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Fictions and forced forgetfulness in the plays of Edward Albee during the long 1960s

Ce mémoire explore comment Edward Albee peut être perçu comme un postmoderniste,
s’appuyant sur une compréhension du postmodernisme formulée par Linda Hutcheon et le
contexte américain pendant les longues années 1960 pour examiner de façon critique deux des
premières pièces d’Albee. Les pièces en question, The Zoo Story (1959) et Who’s Afraid of
Virginia Woolf? (1962), dépeignent des personnages qui ne peuvent supporter la ligne floue
entre les faits et la fiction de la condition postmoderne, où il n’y a pas de motifs ou de vérités
incontestables. Le besoin désespéré de vivre dans la certitude absolue et l’assurance fait que
les personnages nient la condition postmoderne, et s’engagent dans un processus d’oubli forcé
de leur appréhension de la condition postmoderne et des différents événements qui les ont
amenés à elle. Les personnages des deux pièces utilisent différents métarécits pour créer un
sens et vivre leur vie avec l’illusion de la certitude complète. Le processus de l’oubli forcé sera
déduit à travers les théories de la mémoire et de l’oubli tel que compris et expliqué par Jonathan
K. Foster. Le mémoire démontre comment, en raison de leur cartographie de toute leur vie sur
la base de différentes métanarrations, les personnages finissent par vivre d’une manière aliénée
et inauthentique. L’état apathique et émasculé de leurs identités les font se livrer à des actes
extrêmes de violence et de rage. Albee montre comment les identités de ses personnages sont
compromises de différentes façons en subissant leur mort sociale. / This thesis explores how Edward Albee can be perceived as a postmodernist, relying on an
understanding of postmodernism formulated by Linda Hutcheon and the American context
during the long 1960s to critically scrutinize two of Albee’s early plays. The plays in question,
The Zoo Story (1959) and Who’s Afraid of Virginia Woolf? (1962), portray characters who
cannot bear the blurred line between fact and fiction of the postmodern condition, wherein
there are no unquestionable grounds or truths. The desperate need to live in absolute certainty
and assurance makes characters deny the postmodern condition, and engage in a process of
forced forgetfulness to forget about their apprehension of the postmodern condition and
different events which brought them to it. The characters in both plays use different
metanarratives to create meaning and live their lives with the illusion of complete certainty.
The process of forced forgetfulness will be deduced through theories of memory and forgetting
as understood and explained by Jonathan K. Foster. The thesis demonstrates how, due to them
charting their entire lives on the basis of different metanarratives, characters end up living in
an alienated and inauthentic manner. The apathetic and emasculated state of their identities
make them indulge in extreme acts of violence and rage. Albee shows how identities of his
characters get compromised in different ways by suffering their social death.

Identiferoai:union.ndltd.org:umontreal.ca/oai:papyrus.bib.umontreal.ca:1866/32532
Date08 1900
CreatorsVyas, Divyansh
ContributorsBrown, Caroline
Source SetsUniversité de Montréal
LanguageEnglish
Detected LanguageFrench
Typethesis, thèse
Formatapplication/pdf

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