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La solidarité et l'allocation universelle chez Philippe Van Parijs

Tout comme dans les autres pays, la situation économique québécoise est des plus délicates en ce début de siècle. À la suite de la mondialisation qui s'est déployée à partir des années 1970, nous assistons à la précarisation des emplois et à la diminution du filet social. Plusieurs voies ont été explorées pour trouver des solutions à ces problèmes. D'un côté, certains croient à une relance économique sans effectuer aucun changement au modèle socio-économique. Pour ces derniers, le système économique en place répond bien à la situation et, dans la perspective libérale traditionnelle, on s'en remet à la volonté des individus bien plus qu'aux effets de système. De l'autre côté, ceux qui ont perdu la foi proposent diverses solutions telles que le partage du travail, la subvention du travail faiblement rémunéré, la formation continue ou la réinsertion sociale. Une autre mesure est de plus en plus discutée par les chercheurs sans pour autant retenir toute l'attention qu'elle mérite : l'allocation universelle. Cette mesure de remplacement est celle qui est étudiée dans ce mémoire. Évidemment, l'instauration d'une allocation universelle doit être assujettie à plusieurs éclaircissements. Car un certain nombre de paradoxes et de malentendus ont été notés au fil des discussions sur ce débat. Il faut encore montrer que l'instauration d'une allocation universelle est le meilleur moyen pour contourner la pauvreté des pays occidentaux et particulièrement au Québec. La société québécoise possède plusieurs atouts favorisant l'instauration d'un tel revenu. Ce mémoire de maîtrise tente d'en faire la démonstration.

Identiferoai:union.ndltd.org:usherbrooke.ca/oai:savoirs.usherbrooke.ca:11143/2634
Date January 2010
CreatorsRouillard, Steve
ContributorsLacroix, André
PublisherUniversité de Sherbrooke
Source SetsUniversité de Sherbrooke
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypeMémoire
Rights© Steve Rouillard

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