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Église, gens d’Église et identité comtoise : la Franche-Comté au XVIIe siècle / Church, Church people and Franche-Comte identity : Franche-Comte in the 17th century

La Franche-Comté a connu des changements importants au cours du dix-septième siècle. Pendant la guerre de Dix Ans, version locale de celle de Trente Ans, elle perd la moitié de sa population. Elle se relèvera démographiquement grâce à une immigration française, savoyarde et lorraine. Au début du siècle elle était un état autonome au sein de la monarchie des Habsbourg. Besançon perd en 1654 son statut de ville libre d’Empire et son droit de siéger à la Diète. La Franche-Comté est réunie à la France en 1678 par le traité de Nimègue. La suppression des Etats de la province va déséquilibrer les institutions en favorisant l’absolutisme. Sur le plan ecclésiastique, le chapitre métropolitain perd son droit d’élire l’archevêque ; un indult de nomination est concédé à Louis XIV en 1698. Pendant un siècle et demi après le concile de Trente, la réforme du clergé et des fidèles va se déployer en étant soutenue par un élan religieux. L’année 1665 avec la fondation du séminaire de Besançon constitue un moment décisif. L’année suivante l’archevêque demande qu’une école primaire soit ouverte dans chaque village. Choisis par un concours, les curés deviennent suffisamment instruits pour enseigner leurs ouailles. / Franche-Comte went through significant changes in the seventeenth century. During the “10 Years War”, a local episode which was part of the “30 Years War”, it lost half its population, expanding subsequently through immigration from France, Savoy and Lorraine. At the beginning of the century it was an autonomous State under Hapsburg rule, but in 1654 Besancon lost its status as a “free town” and its right of a seat in Parliament. In 1678 Franche-Comté was re-united with France under the Treaty of Nijmegen. The abolition of the States of the province destabilized the institutions favouring absolutism. The Metropolitan Chapter lost the privilege of electing its Archbishop, this responsibility passing to Louis XIV in 1698. After the Council of Trent, the reform of the clergy and the followers increased and was carried away by a religious impulse. 1665 saw the founding of the Seminary of Besancon, a decisive moment because the following year the Archbishop called for primary schools to be opened in every village. Parish priests, who were to teach their flock, were selected by competition and were to be trained to carry out these duties.

Identiferoai:union.ndltd.org:theses.fr/2016PA040010
Date06 February 2016
CreatorsMoreau, Henri
ContributorsParis 4, Crouzet, Denis
Source SetsDépôt national des thèses électroniques françaises
LanguageFrench
Detected LanguageEnglish
TypeElectronic Thesis or Dissertation, Text

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