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Institutionnalisation de la lutte contre les violences sexistes et sexuelles en France : état des lieux contemporain

L’objectif de ce mémoire est double : mesurer et expliquer l’éloignement apparent entre les associations de lutte contre les violences sexistes et sexuelles et l’État français, et participer au débat, plus large, sur le concept d’institutionnalisation des mouvements sociaux.
Depuis une dizaine d’années, en France, les prises de position gouvernementales vont dans le sens d’une plus grande importance donnée à la lutte contre les violences de genre, à travers, entre autres, le développement d’un arsenal législatif conséquent, la mise en place de stratégies et de plans interministériels, ou encore l’attribution du label « grande cause nationale » à cet enjeu. Pour autant, le manque de transparence et l’insuffisance des moyens déployés sont inlassablement décriés par une pluralité d’actrices et d’acteurs, à la fois au sein et en dehors des institutions.
En mobilisant des données budgétaires et financières couplées à des entrevues auprès de représentantes associatives et institutionnelles, il s’agit donc d’analyser les liens contemporains entre les différents paliers de l’administration et deux associations historiques, le Collectif Féministe Contre le Viol et la Fédération Nationale Solidarité Femmes. / The aim of this thesis is twofold. First, to measure and explain the apparent distance between associations fighting against sexist and sexual violence and the French state. Second, to participate in the wider debate on the concept of institutionalisation of social movements.
For the past ten years or so, government positions have been moving in the direction of a greater importance given to the fight against gender based violence, mainly through the development of a substantial legislative arsenal, the implementation of interministerial strategies and plans, and the awarding of the label 'major national cause' to the issue. However, the lack of transparency and the inadequacy of the resources used are constantly being criticized by several actors, both within and outside institutions.
By mobilizing budgetary and financial data combined with interviews with associative and institutional representatives, the objective is to analyse the contemporary links between the different levels of the French administration and two historical associations, namely the Collectif Féministe Contre le Viol and the Fédération Nationale Solidarité Femmes.

Identiferoai:union.ndltd.org:umontreal.ca/oai:papyrus.bib.umontreal.ca:1866/28514
Date12 1900
CreatorsDamois, Alexia
ContributorsDufour, Pascale
Source SetsUniversité de Montréal
Languagefra
Detected LanguageFrench
Typethesis, thèse
Formatapplication/pdf

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