Les Hautes Steppes comportent un grand nombre de fortifications dont beaucoup ont été attribuées à l’époque byzantine. Parmi elles, de grandes forteresses ont livré des dédicaces renseignant sur leur statut officiel, mais, on rencontre également de très nombreux « fortins ». Devant ce corpus composé de constructions aux caractéristiques très variées, la sériation, selon des critères architecturaux notamment, suivie de la recherche de corrélations entre les séries, apparaissait comme la méthode la plus efficace pour arriver à des résultats probants. Seul a ensuite été poursuivi l’examen des séries pouvant raisonnablement être étudiées dans le contexte byzantin. La distribution géographique de chacune d’entre elle a été examinée et des analyses spatiales ont été réalisées grâce à l’outil SIG. Ce travail a permis la mise en évidence de plusieurs réseaux dont les schémas d’implantation évoluent avec le temps. Il semblerait qu’on soit passé de la forteresse symbole d’un pouvoir qui se voulait fort, s’appuyant sur des lignes de défense naturelles, à des réseaux de surveillance peut-être plus adaptés à la particularité des ennemis des Byzantins, les Maures, puis les Arabes, réputés très mobiles et, de ce fait, difficiles à contrôler. La nouvelle approche des réseaux qui est proposée met en lumière une vision un peu moins négative de l’Afrique byzantine. Il y avait certes de nombreux problèmes de sécurité, mais les représentants du pouvoir byzantin n’ont peut-être pas abandonné l’Afrique à son sort sans tenter d’apporter des solutions. / Tunisian High Steppes include a great number of fortifications. For many of them, a date in the Byzantine period was proposed. On few large ones, inscriptions indicating official status were found, but there are also numerous under-studied little « fortlets ». These constructions are quite different. A serial handling, based on architectural standards specifically, has been carried out. Only the series which can reasonably be attributed to the byzantine period have been examined in greater detail. Their geographical distribution has been studied and spatial analysis have been done, using a Geographical Information System (GIS). Thanks to this work, it is possible to identify successive networks. Their settlement plans seem to have changed, from the time when the fortress was considered as a power symbol and installed near natural lines of defense. It evolved to probably more adapted surveillance networks. Indeed, the Byzantine’s enemies were Moorish tribes and Arabs, known to be mobile people and considered hard to control. This new approach of fortifications networks highlights a less negative vision of Byzantine Africa. There were certainly great security problems, but Byzantine representatives doesn’t seem to have let Africans to their own without trying to bring solutions.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2014PA040234 |
Date | 25 October 2014 |
Creators | Lecat, Zénaïde |
Contributors | Paris 4, Baratte, François |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text, Image |
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