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Shame displays : beneficial or not?

La survie de nos ancêtres dépendait grandement de leurs relations sociales. Selon une approche évolutionniste, la fonction de la honte est de réduire les risques de perdre en valeur sociale. Cependant, d’autres théories maintiennent que la honte n’est pas fonctionnelle : elle est liée à un mauvais ajustement psychologique (ex., dépression et agressivité). Il est supposé que les deux théories puissent être réconciliées sous un acompte fonctionnel : être honteux peut être avantageux dans certains contextes (quand une transgression est commise), et peut être couteux dans d’autres (en absence de transgression). Les participants (n = 294, Mâge = 42, ÉT = 13.423) sont assignés au hasard à une vignette décrivant soit un acteur commettant une transgression (ex., voler de l’argent ou insulter un collègue) ou aucune transgression, puis ils voient une photo de l’acteur montrant soit de la honte ou aucune émotion. Ensuite ils évaluent l’acteur sur 17 items incluant des traits désirables (amical) et des traits indésirables (égoïste). Suite à une analyse factorielle exploratoire, les items sont regroupés sous deux dimensions (évaluation bénigne et absence de traits indésirables) afin de simplifier les analyses statistiques. L’hypothèse n’est pas soutenue : les acteurs honteux reçoivent des scores plus bas sur l’évaluation bénigne et l’absence de traits indésirables indépendamment de la présence ou absence d’une transgression. Cependant, des analyses supplémentaires suggèrent que les conséquences de montrer de la honte sont plus complexes. Davantage de recherches sont nécessaire afin d’examiner si exprimer de la honte est encore fonctionnel aujourd’hui. / Our ancestors’ survival greatly depended on their social relationships. According to an evolutionary perspective, shame’s function is to reduce the likelihood of losing social value in the eyes of fellow group members; however, certain accounts hold that shame may not be functional: it is related to psychological maladjustment (ex., depression and aggression). It is hypothesized that the two views are not conflicting; they can be reunited under a functional account. In other words, being shameful is beneficial under certain conditions (when a transgression is known to others) and costly under other conditions (when no transgression has been committed). Participants (n = 294, Mage = 42, SD = 13.423) were randomly assigned to read a vignette describing a transgression (stealing money or insulting a colleague) or no transgression, then exposed to a photo of an actor displaying either shame or no emotion, and then they rated the actor on 17 items including desirable traits (ex., friendly) and undesirable traits (ex., selfish). Through an exploratory factorial analysis, items were grouped into two factors (benign evaluations and absence of undesirable traits) in order to simplify statistical analyses. The hypothesis was not supported: shameful actors received lower scores on benign evaluations and absence of undesirable traits regardless of the presence or absence of a transgression. However, further analyses indicate that the consequences of displaying shame are more complex. These results suggest more research is necessary to examine whether the shame display remains functional today.

Identiferoai:union.ndltd.org:umontreal.ca/oai:papyrus.bib.umontreal.ca:1866/24396
Date07 1900
CreatorsLeroux, Alexie
ContributorsSznycer, Daniel
Source SetsUniversité de Montréal
LanguageEnglish
Detected LanguageFrench
Typethesis, thèse

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