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Le développement professionnel pédagogique des enseignants-chercheurs : une exception française ? : contribution à la compréhension du phénomène sur base empirique / No title

Depuis peu la question de la pédagogie universitaire en général, et du développement professionnel pédagogique (DPP) des universitaires en particulier est une question d’actualité en France. Toutefois ce concept reste polysémique et protéiforme. Qui plus est, d’aucuns attribuent à la France une spécificité à propos de ce DPP.Cette recherche appréhende le concept par le prisme de trois dimensions : les pratiques pédagogiques que déclarent mettre en œuvre les universitaires, leurs conceptions à propos de ce qui constitue un « bon » et un « mauvais » cours et enfin les attentes et besoins qu’ils expriment pour se développer pédagogiquement. Ce travail se réalise via un dispositif méthodologique mixte qui combine démarches qualitative et quantitative, et interroge des enseignants universitaires de disciplines et années d’expériences variées. Tant à propos de leurs pratiques, que de leurs conceptions ou encore de leurs attentes et besoins, les répondants ne forment pas un groupe homogène et leur DPP s’avère pouvoir être abordé sous différents aspects. Nos résultats font le constat que les pratiques d’enseignement et les conceptions sont encore très majoritairement inscrites dans un modèle magistral et transmissif. Mais avec une prise en compte de l’apprenant. Ce qui conduit les enseignants à identifier un besoin de soutien au DPP, mais une difficulté à identifier ce qui pourrait concourir à le satisfaire. Ce DPP apparaît comme un processus solitaire qui s’exerce dans un « isolement pédagogique ».Nous revenons sur la possibilité d’une spécificité française. Laquelle ne peut être démontrée si on analyse uniquement l’axe «enseignants». Ce qui conduit à envisager des perspectives d’analyse situationnelle. / Recently, teaching and learning in higher education, Faculty and educational development (FED) in particular, have become topical issues in France. However, the concepts are polysemic and protean. Moreover, some argue that there is a French specificity about FED. This research approaches the FED concept from three angles: teaching practices, faculty beliefs on what constitutes "good" or "bad" teaching, and their stated expectations and needs for professional development. This work was carried out with a mixed methodology combining qualitative and quantitative approaches, based on a survey of 174 academics of the same university, distributed across disciplines and various lengths of teaching experience. On the three accounts of practices, beliefs or expectations and needs, the population of respondents is heterogeneous and their FED may be approached in different ways. Our results point out that their teaching practices and views still predominately refer to the transmission model of teaching, blended with a consideration for the learner. This leads them to identify a need for support towards FED, but with a difficulty to identify what might contribute to satisfy it. FED appears as a solitary process that takes place in a "pedagogical isolation." When contemplating a possible French specificity, we concluded that it could not be established from the only perspective of academics. This leads to consider the prospects of a contextual analysis.

Identiferoai:union.ndltd.org:theses.fr/2015DIJOL002
Date12 June 2015
CreatorsDemougeot-Lebel, Joëlle
ContributorsDijon, Morlaix, Sophie, Frenay, Mariane
Source SetsDépôt national des thèses électroniques françaises
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation, Text

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