François Hertel, témoin et participant des grands débats des années trente au Québec

François Hertel était un intellectuel catholique et nationaliste à l'avant-scène de la vie littéraire, dans les années trente et quarante au Canada français. Ses premières oeuvres restituent dans leur essence le discours de (époque sur la nation, la politique, l'économie, la culture et le sort réservé a la jeunesse. Ses trois premiers essais, Leur inquiétude (1936), Pour un ordre personnaliste (1942) et Nous ferons l'avenir (1945), méritent d'être relus. On les associe naturellement au roman Le beau risque, une oeuvre nationaliste elle aussi, leur synthèse en quelque sorte. Leur inquiétude témoigne de la déférence de Hertel pour la France, caractéristique d'une époque où la mère patrie était encore une référence essentielle. Pour un ordre personnaliste nous plonge au coeur de la querelle philosophique sur l'individu, la personne et la société. Dans Nous ferons l'avenir, Hertel presse ses compatriotes de se pénétrer d'une mystique nationale positive, et de se défaire de leur attitude de vaincus et d'inférieurs. Enfin, le discours religieux, philosophique et nationaliste de Hertel devient celui de Pierre Martel, le héros du roman Le beau risque. Hertel convie l'adolescent, et toute la jeunesse avec lui, a créer un État français et catholique sur les bords du Saint-Laurent.

Identiferoai:union.ndltd.org:uottawa.ca/oai:ruor.uottawa.ca:10393/26710
Date January 2004
CreatorsMartin-Hubbard, Marie
PublisherUniversity of Ottawa (Canada)
Source SetsUniversité d’Ottawa
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypeThesis
Format304 p.

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