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Mieux vaut prévenir et guérir : la réaction du public envers la posture de cyber-résilience des entreprises après un vol de données

Les recherches montrent que les clients ne prennent guère de mesures pour se protéger des crimes qui peuvent découler d’une brèche de renseignements confidentiels au sein d’une entreprise. Plutôt, ils considèrent que la firme — hébergeuse de leurs informations personnelles — a la responsabilité absolue en matière de la confidentialité continue de leurs données. Les commerces qui manquent de protéger adéquatement les informations clients risquent en contrepartie de subir des torts réputationnels ruineux. Cela dit, peu de travaux explicatifs sont effectués sur la résilience des entreprises face à la réaction négative du public après un vol de données. Ainsi, une étude expérimentale basée sur des vignettes de cas a été menée à l’aide du modèle de la victime « idéale ». Les mises en situation illustrent : (1) une entreprise victime décrite comme ayant une forte posture de cyber-résilience ; (2) une entreprise victime décrite comme ayant une faible posture de cyber-résilience. Un échantillon final de 664 participants a été aléatoirement affecté à l’une des deux conditions expérimentales principales. Les résultats révèlent que, comparativement à une faible posture de cyber-résilience, une bonne posture de cyber-résilience minimise les attitudes négatives des clients et favorise leurs intentions comportementales positives vis-à-vis la firme victime. À la lumière de ces résultats, la cyber-résilience, qui a principalement fait l’objet d’une attention conceptuelle, acquiert un fondement empirique. Par ailleurs, ce projet de recherche contribue plus généralement au développement de la victimologie des entreprises. / Research shows that customers take few measures to protect themselves from crimes that may follow data theft at a business. They rather consider that the firm—the host of their personal information—holds exclusive responsibility over the continued confidentiality of their data. Companies that fail to properly secure customer information may, in return, risk experiencing ruinous reputational harm. That said, little explanatory research is done on the resilience of businesses to negative public reaction after data theft. Consequently, a vignette-based experimental study was conducted using the “ideal” victim model. The scenarios feature: (1) a breached business described as having a strong cyber-resilience posture; (2) a breached business described as having a weak cyber-resilience posture. A final sample of 664 participants was randomly assigned to one of the two main experimental conditions. Results reveal that compared to a weak cyber-resilience posture, a good cyber-resilience posture minimizes negative customer attitudes and promotes positive customer behavioural intentions towards the company. Considering these results, cyber-resilience, which has mainly received conceptual attention, gains empirical support. Furthermore, this research project contributes more broadly to the evolution of the victimology of businesses.

Identiferoai:union.ndltd.org:umontreal.ca/oai:papyrus.bib.umontreal.ca:1866/26472
Date08 1900
CreatorsToma, Traian
ContributorsDécary-Hétu, David, Dupont, Benoît
Source SetsUniversité de Montréal
Languagefra
Detected LanguageFrench
Typethesis, thèse
Formatapplication/pdf

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