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"Wizards of the West" : filiations, reprises, mutations de la romance historique de Sir Walter Scott à ses contemporains américains, 1814-1840 (James Fenimore Cooper, Washington Irving et Catharine Maria Sedgwick) / “Wizards of the West”. Inheritance and Transformation of the Historical Romance from Sir Walter Scott to his American Contemporaries, 1814-1840s (James Fenimore Cooper, Washington Irving, and Catharine Maria Sedgwick)

Pilote, Pauline 01 December 2017 (has links)
Cette étude se place dans le champ des études transatlantiques afin d’analyser les modalités selon lesquelles les romances historiques ont constitué une réponse aux exigences lancinantes de doter les États-Unis d’une littérature nationale dans la première moitié du XIXe siècle. Créé en Grande-Bretagne par Walter Scott, ce genre est repris et adapté par ses contemporains américains, en particulier James Fenimore Cooper, Washington Irving et Catharine Maria Sedgwick. Dans un premier temps, nous avons étudié la réception de Walter Scott et de ses Waverley Novels et leur impact sur le marché du livre américain. Une analyse, notamment, des journaux qui fleurissent lors du regain de patriotisme de l’après-Guerre de 1812, a permis de montrer que se côtoient alors panégyriques de Walter Scott et appels récurrents à l’émergence d’un « Scott américain ». C’est ensuite la réponse des auteurs américains que nous avons étudiée. S’ils adoptent certains codes génériques scottiens afin de répondre à la volonté nationale de mettre en scène l’Histoire américaine, Cooper, Irving et Sedgwick font de leurs romances historiques le vecteur privilégié d’une mise en valeur de la matière américaine : une Histoire riche en événements, des ancêtres à célébrer, un territoire national aux propriétés spécifiques, qui la mettront sur un pied d’égalité avec les nations européennes. Alors que les romanciers utilisent leurs œuvres pour promouvoir une nation américaine culturellement distincte, s’opère une recomposition générique. La romance historique se fait alors le lieu d’une mythogenèse pour l’Amérique via l’écriture d’une épopée nationale, qui permet de remonter les âges vers une temporalité indéfinie afin de fonder la Jeune République en une nation organique, digne de soutenir la comparaison avec ses homologues outre-Atlantique. / This work, belonging to the field of transatlantic studies, analyses to what extend historical romances formed a response to the ongoing wish to provide the United States with a national literature in the first half of the nineteenth century. The genre, fashioned in Great Britain by Walter Scott, was taken up and adapted by his American contemporaries, and in particular, James Fenimore Cooper, Washington Irving, and Catharine Maria Sedgwick. The first chapter tackles the reception of Walter Scott and of his Waverley Novels, and their impact on the American book market. Our analysis in particular of the newspapers and periodicals that flourished in the surge of patriotism following the War of 1812, has enabled us to show that the panegyrics for Walter Scott stood just alongside the recurrent calls in the same pages for the birth of an “American Scott.” The response given by the American authors forms the second part of our analysis. As they appropriate some of the generic traits of the Scottian historical romance in order to comply to the nation’s wish for a portrayal of American history, Cooper, Irving, and Sedgwick use the genre to showcase the American matter – a history full of events worth narrating, ancestors worth celebrating, and a national territory with its own features – that would bring the United States on a level with the European nations. As the writers thus promote a culturally distinct American nation, the genre gradually morphs into a form of national epic. Through this mythogenesis at work in the writings under study, the United States are given a timeline that dissolves into an indeterminate temporality, thereby shaping the Early Republic as an organic nation, fit for contention with its transatlantic counterparts.
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L’histoire au service de la politique : la chronique de Pierre de Langtoft et les tensions socio-culturelles en Angleterre fin XIIIe, début XIVe siècle

Gendron, Philippe 06 1900 (has links)
À la fin du XIIIe et au début du XIVe siècle, Édouard Ier (1239-1307), conquérant du Pays de Galles et de l'Écosse, semblait être en conflit perpétuel, que ce soit avec l’Écosse, la France ou le Pays de Galles. Il avait donc grandement besoin de financement. Or dès son règne, on sent que le Parlement avait acquis une importance particulière en Angleterre, de sorte qu’Édouard Ier devait le convaincre de lui accorder les taxes qu’il demandait. Des tensions socio-culturelles héritées de la conquête de 1066 compliquaient de beaucoup la tâche au roi qui se devait de trouver une solution pour unir toute la société anglaise contre ses ennemis. Le roi était également en conflit avec certains de ces sujets. C’était notamment le cas d’Antoine Bek, évêque palatin de Durham qui était menacé de perdre tous ses privilèges et libertés. Dans le but de se racheter auprès du roi, Bek demanda donc à Pierre de Langtoft, un moine du Nord de l’Angleterre, d’écrire une chronique dans laquelle il prêcherait l’union de toute la société anglaise contre les ennemis d’Édouard Ier. C’est celle-ci dont il est question dans ce mémoire, qui étudie la façon dont Pierre de Langtoft calomnie les ennemis du roi, surtout les Écossais et comment il utilise l’histoire pour plaider l’union de toutes les composantes de la société anglaise. / At the end of the thirteenth and the begining of the fourtheenth century, Edward I (1239-1307), conqueror of Wales and Scotland, seems to have been in perpetual conflict with Scotland, France and Wales. Those conflicts put him in great need of funding. At that time, the Parliament was already an important institution in England that Edward I had to convince to grant him the taxation he was asking for. This was complication by the fact that socio-culturals tensions inherited from the conquest of 1066 were complicating a lot the task of the king whos was in need of a solution for uniting the whole English society against his enemies. The king whas also in conflict with some of his subjects. This was the case of Anthony Bek the bishop palatine of Durham who was in danger of loosing his privileges and liberties. Searching a reconciliation with the king, Bek asked Peter of Langtoft a monk from northern England to write a chronicle in which he would preach the union of the whole English society against the enemy of Edward I. This memoir will study how Peter of Langtoft in his chronicle calumny the king’s enemies, specialy the Scots and how he used history to preach the union of all the english society against the king’s enemies.

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