT. Ces résultats suggèrent que certaines consignes du SCT (c.-à-d., réserver la chambre à coucher aux activités sexuelles et à dormir ainsi que sortir du lit après 10 à 15 minutes d'éveil) semblent être les moins optimales. De nouvelles études testant l'efficacité des différentes consignes du SCT sont nécessaires afin de comprendre davantage les mécanismes d'action du SCT et augmenter son efficacité. / Persistent insomnia is a common sleep disorder that affects approximately 10-15% of the general adult population. Cognitive-behavioral therapy for insomnia (CBT-I) is the recommended first-line treatment for this disorder. The scientific literature reveals a lack of knowledge regarding certain characteristics of CBT-I, including stimulus control (SCT). This doctoral dissertation focuses on better understanding SCT in order to improve its therapeutic scope. First, a systematic review was conducted to document the variations in the SCT instructions and their effectiveness in adults with insomnia. Next, three network meta-analyses were performed to estimate and compare the effectiveness of SCT to other psychological interventions used for the treatment of insomnia. A literature search was performed in MEDLINE (Ovid), PsycINFO (Ovid), Embase (Elsevier), CINAHL (EBSCO), Psychology & Behavioral Sciences Collection (EBSCO), Web of Science and Cochrane Library (Wiley) databases without language restriction between the date of the first publication of the SCT in 1972 and June 6, 2022. 23 studies with 1603 participants were included. The quality of the included studies was generally poor. The results indicate that SCT is an effective individual intervention when compared to control conditions in decreasing sleep onset latency and wake after sleep onset as well as increasing total sleep time. Also, the effectiveness of the SCT is comparable to several other psychological interventions that sometimes include instructions contrary to those proposed in the SCT. These results suggest that certain SCT instructions (i.e., reserve the bedroom for sexual activities and sleeping and getting out of bed after 10 to 15 minutes) seem to be the least optimal. Also, the results further support the hypothesis of cognitive or emotional activation regarding the mechanism of action of SCT. Further studies testing the effectiveness of different SCT instructions are needed to better understand the mechanism of action of SCT and to increase its effectiveness.
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L'expérience du rêve en thérapie cognitivo-comportementale auprès d'adultes souffrant d'insomnie : une étude qualitative

Rancourt, Christine 28 March 2022 (has links)
L'insomnie est un trouble du sommeil se manifestant par des difficultés d'endormissement ou de maintien du sommeil entrainant une détresse cliniquement significative chez ceux qui en souffrent. Il est démontré que les rêves des personnes souffrant d'insomnie tendent à être plus négatifs que ceux des bons dormeurs, ce qui amène à s'interroger sur la perception du rêve chez les individus atteints d'insomnie ainsi que leur besoin d'aborder ce sujet en thérapie. La présente étude qualitative s'est ainsi intéressée à l'expérience du rêve chez les personnes souffrant d'insomnie ayant effectué une thérapie cognitivo-comportementale. Cinq participants ont été recrutés dans une clinique du sommeil. Leur consentement a été obtenu pour consulter leurs réponses à l'Index de sévérité de l'insomnie pré et post-traitement, puis leurs agendas de sommeil deux semaines avant leur traitement et à la fin de celui-ci. Une entrevue individuelle a été réalisée et enregistrée de façon audio afin d'en analyser le contenu. Les résultats démontrent que les participants accordent peu d'importance à leurs rêves, même s'ils sont négatifs. Ils n'auraient pas considéré pertinent de discuter de leurs rêves en thérapie. Leur priorité était de traiter leurs difficultés de sommeil, mais ils seraient tout de même ouverts à discuter de leurs rêves si cela s'avérait pertinent à leur situation. Les motifs jugés acceptables pour parler des rêves sont : la présence de cauchemars, de détresse associée aux rêves, de rêves perturbant la qualité de sommeil et le fonctionnement diurne, puis l'analyse de rêves afin de comprendre la cause des difficultés sous-jacentes d'un individu. La compréhension présentée ici permet d'obtenir un aperçu préliminaire de la perception du rêve chez les personnes souffrant d'insomnie ainsi que de leurs besoins à cet égard. Les résultats démontrent que certaines personnes souffrant d'insomnie ne ressentiraient pas le besoin de discuter de leurs rêves en thérapie. / Insomnia is a sleep disorder manifested by difficulties in falling asleep or maintaining sleep resulting in clinically significant distress. Dreams of insomnia sufferers tend to be more negative than those of good sleepers. This raises questions about this population's perception of their own dreams and about the possible need to discuss them in therapy. The present study therefore investigated the experience of dreaming in insomnia sufferers who had completed cognitive-behavioral therapy for insomnia. A qualitative design was used. Five participants (three women and two men) were recruited in a sleep clinic. They consented to give access to the sleep diaries completed two weeks prior and at the end of their treatment and to the scores of the Insomnia Severity Index pre- and post-treatment. A semi-structured interview constructed by the research teams was administered to each participant and audio-taped for content analysis. The results show that despite the presence of negative dreams, participants did not consider their dreams important. They did not feel the need to discuss dreams with their therapist. The participants' treatment priority was to address their sleep difficulties. They would, however, be open to discuss dreams if it could be useful in their situation. Acceptable reasons for talking about dreams are the presence of nightmares, distress associated with dreams, dreams that interfere with sleep quality and daytime functioning, and the analysis of dreams to understand the cause of an individual's underlying difficulties. The understanding presented here provides a preliminary insight into the perception and experience of dreaming in this population. The results suggest that some individuals with insomnia do not need to discuss their dreams during CBT-I.

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