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On the semantics of embedded questions / La sémantique des questions enchâssées

Suivant la proposition de Tarski (1936), la sémantique vériconditionnelle associeà une phrase déclarative des conditions de vérité. Ainsi, comprendre le sens dela phrase “Il pleut”, c’est pouvoir dire après avoir regardé par la fenêtre si elle estvraie ou fausse. Toutefois, ceci ne permet de rendre compte que des phrases déclaratives,et pas des questions puisqu’aucune situation ne rendra jamais la question“Qui a appelé ce matin ?” vraie ou fausse. Hamblin (1973) propose la premièrethéorie des questions dans le cadre de la sémantique véri-conditionnelle, et proposede leur associer des conditions de résolutions, c’est-à-dire des ensembles deréponses. Comprendre le sens de la question “Qui a appelé ce matin ?” c’est alorssavoir que “Jean a appelé” est une réponse possible, tandis que “il pleuvait” n’enest pas une.Très rapidement, l’étude de la sémantique des questions s’est tournée versles questions enchâssées dans des phrases déclaratives (questions indirectes). Eneffet, il est beaucoup plus aisé de juger des conditions de vérité d’une phrasesdéclarative que des conditions de résolution d’une question. Or moyennant deshypothèses sur la sémantique des verbes enchâssant des questions (‘savoir’, ‘oublier’.. . ), on peut relier les conditions de vérité d’une phrase déclarative au sensde la question qu’elle enchâsse. Cette approche, proposée par Karttunen (1977), adonné lieu à une littérature théorique très riche. / Two important questions arise from the recent literature on embedded questions.First, Heim (1994) proposed that embedded questions are ambiguous betweena weakly and strongly exhaustive reading. Spector (2005) recently proposedan intermediate exhaustive reading as well. Second, adverbs of quantity such as’mostly’ can quantify over answers to an embedded questions (Berman, 1991). Ananalysis of this phenomena reveals an analogy between embedded questions andplural determiner phrases, and suggests a fine-grained structures for the denotationof questions (Lahiri, 2002).The first part of the dissertation consist of three psycholinguistic studies on theexhaustive readings of questions under ‘know’ in English, the acquisition of thesereadings under ‘savoir’ by French 5-to-6-ear-olds, and the properties of emotivefactivepredicates such as ‘surprise’. The second part presents a theory of embeddedquestions built on Klinedinst and Rothschild’s (2011) proposal to derive exhaustivereadings as implicatures, although it differs in the fine-grained structureit adopts for questions denotations in order to account for plurality effects as well.The theory solves problem raised by B. R. George (2013) and makes predictions fora larger range of sentences.

Identiferoai:union.ndltd.org:theses.fr/2016PSLEE006
Date24 March 2016
CreatorsCremers, Alexandre
ContributorsParis Sciences et Lettres, Chemla, Emmanuel
Source SetsDépôt national des thèses électroniques françaises
LanguageEnglish
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation, Text

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