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Contribution à la compréhension des mécanismes physiopathologiques des maladies de dépôts d'immunoglobulines monoclonales / Contribution in the understanding of monoclonal immunoglobulin deposition diseases pathophysiological mechanisms

Le plasmocyte représente le stade final de la différenciation lymphocytaire B. Il s’agit de la cellule productrice des immunoglobulines (Ig), ce qui en fait l’acteur majeur de la réponse immunitaire humorale. Toutefois, lors d’une prolifération plasmocytaire anormale, l’Ig produite en excès peut devenir pathogène pour l’organisme, s’agréger et conduire à une maladie de dépôt d’Ig monoclonales. Il existe une grande variété de ces maladies de dépôts dont la classification repose sur la nature des dépôts. Nous avons développé dans notre laboratoire un modèle murin pour l’une d’entre elle, la LCDD « Light Chain Deposition Disease », qui reproduit parfaitement les lésions rénales observées chez les patients. Nous montrons grâce à ce modèle qu’en supprimant la production de l’Ig pathogène, nous préservons la fonction rénale de nos souris. Nous montrons aussi grâce à des traitements réalisés avec des inhibiteurs du protéasome (IP) et par l’étude du transcriptome des PCs que ces cellules sont sensibilisées par l’Ig pathogène aux IP via une activation de la voie de réponse au stress du réticulum endoplasmique. Nous nous sommes également intéressés à un patient atteint d’une HCDD « Heavy Chain Deposition disease ». Les études moléculaires et les expériences in-vitro que nous avons réalisées à partir des prélèvements de ce patient nous ont permis de proposer un scénario expliquant la production d’une chaîne lourde tronquée par le clone plasmocytaire : l’apparition d’une mutation au niveau de la chaîne légère aurait conduit à la mutation de la chaîne lourde afin de surmonter un stress du réticulum endoplasmique et ainsi permettre la survie cellulaire. / The plasma cell represents the final stage of B-lymphocytes differentiation. It is the immunoglobulin (Ig) producing cell, making it the major player in the humoral immune response. However, during abnormal plasma cell proliferation, the Ig produced in excess can become pathogenic for the organism, aggregate and lead to a monoclonal Ig deposition disease. There is a wide variety of these deposition diseases whose classification is based on the nature of the deposits. In our laboratory, we have developed a mouse model for one of them, the Light Chain Deposition Disease (LCDD), perfectly reproducing the renal lesions observed in patients. We show by this model that by suppressing the production of the pathogenic Ig the renal function of our mice is preserved. Additionally, thanks to proteasome inhibitors (PI) treatment and plasma cell transcriptome studies, we prove that these cells are sensitized by the pathogen Ig to PI via the activation of the endoplasmic reticulum stress response pathway. We also studied a patient with Heavy Chain Deposition disease (HCDD). The molecular studies and in-vitro experiments carried out with the sample from this patient allowed us to propose a new scenario explaining the production of a truncated heavy chain by the plasma cell clone: the appearance of a mutation at the light chain level would led to the mutation of the heavy chain, in order to overcome the endoplasmic reticulum stress and thus allowing cell survival.

Identiferoai:union.ndltd.org:theses.fr/2019LIMO0014
Date15 May 2019
CreatorsBender, Sebastien
ContributorsLimoges, Jaccard, Arnaud, Sirac, Christophe
Source SetsDépôt national des thèses électroniques françaises
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation, Text

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