Les enjeux théoriques et pratiques de l'écriture transgénérique dans certaines oeuvres métaféministes

La littérature postmoderne est caractérisée notamment par l'écriture transgénérique définie comme l'interpénétration de plusieurs genres à l'intérieur d'un maître texte.
Plusieurs écrivaines ont privilégié ce style d'écriture. Mon choix s'est arrêté sur des oeuvres transgénériques de Nicole Brossard, de France Daigle, d'Assia Djebar, de Marie Uguay et de Mélanie Gelinas. Ces oeuvres sont également métaféministes dans la mesure où elles dénoncent les métarécits patriarcaux. Le métarécit est un discours de légitimation des " règles du jeu1 " et " des institutions qui régissent le lien sociale 2 ". Ainsi, en " légitimant le savoir par un métarécit, qui implique une philosophie de l'histoire, on est amené à se questionner sur la validité des institutions qui régissent le lien social3 ".
Ma thèse met en relief les stratégies formelles et sémantiques de ces écrivaines qui ont permis de se défaire de ces métarécits et de proposer leur propre réalite du monde.
1Jean-François Lyotard, La Condition postmoderne, Paris, Minuit, 1979, p. 7. 2Ibid. 3Ibid.

Identiferoai:union.ndltd.org:uottawa.ca/oai:ruor.uottawa.ca:10393/28493
Date January 2010
CreatorsHamelin, Rachel Anne
PublisherUniversity of Ottawa (Canada)
Source SetsUniversité d’Ottawa
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypeThesis
Format95 p.

Page generated in 0.0016 seconds