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Effets principaux et modérateurs de l'écart de perception de la prévalence de la consommation de cannabis à l'école sur la consommation et les méfaits attribués à l'adolescence

La majorité des adolescents québécois auront consommé une substance psychoactive avant la fin de leurs études secondaires. Parmi les facteurs ayant une influence sur cette consommation, on retrouve les normes sociales, dont les normes descriptives. Ce mémoire vise à évaluer l’impact des normes descriptives du milieu scolaire sur les comportements d’usage de cannabis chez les adolescents québécois, ainsi que sur les méfaits attribués à cette consommation. Cette étude examine les liens entre l’écart de perception de prévalence de consommation de cannabis au sein d’une école et la consommation ainsi que les conséquences attribuées à cet usage par les élèves. De plus, elle examine le rôle modérateur des écarts de perception de la prévalence de consommation sur la progression de la consommation, ainsi que sur le lien entre la consommation de cannabis en secondaire 4 et des conséquences attribuées à cette consommation un an plus tard. Provenant de la Stratégie d’Intervention Agir Autrement, l’échantillon de cette étude est constitué de 1601 élèves suivis de secondaire 2 à secondaire 5. Des analyses de régression logistique multinomiale ont été conduites et ont montré que plus les élèves surestiment la prévalence de consommation de cannabis au sein de leur école, plus ils ont de chance de consommer du cannabis et d’attribuer des conséquences négatives à leur consommation un an plus tard. Les résultats ont également montré un effet modérateur positif de l’écart de perception de la prévalence sur la progression de la consommation de cannabis de secondaire 4 à 5, spécifiquement chez les élèves ayant une faible consommation en secondaire 4. Finalement, les résultats ont montré un deuxième effet modérateur de l’écart de perception de prévalence, celui-ci sur le lien entre la consommation de cannabis en secondaire 4 et l’attribution de conséquences négatives à cette consommation un an plus tard. Précisément, les élèves ayant une faible consommation et qui surestiment la prévalence de consommation de cannabis au sein de leur école auront plus de chance d’attribuer plusieurs méfaits à leur consommation en secondaire 5 que d’en attribuer aucun. Par contre, les élèves ayant une consommation de cannabis élevée en secondaire 4 ne rapportent pas plus ni moins de conséquences selon leur estimation de prévalence. Les implications de ces résultats sont discutées. / Substance use in adolescence is a relatively common behavior. By the end of high school, a majority of Quebec teenagers will have experimented with psychoactive drugs or alcohol. Among the multiple factors influencing substance use are the social norms, namely the descriptive norms. This study evaluates the impact of the misperception of descriptive norms within the school context on marijuana use and its related consequences. Specifically, this study examines the relationship between the misperception of prevalence of cannabis use within a high school and the actual use of marijuana and its attributed related consequences. It also examines the moderating role of misperception of cannabis use prevalence on the progression of marijuana usage, and on the relationship between cannabis use in 10th grade and its attributed consequences a year later. Using data from the New Approaches, New Solutions intervention strategy, 1601 high school students were followed from grade 8 through grade 11. Multinomial logistic regression analyses were conducted and have indicated that the more the students overestimate the prevalence of cannabis use, the more chances they have to use marijuana themselves and attribute negative consequences to their cannabis use a year later. Results have also shown a moderating effect of the misperception of prevalence of cannabis use on the progression of marijuana use from grade 10 to 11, particularly with the students using marijuana occasionally in grade 10. Results also indicate a moderating effect of the misperception of prevalence of school wide cannabis use on the relationship between marijuana use in grade 10 and attributed consequences a year later. Specifically, students using marijuana occasionally and who overestimate the prevalence of cannabis use by their school peers will have more chances of attributing more than three consequences to their drug use in grade 11 than to attribute no harm to it whereas students who use marijuana frequently in grade 10 do not attribute consequences in accordance with their estimation of the prevalence of cannabis use by their school peers. Clinical implications of these findings are discussed.

Identiferoai:union.ndltd.org:umontreal.ca/oai:papyrus.bib.umontreal.ca:1866/10722
Date04 1900
CreatorsMaguire-Lavigueur, Joëlle
ContributorsFallu, Jean-Sébastien
Source SetsUniversité de Montréal
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypeThèse ou Mémoire numérique / Electronic Thesis or Dissertation

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