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Éducation à la démocratie par la coopération : étude sociohistorique des Coopératives jeunesse de services (CJS) au Québec

Oman, Alexia 12 November 2023 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 15 mai 2023) / Le désenchantement actuel à l'égard des démocraties libérales serait alimenté par « un sentiment de dépossession et d'impuissance » (Gauchet, 2018 : 59). Cette remise en question du régime politique des sociétés occidentales, dont les manifestations sont nombreuses et grandissantes, nous amène à réfléchir sur nos manières de concevoir le principe de démocratie. Selon le philosophe et pédagogue John Dewey (2018), la démocratie devrait être comprise comme « mode de vie », c'est-à-dire une manière d'être, de penser et d'agir dans ses dimensions autant politiques que sociales. Pour ce faire, la démocratie doit s'apprendre à travers l'éducation. En ce sens, les projets d'éducation populaire représentent une voie privilégiée pour l'apprentissage de pratiques démocratiques. On compte parmi eux le projet québécois (1988 - ) de Coopérative jeunesse de services (CJS), un programme estival dans le cadre duquel une quinzaine de jeunes « coopérant-e-s » offrent des services aux gens de leur communauté, et ce, aux quatre coins du Québec sous forme d'entreprise coopérative (Favreau et Lévesque, 1991). Depuis ses débuts, le projet (d'origine ontarienne) a évolué en fonction des personnes et des organisations qui l'ont encadré ainsi que du financement et des politiques qui lui ont éventuellement assuré sa pérennité. À partir de rapports évaluatifs du projet, d'observation participante ainsi que de quatorze entretiens semi-dirigés, cette étude analyse le projet CJS dans une perspective sociohistorique. Les résultats de la recherche permettent de conclure que l'expérience CJS, dans sa formule originale, peut être comprise comme une expérience qui participe à construire la démocratie comme « mode de vie », tel que l'entend Dewey. Cependant, les changements occasionnés depuis ses débuts, particulièrement ceux effectués en 2017, semblent être d'ordre sociopolitique, suggérant ainsi un basculement de certains principes d'éducation à la coopération vers d'autres principes qui relèvent davantage de l'entreprise privée. Toutefois, ces changements structuraux ne semblent pas occasionner de modifications importantes en ce qui concerne l'expérience vécue par les participant-e-s. / The current disenchantment with liberal democracies is said to be fueled by "a feeling of dispossession and powerlessness" (Gauchet, 2018: 59). This questioning of the political regime of Western societies, whose manifestations are numerous and growing, leads us to reflect on our ways of conceiving the principle of democracy. According to the philosopher and educator John Dewey (2018), democracy should be understood as a "way of life," that is, a way of being, thinking and acting in its political as well as social dimensions. To do this, democracy must be learned through education. In this sense, popular education projects represent a privileged path for learning democratic practices. Among them is the Quebec project (1988 - ) Coopérative jeunesse de services (CJS), a summer program in which some fifteen young "cooperants" offer services to the people of their community, all over Quebec, in the form of a cooperative enterprise (Favreau and Lévesque, 1991). Since its inception, the project (which originated in Ontario) has evolved according to the people and organizations that have supported it, as well as the funding and policies that eventually ensured its sustainability. Using project evaluation reports, participant observation and fourteen semi-structured interviews, this study analyzes the CJS project from a socio-historical perspective. The results of the research allow us to conclude that the CJS experience, in its original formula, can be understood as an experience that participates in the construction of democracy as a "way of life", as Dewey understood it. However, the changes that have taken place since its inception, particularly in 2017, seem to be of a socio-political nature, suggesting a shift from certain principles of education for cooperation to other principles that are more related to private enterprise. However, these structural changes do not appear to be causing significant changes in the experience of participants.
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L'éducation continue des femmes en réseau : l'exemple de l'Association féminine d'éducation et d'action sociale (Aféas) / Exemple de l'Association féminine d'éducation et d'action sociale (Aféas)

Lambert-Pellerin, Cassandre 19 April 2018 (has links)
Lieux d’expression féminine à l’extérieur du cadre familial, plusieurs associations ont contribué, chacune à leur façon, à l’émancipation des femmes. Si certaines sont demeurées sur des positions plutôt conservatrices, d’autres ont revendiqué des changements sociaux. L’Association féminine d’éducation et d’action sociale (Afeas) se situe à la jonction de ces deux courants de pensées. Sans vouloir renier le rôle traditionnel de la femme, l’Afeas se prononce sur la place publique et milite depuis 45 ans pour faire bouger les choses. Le dossier des femmes collaboratrices et celui de la reconnaissance des travailleuses au foyer sont le cheval de bataille de l’Association. L’Afeas place au coeur de ses actions la parole des femmes. La parole des femmes a traditionnellement été informelle, liée à la transmission orale des savoirs et savoir-faire. L’appropriation d’un discours public par les femmes est donc au coeur du mouvement féminin parce qu’il est une manière de s’approprier le monde et de poursuivre une révolution inachevée. Si l’expérience des femmes engagées dans différents groupes féminins a déjà été abordée sous divers aspects, la notion d’éducation y a peu été examinée. Au sein de l’Afeas, cette thématique est centrale parce qu’elle fait partie de la mission principale de l’Association. Des activités de formation organisées par le regroupement sont mises en place pour atteindre les objectifs d’éducation populaire des femmes adultes. Au-delà de la structure officielle, des réseaux d’échanges se développent, favorisant la transmission notamment de connaissances. Ces réseaux ont des effets notables sur le quotidien des femmes impliquées à l’Afeas. Dans ce mémoire, nous cherchons à comprendre comment l’expérience des femmes au sein de l’Afeas favorise la formation de réseaux de communication, d’affinités, de mobilisation et de soutien, qui transmettent de l’information utile au mieux-être des membres de l’Association. De surcroît, les effets bénéfiques de ces dynamiques s’étendent au-delà de l’enceinte des Afeas locales et touchent les femmes en général et la société dans laquelle elles s’inscrivent. Notre recherche en ethnologie s’appuie sur la collecte de témoignages oraux de 11 membres de l'Afeas du Centre-du-Québec rencontrées dans le cadre d’une démarche d’enquête de terrain s’étant déroulée en mai et juin 2011. La notion de transmission, abordée en filigrane du discours des participantes sur l'éducation continue au sein de l'Afeas, est également traitée dans ses dimensions intergénérationnelles et intragénérationnelles, la transmission étant nécessaire à la pérennité de l’association.

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