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L’habitat participatif au prisme de ses acteurs : une analyse des mécanismes d’institutionnalisation et des effets relationnels appuyée sur deux opérations lilloises / Cohousing through the prism of its actors : an analysis of institutionalisation mechanisms and relational effects based on two Lille operationsMagnier, Jeoffrey 12 December 2018 (has links)
Cette thèse porte sur le processus d’institutionnalisation de l’habitat participatif, mettant en question la conjonction d’intérêt des acteurs associatifs et politiques qu’il connait depuis le début des années 2010. Ces initiatives citoyennes, apparues vers le milieu des années 2000 sous des appellations diverses, se sont unifiées sous le vocable « habitat participatif » en 2010, manifestant ainsi la volonté d’apparaitre en un mouvement unique et revendicatif de valeurs sociales et environnementales accrues par rapport au parc de logement traditionnel. Ces opérations ne sont cependant pas les premières du genre avec des formes proches de projets émergeants dès la fin des années 1970, jusqu’au milieu des années 1990 sous des appellations diverses, guidés par l’action collective : habitat groupé autogéré, habitat groupé ou encore habitat partagé. Au-delà de la différence générationnelle, ce travail met l’accent sur les mécanismes de transformations temporels, sociaux et politiques du mouvement de l’habitat participatif, ainsi que sur leurs effets sur les acteurs impliqués. Durant cinq ans, l’étude s’est nourrie d’une enquête sur deux opérations de la Métropole Lilloise ayant émergé dans ces deux contextes historiques, permettant ainsi d’alimenter les analyses fondées sur une méthodologie qualitative variée (entretiens, observations, analyse documentaire). Pour mieux caractériser les opérations françaises et leurs évolutions, le choix a été fait de les mettre en perspective avec les exemples du Danemark et du Canton de Genève. S’inscrivant dans une sociologie de la ville, avec une orientation théorique et méthodologique inspirée par l’interactionnisme sans pour autant s’y enfermer, la thèse propose une analyse historique et thématique de la genèse de la construction allant des implications historiques du vivre ensemble et de la conception du commun, à la construction associative à travers les décennies. Le détour génésiaque s’offre ainsi comme un préalable indispensable pour comprendre les mécanismes d’action et leurs effets sur les acteurs politiques et professionnels dont les pratiques et les usages sont ancrés dans un monde où l’habitant reste souvent une figure mineure de la participation. C’est l’habitant-acteur qui fait l’objet du dernier axe de ce travail, dans la dimension individuelle, mais également collective : d’une part pour saisir les motifs d’implication dans ces projets alternatifs de long-terme, d’autre part, pour mettre en lumière les modifications induites dans la vision et les pratiques habitantes. / This thesis is based on the inclusion of cohousing, since the early 2010, in a process of institutionalization in which the interests of associative and political actors converge. These city initiatives, which appeared in the mid-2000s under various names, were unified under the term "habitat participatif" in 2010, thus demonstrating the will to appear as a single movement representing greater social and environmental values compared to the traditional housing stock. However, these operations were not the first of their kind with similar collective projects emerging from the late 1970s until the mid-1990s under various names: self-managed group housing, grouped housing or shared housing. Beside the generational difference, this work focuses on the mechanisms of temporal, social and political transformations of the cohousing movement, as well as their effects on the actors involved. For five years, the study was based on two Lille Metropole operations that emerged in these two historical contexts, thus making it possible to study the results of a varied qualitative analysis. To strengthen the approach and to highlight evolution patterns, I put the French case into perspective with the examples of Denmark and the Canton of Geneva. Guided by the principles of urban sociology and by interactionism, without strictly sticking to them, I first develop the theoretical and methodological framework of this research. Then I move on to make a historical and thematic analysis of the genesis of construction, ranging from the historical implications of living together and the conception of the common, to associative construction over the decades. I believe that a detour in the genesis of this phenomenon is an essential prerequisite to understand the mechanisms of action and their effects on political and professional actors, whose practices and uses are rooted in a world where the inhabitant is often only a minor figure. The inhabitant actor is the ultimate object of analysis of this work, in both an individual and a collective dimension. This is mainly done, on the one hand, to grasp the reasons to get involved in these alternative long-term projects and, on the other hand, to highlight the changes induced in the vision and the living practices.
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Institutionnalisation de l'activité de recherche à travers le cas du programme cadre de recherche et de développement technologique de l'Union européenne / Institutionnalization of research activity within the European Union's framework programme for researchKustosz-Cambier, Isabelle 04 December 2012 (has links)
L’objet de cette thèse est d’analyser comment le programme-cadre de recherche et de développement technologique de l’Union européenne institutionnalise l’activité de recherche selon un référentiel gestionnaire qui impose ses normes à plusieurs niveaux jusqu’à les diffuser aux niveaux infracommunautaires. Nous utilisons pour ce faire trois concepts qui nous permettent de mobiliser successivement trois catégories d’acteurs. Le concept d’instrumentation publique nous permet dans un premier temps de recourir à une approche macro qui consiste à analyser comment et dans quels buts les « faiseurs de politiques » communautaires élaborent le programme-cadre de RDT et instaurent de ce fait une conception utilitariste du rapport « science et société » qui se traduit par la mise en place d’outils techniques contraignant et sélectionnant les communautés de recherche. Le concept d’institutionnalisation nous permet dans un deuxième temps d’étudier les processus d’isomorphisme qui expliquent pourquoi les opérateurs intermédiaires du PCRDT (Etats membres, régions, groupements d’opérateurs publics de recherche) justifient, voire reproduisent l’instrument et participent par conséquent à l’uniformisation des politiques de programmation et de gestion de la recherche publique, là où des approches différenciées s’avèrent légitimes. Enfin, le concept de régulation nous permet d’atteindre le niveau micro que constitue le déploiement de l’instrument sur le terrain par les communautés de recherche et chercheurs eux-mêmes. Nous dévoilons alors les stratégies induites et les formes d’acceptation qui motivent leur participation à l’instrument en dépit des contraintes organisationnelles et axiologiques qu’il leur impose. / The aim of this thesis is to analyse how the EU’s Framework Programme for research leads to the institutionalization of research activities, imposing management tools and consequently a powerful pattern on the design of public research policies. The result of this institutionalization is that levels of governance are affected beyond the European level. This analysis uses three concepts to consider successively three kinds of actors involved in this FP. The first concept is public policy instrumentation at the macro level. I explain how and why European policy makers offer the FP and how this establishes a particular way to bind science and society. I argue that this utilitarian binding favours technical tools which force research communities to adapt. Institutionalization is a concept which allows us to understand the isomorphism which encourages intermediate operators (Member states and sub-national actors, such as regional authorities and public research organizations) both to legitimize and to reproduce this instrument. In doing so, they contribute to the standardization of programing and funding research policies. Finally, by using the regulation concept, the micro level can be analysed within which the FP is implemented by research communities and individual researchers themselves. I show how organizational constraints and values conflicts are overcome and the leading to effects on strategic actions and particular forms of acceptance.
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Sociologie des arbitres de football en France : singularités d’un groupe en construction / Sociology of soccer referees in France : peculiarities of a group under constructionLe Tiec, Lucie 21 September 2018 (has links)
Le développement du football, en imposant l’instauration d’une autorité neutre susceptible de garantir l’ordre et l’équité des matchs, contraint les dirigeants du football français à intégrer une figure singulière dans leur organisation : celle de l’arbitre. Reposant sur une analyse d’archives, des entretiens et une immersion de 10 années dans le milieu de l’arbitrage dont 4 en observation participante, cette thèse retrace le processus d’un siècle de structuration et d’administration de l’arbitrage du football en France ayant conduit à l’émergence d’un groupe des arbitres de football traversé par des logiques antagonistes. Le processus d’institutionnalisation et de régulation interne de la pratique permet aux arbitres de revendiquer une position spécifique, d’acquérir une légitimité et une reconnaissance sociales. A travers l’élaboration d’un cadre fortement normatif et d’un dispositif de socialisation processuel, l’institution peut compter sur des arbitres convaincus de leur utilité sociale et disposés à exercer l’autorité pour imposer leur décision, tout en faisant preuve de docilité et d’obéissance à l’égard des dirigeants de la Fédération française de football. Le travail d’unification et de représentation effectif et nécessaire à la formation du groupe s’avère, en revanche, impuissant à empêcher les clivages en son sein. La segmentation s’intensifie à mesure que l’arbitrage s’institutionnalise et que la professionnalisation est prise en charge. L’homogénéisation du groupe est faible. Cette différenciation interne fait naître une divergence d’intérêts a priori communs aux arbitres et entraîne une segmentation associative et même syndicale déterminante dans l’élaboration récente du statut juridique des arbitres. En dépit du travail de définition sociale dont le groupe fait l’objet, la diversité des arbitres représentés, semble entraver son existence. / The development of soccer, imposing the establishment of a neutral authority likely to ensure order and equity in the matches, forces the leaders of the French soccer organization to integrate a singular figure to their organization : the referee. Based on an analysis of archives, interviews and ten-year of referee career - four-year ethnographic immersion among referees -, this doctoral thesis describes the structuring and organizational process during one century in the environment of French referees leading to the emergence of a social group crossed by opposed logics. The process of institutionalization and internal regulation of the practice allows the group to claim a specific position, to acquire a social legitimacy and a social recognition. Through the preparation of a strongly normative framework and a device of socialization, the institution can count on convinced referees, believing in their social utility, and ready to use their authority to be firm, but docile and obedient towards the FFF leaders. However, the actual and vital work of unification and representation for the formation of the group turns out to be powerless to prevent divisions within it. The more it is institutionalized and professionalized, the more its segmentation increases. The homogenization group is weak. This internal differentiation creates a difference of interests a priori common to the group and causes a crucial associative and even labour segmentation for the recently developed referees legal status. In spite of the work that has been conducted to socially define the group, the diversity of referees, seems to be under permanent threat of implosion.
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S'engager pour les étrangers : les associations et les militants de la cause des étrangers dans le Nord de la France / To be involved for foreigners : associations and activists of the foreigners cause in Northern FrancePette, Mathilde 13 November 2012 (has links)
Cette thèse a pour objet la cause des étrangers dans le Nord de la France et l’envisage comme un espace d'engagement dans lequel se rencontrent des associations et des militants qui coopèrent ou s’opposent. L’enquête a été menée dans la métropole lilloise de janvier 2009 à juin 2012, par observations, entretiens, questionnaires et analyse d'archives. La thèse étudie d’abord les associations en mettant l'accent sur leurs modes d'action et sur les relations entretenues par les militants avec l'État. Elle se consacre ensuite à l'engagement individuel et aux évolutions du militantisme de la cause des étrangers. Les dispositions à l'engagement, issues de la socialisation des individus, apparaissent comme des éléments explicatifs des trajectoires personnelles. L'étude des ressorts de l'engagement, de ses logiques et de ses justifications permet de caractériser l'espace de la cause étudiée et de définir trois profils de militants : les chrétiens de gauche, les philanthropes et les militants d'extrême-gauche. Enfin, l'étude du travail militant révèle dans quelle mesure les pratiques militantes et les relations entre les associations et l'État sont marquées par des tendances à la juridicisation, à la professionnalisation, à la salarisation et à la formalisation, évolutions qui sont constitutives d'un processus d'institutionnalisation du monde associatif et militant. La thèse rend compte ainsi de la construction de la cause des étrangers, de son espace, des pratiques militantes qui la caractérisent et des logiques de l'engagement des militants qui s'y consacrent. Ce travail se présente comme une contribution à la sociologie de l'engagement et du militantisme. / This PhD dissertation focuses on the cause of foreigners in the North of France, this cause being seen as a space of involvement where activists and associations meet, work together or confront each other. Fieldwork was conducted in Lille and its surroundings from January 2009 to June 2012. It was based on direct observations, interviews, questionnaire as well as archives analysis. First, the dissertation focuses on associations by putting the stress on their types of actions and the links and relations existing between activists and the State. Then, it deals with the individual involvement and the changes in activism in the cause of foreigners. Predispositions to involvement come from individuals’socialization and contribute to explain the path in life. The analysis of the motives and forms of involvement leads me to define the space of the cause studied and three types of activists: left-wing christians, philantropists and leftists. Finally, the analysis of the activist work reveals to what extent the activists’ practices and the relations between the associations and the State are shaped by several trends which are typical of a process of institutionalization of the non-profit and activist world: associations tend to have a more legal, professional, formal type of action and organization. The dissertation describes the making of the cause of foreigners, of its space, of activists’ practices and the logics of activists’ involvement. This work is more broadly a contribution to the sociology of involvement and activism.
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Entre subversion et gouvernementalité : le droit d’expression collective des personnes détenues en France (1944-2014) / Between subversion and governmentality : Inmates’ right to collective expression in France (1944-2014)Charbit, Joël 11 October 2016 (has links)
Cette thèse prend pour objet l’institutionnalisation d’un droit d’expression collective des personnes détenues en France. Elle repose sur l’articulation entre une démarche sociohistorique centrée sur l’émergence de l’enjeu d’une participation des détenus à la gestion carcérale et une enquête de terrain par entretiens, observations et analyse de corpus documentaires menée entre 2011 et 2014 dans trois établissements pénitentiaires français. Cette institutionnalisation est tout d’abord envisagée comme le prolongement d’une double histoire, réformatrice et subversive, de l’implication des prisonniers dans la gestion de certains aspects de la détention au cours la seconde moitié du XXème siècle. Cette double histoire est abordée à travers le croisement entre recherches de modes alternatifs de gestion de la détention et auto-organisation des prisonniers sous les formes associative et syndicale. La thèse analyse ensuite l’émergence et la trajectoire de l’expérimentation administrative « droit d’expression collective des personnes détenues » entre 2010 et 2011 afin de dégager les logiques d’action mises en œuvre par les acteurs impliqués, au niveau national ou local, dans la promotion, la critique et le fonctionnement de dispositifs participatifs expérimentaux. Enfin, en analysant la contribution de ces dispositifs à la production de l’ordre en prison et les relations de pouvoir qu’ils impliquent, cette étude souligne la manière dont la mise en participation de la « vie quotidienne » en prison exprime une forme de gouvernementalité carcérale spécifique. Ce travail se présente ainsi comme une contribution à l’étude des transformations contemporaines de l’enfermement. / This dissertation focuses on the institutionalization of inmates’ right to collective expression in France. The research brings together two complementary perspectives: a sociohistorical account of the issue of prisoners’ participation in prison management and a field research (based on interviews, direct observation and data collection) conducted in 2011–2014 in three French prisons. First, this institutionalization is identified as the contemporary extension of a dual historical process, both reformist and subversive, of prisoners’ involvement in certain aspects of prison management since the second half of the 20th century. The investigation of this dual historical process leads to a distinction between the search for alternative methods of prison management and prisoners’ self-organization through association and unionization. Secondly, the dissertation analyzes the emergence and trajectory of the “inmates’ right to collective expression” policy experiment in 2010–2011. It highlights the various rationales of the main protagonists of this experiment at both national and local levels, whether they supported, criticized or became involved in the implementation of this experiment. Lastly, the study of the power relations in the implementation of this policy and the analysis of how it contributed to the production of order highlight the ways in which inmate participation in the management of certain aspects of their “daily life” entails a specific form of prison governmentality. As such, this dissertation contributes to the understanding of the contemporary prison system and its transformations.
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Facteurs de risque associés à la présence en institution de santé pour les personnes âgées faisant face à des incapacités au CanadaTrottier, Helen January 1999 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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L’institutionnalisation des pratiques organisationnelles : le cas du diagnostic en psychiatrie / The institutionalization of organizational practices : the case of psychiatric diagnosisBazin, Yoann 05 October 2011 (has links)
Cette thèse étudie le phénomène d’institutionnalisation des pratiques organisationnelles avec pour terrain d’observation le diagnostic en psychiatrie. Fondamentalement attaché à l’organisation comme objet d’étude, nous chercherons à répondre à une question de recherche qui y est profondément ancrée : Quels sont les phénomènes organisationnels qui participent de l’institutionnalisation des pratiques au quotidien ? Notre travail aura alors pour ambition de se confronter à trois difficultés principales : théorique, épistémologique et empirique. Dans un premier temps, il s’agira de clarifier conceptuellement la notion de pratique organisationnelle. En effet, si le practice turn est maintenant déjà bien engagé en Sciences de gestion, nous sommes encore loin d’une théorie qui, sans être unifiée, aurait au moins posé une définition claire de son concept central. Nous proposerons une revue de littérature problématisée des travaux portant sur la pratique qui posera l’institutionnalisation comme leur acte de naissance. Cela débouchera sur une grille de lecture de ces manières de faire instituées que sont les pratiques. Dans un deuxième temps, il nous faudra nous confronter à une difficulté épistémologique. La pratique, objet d’étude classique en anthropologie comme en sociologie, est un élément de la vie sociale qu’il est complexe de saisir au travers des catégories théoriques classiques. Il faudra interroger plus encore la notion de pratique pour comprendre comment sortir de l’impasse épistémologique que constitue le projet de construction d’une théorie de la pratique. Nous verrons en quoi c’est une théorie de la logique pratique qui sera notre véritable projet, et plus particulièrement l’origine historique de cette pratique et sa transmission quotidienne. Dans un troisième temps, il s’agira d’aborder le terrain d’observation fort de toutes ces exigences. Au-delà des difficultés classiques de l’étude empirique, c’est la restitution d’une compréhension pratique fine, fruit de plusieurs mois d’immersion, qu’il faudra être capable de transmettre. Afin de laisser au terrain son foisonnement et de ne pas le réduire à un ensemble d’observations directement capturées dans un cadre théorique, nous ferons le choix d’une synthèse scénarisée qui condensera quatre semaines de la vie du service. C’est une solution stylistique qui nous permettra de rendre compte d’un terrain débordant toujours le prisme particulier qui est le nôtre : l’institutionnalisation des pratiques organisationnelles. / This PhD thesis analyses the institutionalization of organizational practices with the psychiatric diagnostic as a field of study. Fundamentally attached to the organization as an empirical object, we will try to answer a research question deeply rooted in it: what are the organizational phenomenons involved in the daily institutionalization of practices? Our work will tackle three mains issues: theoretical, epistemological and empirical.In a first time, we will clarify the concept of organizational practice. If the practice turn is now well engaged in Organization Studies, scholars are still far from a theory that would have given a clear definition of its central concept. We will provide a review of the literature on practice that considers the process of institutionalization as its birth. This will lead to a grid analyzing the multiple institutionalized ways of doing that are practices.In a second time, we will address an epistemological issue. Practices, classical empirical objects in sociology and anthropology, are central elements of the social life that cannot be easily captured through classical theoretical categories. We will have to go further in the concept in order to get out of the epistemological dead-end that the elaboration of a theory of practice is. In fact, it is a theory of practical logic that will be our real project, and precisely, the historical origins of this practice and its daily transmission.In a third time, we will face our field study loaded with these requirements. Behind classical methodological difficulties, it is the restitution of a fine-grained practical understanding produced by several months of immersion that will be challenging. In order to respect the field’s abundance and to not reduce it to a series of observations seen through a theoretical lens, we choose to present a scenarized synthesis that will condense our six-months study into a four-weeks story of a psychiatric department in a teaching hospital. This stylistic solution will allow us to account for a field that always overwhelms our perspective: the institutionalization of organizational practices.
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Appropriation des technologies et gestion de la performance sportive : sujet d'étude : le rugby professionnel en France / Technologies’ appropriation and sport performance management : professional rugby in FranceGuyot, Benoit 16 November 2017 (has links)
L’histoire de l’institutionnalisation du rugby en France a entraîné ce sport vers l’établissement d’un ensemble de règles permettant de définir, et donc de rendre possible, la pratique. Ces règles portent essentiellement sur le jeu, l’établissement d’un classement mais aussi les statuts des clubs, ainsi que leurs interactions. L’institutionnalisation du rugby s’est effectuée au gré d’importantes mutations que sont, la création de fédérations mais aussi, et depuis 1995, le passage au professionnalisme. Après un siècle à s’être fermement opposée à l’idée que le rugby puisse basculer dans l’ère d’une pratique associée à la profession, les institutions en place ont finalement cédé face à la pression grandissante des acteurs (médias, sponsors et joueurs) en demande de « professionnalisation ». L’enjeu d’une telle mutation est que le rugby puisse enfin être considéré comme activité économique à part entière. La professionnalisation a entraîné les acteurs à ne plus considérer l’activité sportif « rugby » de la même manière. Autrefois profondément ancré dans l’amateurisme, le rugby est aujourd’hui devenu un support essentiel à la « production spectacle » rémunératrice. Les structures sportives se sont adaptées au professionnalisme en adaptant leurs statuts mais aussi et surtout en définissant leur nouveau « business model ». Dans le cadre de l’analyse de la stratégie des clubs, la maximisation de la performance sportive, impactant l’institution du classement auquel se rattache le club, est un élément clé. Les clubs, dans un souci d’optimisation de leur business model, ont progressivement intégré l’utilisation des outils technologiques et l’exploitation des données qui en découlent. Ce travail tente d’analyser les facteurs d’adoption et d’appropriation des technologies dans le cadre de la performance des clubs, au sein du championnat élite en France : le Top14. / The history and institutionalisation of rugby in France has led to the establishment of a set of rules that make it possible to define, and thus make possible, the practice of rugby. These rules focus on the game, the establishment of a ranking, but also on the status of clubs and their interaction. The institutionalisation of rugby has made it possible for major changes in the way rugby is played, with the creation of federations and the transition into professionalism in 1995. After a century of resolute opposition to the idea that rugby could shift into an era of professional practice, the institutions in place finally accepted the need to change from the growing pressure from players (media, sponsors and players) to professionalise. The challenge of such a change is that rugby can finally be considered as an economic activity in its own right. Professionalisation has led to players no longer considering "rugby" in the same way. Formerly deeply rooted in amateurism, rugby has now become an essential support for a profitable entertainment product. The sports structures have adapted to professionalism by adapting their statutes but also, above all else, by defining their new business model. In analysing club strategy, maximizing sports performance is a key element, impacting the ranking institution to which the club belongs. The clubs, in an effort to optimize their business model, have gradually integrated the use of technological tools and the exploitation of the resulting data. This work attempts to analyse the factors of adoption and appropriation of technology in the context of club performance, within the elite league in France: the Top14.
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Au-delà de l'instrumentalisation: une nouvelle identité pour le tiers secteur en France?Galarneau, Marilène 08 1900 (has links)
Ce mémoire porte sur la constitution du tiers secteur français en tant qu’acteur social et politique. Dans de nombreux pays, les relations entre l’État et les organismes mutualistes, coopératifs et associatifs de la société civile (un ensemble hétérogène qu’on appelle ici le « tiers secteur ») ont été récemment formalisées par des partenariats. En France, cette institutionnalisation s’est concrétisée en 2001 par la signature d’une Charte (CPCA). Nous explorons l’hypothèse qu’à travers l’institutionnalisation, le tiers secteur français se construit en tant qu’acteur –ayant une (ou des) identités propres de même qu’un projet de société relativement bien défini.
La perspective dominante présente dans la littérature internationale traitant de l’institutionnalisation des rapports entre l’État et le tiers secteur est celle d’une instrumentalisation des organisations du tiers secteur au détriment de leurs spécificités et de leur autonomie. Cette perspective nous semble limitative, car elle semble être aveugle à la capacité d’action des organisations. Par conséquent, dans ce mémoire, nous cherchons à comprendre si une transformation identitaire a eu lieu ou est en cours, au sein du tiers secteur français, et donc s’il se transforme en acteur collectif.
Pour apporter certains éléments de réponse à nos hypothèses et questions de recherche, nous avons effectué une analyse des discours via deux sources de données; des textes de réflexion rédigés par des acteurs clés du tiers secteur français et des entretiens effectués avec certains d’entre eux au printemps 2003 et à l’automne 2005. Sur la base de deux inspirations théoriques (Hobson et Lindholm, 1997 et Melucci, 1991), notre analyse a été effectuée en deux étapes. Une première phase nous a permis d’identifier deux cadres cognitifs à partir desquels se définissent les acteurs du tiers secteur français, les cadres « association » et « économie solidaire ». Une deuxième phase d’analyse consistait à déterminer si les deux cadres cognitifs pouvaient être considérés comme étant des tensions existant au sein d’un seul et même acteur collectif.
Nos résultats nous permettent de conclure que les organisations du tiers secteur français ne se perçoivent pas globalement comme un ensemble unifié. Néanmoins, nous avons pu dégager certains éléments qui démontrent que les cadres sont partiellement conciliables. Cette conciliation est grandement subordonnée aux contextes sociopolitiques et économiques français, européen et international et est également conditionnelle à la découverte d’un mode de fonctionnement convenant à tous les acteurs. / This thesis is concerned with the third sector in France as a social and political actor. In numerous countries, relations between the state and mutual organizations, cooperatives and associations of civil society (a heterogeneous set that we refer to here as the “third sector”) have recently been formalized as partnerships. In France, the institutionalisation of this partnership was formalised par the signing of a Charter (CPCA) in 2001. We will explore the hypothesis that, through the institutionalization process, the French third sector has been constructing itself as an actor, with its own identity or identities as well as a relatively well-defined social vision.
The dominant perspective in the international literature dealing with the institutionalisation of relations between states and third sectors focuses on the instrumentalisation of third sector organizations to the detriment of their specificity and their autonomy. This perspective seems limited, in our view, since it appears to be blind to these organizations capacity for autonomous action. Therefore, in this thesis, we seek to understand if we can identify an ongoing transformation in the identity of the French third sector, such that it is emerging as a collective social and political actor.
To address our hypotheses and research questions on the subject, we undertook an analysis of two sorts of data: texts written by key actors of the sector in which they reflect on the sector’s identity and interviews with certain of these actors in 2003 and again in 2005. We carried out a two-step analysis on the basis of two theoretical inspirations (Hobson, Lindholm, 1997 and Melucci, 1991). The first phase allowed us to identify two cognitive frames through which the actors of the French third sector identify themselves: one is the « associative » frame and the other, the frame of « économie solidaire ». The second phase allowed us to determine if these two cognitive frames might be considered as representing tensions existing within a single collective actor.
Our results lead us to conclude that the organizations of France’s third sector do not se themselves as a unified collective actor. None the less, we were able to observe some elements showing that the frames that divide them may be partially reconcilable. This reconciliation is highly contingent on the French, European and international contexts and is also conditional on the construction of a modus operandi that works for them, since the aspirations of the actors are highly convergent.
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Parcours de parents immigrants dont le fils a fait l'expérience d'un gang de rue et d'une institutionnalisation : vécu familial bouleverséBrisebois, René-André January 2007 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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