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History, propaganda and violence : a comparison of the literature of Ireland and Quebec since 1958

L'histoire, la propagande et la violence" est une étude de la relation entre ces aspects de la littérature dans les écrits irlandais et québécois depuis 1960. Ce qui suit n'est qu'un sommaire des idées qui se trouvent dans la thèse et ne doit pas être considéré comme étant une discussion complète ou une preuve. Le Québec et l'Irlande partagent certaines réalités historiques: une conquête par les anglais, un choc de culture et de langue et des problèmes inhérents. Cette thèse tente à démontrer, à travers une étude comparative des problèmes sociaux et historiques (la possession de la terre, l'organisation sociale des classes, les conflits de langue et de race, les problèmes de relation de travail et de syndicalisation, les attitudes envers la conscription, la famine, etc.) qu'au Québec, les solutions politiques ont été trouvées plus vite, et ce, de façon systématique, tandis qu'en Irlande l'imposition de la force militaire était plus souvent "la solution" de choix. Donc la violence comme solution aux problèmes socio-politiques est devenue plus acceptée pour l'Irlande que pour le Québec. Les littératures des deux régions reflètent cette différence. Après 1960 les écrivains réagissent fortement aux problèmes socio-politiques. Tout en respectant la spécificité historique de leur pays, ils offrent leurs propres critiques et leurs solutions. Certains réagissent à la violence; d'autres semblent l'inspirer, surtout au Québec. Pour ce faire, ils se servent des techniques de propagande. La propagande, par sa nature, essaie de devenir invisible, d'être le standard accepté par la société. Les auteurs s'en servent comme contenu dans leurs oeuvres: slogans, harangues, symboles, images et thèmes. La propagande influence et devient même l'essence du style de l'auteur: "clap trap", comparaisons, "listes de trois", etc. Enfin, la propagande peut informer le choix du genre littéraire, de la forme et de la structure. En Irlande les auteurs, comme leurs collègues québécois, se servent des modèles "pédagogiques" et de "jeux" comme structure de leurs romans, mais avec un objectif différent. Ils veulent détruire la mythologie de la violence. Ils essaient de détruire l'image du héros. Ils attaquent les symboles et les slogans de ceux qui prêchent la violence. Mais ils ne réussissent pas à détruire certaines images dans la conscience collective, par exemple l'image du sang comme lien familial, et ne peuvent pas empêcher la violence de continuer. Les Irlandais sont aussi plus aptes à se servir du roman historique pour commenter le présent de façon indirecte. Et ils réussissent mieux à définir une image de "l'autre", du stéréotype anglo-irlandais, que les auteurs québécois ne réussissent à peindre un portrait du "maudit anglais". Chose surprenante, c'est au Québec que l'on trouve les allégories religieuses, l'idée du "salut" dans l'indépendance politique. Est-ce parce qu'en fait, les irlandais ont vécu l'enfer d'une guerre civile après l'indépendance? […]

Identiferoai:union.ndltd.org:usherbrooke.ca/oai:savoirs.usherbrooke.ca:11143/10111
Date January 1987
CreatorsBrown, Trudi
ContributorsSutherland, Ronald
PublisherUniversité de Sherbrooke
Source SetsUniversité de Sherbrooke
LanguageEnglish
Detected LanguageFrench
TypeThèse
Rights© Trudi Brown

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