Return to search

Low-resource suicide ideation and depression detection with multitask learning and large language models

Nous évaluons des méthodes de traitement automatique du langage naturel (TALN) pour la détection d’idées suicidaires, de la dépression et de l’anxiété à partir de publications sur les médias sociaux. Comme les ensembles de données relatifs à la santé mentale sont rares et généralement de petite taille, les méthodes classiques d’apprentissage automatique ont traditionnellement été utilisées dans ce domaine. Nous évaluons l’effet de l’apprentissage multi-tâche sur la détection d’idées suicidaires en utilisant comme tâches auxiliaires des ensembles de données disponibles publiquement pour la détection de la dépression et de l’anxiété, ainsi que la classification d’émotions et du stress. Nous constatons une hausse de la performance de classification pour les tâches de détection d’idées suicidaires, de la dépression et de l’anxiété lorsqu’elles sont entraînées ensemble en raison de similitudes entre les troubles de santé mentale à l’étude. Nous observons que l’utilisation d’ensembles de données publiquement accessibles pour des tâches connexes peut bénéficier à la détection de problèmes de santé mentale. Nous évaluons enfin la performance des modèles ChatGPT et GPT-4 dans des scénarios d’apprentissage zero-shot et few-shot. GPT-4 surpasse toutes les autres méthodes testées pour la détection d’idées suicidaires. De plus, nous observons que ChatGPT bénéficie davantage de l’apprentissage few-shot, car le modèle fournit un haut taux de réponses non concluantes si aucun exemple n’est présenté. Enfin, une analyse des faux négatifs produits par GPT-4 pour la détection d’idées suicidaires conclut qu’ils sont dus à des erreurs d’étiquetage plutôt qu’à des lacunes du modèle. / In this work we explore natural language processing (NLP) methods to suicide ideation, depression, and anxiety detection in social media posts. Since annotated mental health data is scarce and difficult to come by, classical machine learning methods have traditionally been employed on this type of task due to the small size of the datasets. We evaluate the effect of multi-task learning on suicide ideation detection using publicly-available datasets for depression, anxiety, emotion and stress classification as auxiliary tasks. We find that classification performance of suicide ideation, depression, and anxiety is improved when trained together because of the proximity between the mental disorders. We observe that publicly-available datasets for closely-related tasks can benefit the detection of certain mental health conditions. We then perform classification experiments using ChatGPT and GPT-4 using zero-shot and few-shot learning, and find that GPT-4 obtains the best performance of all methods tested for suicide ideation detection. We further observe that ChatGPT benefits the most from few-shot learning as it struggles to give conclusive answers when no examples are provided. Finally, an analysis of false negative results for suicide ideation output by GPT-4 concludes that they are due to labeling errors rather than mistakes from the model.

Identiferoai:union.ndltd.org:umontreal.ca/oai:papyrus.bib.umontreal.ca:1866/32349
Date08 1900
CreatorsBreau, Pierre-William
ContributorsLiu, Bang, Nie, Jian-Yun
Source SetsUniversité de Montréal
LanguageEnglish
Detected LanguageFrench
Typethesis, thèse
Formatapplication/pdf

Page generated in 0.0025 seconds