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Forma ecclesiae : Per un cattolicesimo di popolo oggi: “per tutti” anche se non “di tutti”Carrara, Paolo 24 April 2018 (has links)
Thèse en cotutelle : Université Laval, Québec, Faculté de théologie, Facoltà Teologica dell’Italia Settentrionale, Milan, Italie. / Tableau d'honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2016-2017 / La radicalité du changement culturel provoque une crise de la forma ecclesiae et introduit la question relative à quelle est la forme de l’Église la plus appropriée à l’annonce de l’évangile. L’Église italienne, que le présent travail a l’intention d’assumer en qualité de point de référence particulier, en est également intéressée: contrairement au passé, même le plus récent, la foi chrétienne n’est plus un patrimoine «de tous». La question se pose puisque, au nom de l’évangile, l’action de l’Église ne peut pas disperser, pourtant, le caractère universel de la foi en soi même (son être «pour tous»). Dans un tel scénario, s’enclenche le but que cette thèse se pose de poursuivre sur le plan de la pensée théologique-pastorale: elle veut accompagner l’Église en son être à l’intérieur de cette tension entre l’instance théologique d’une foi qui est «pour tous» et le donné sociologique dont il émerge qu’elle n’est plus «de tous». Beaucoup de projets contemporaines de réforme pastorale ont l’intention de faire face aux transformations de la culture afin d’empêcher tout injustifiée domestication. Cependant, comme cette thèse essaie à le prouver, ils risquent souvent de suggérer une rupture avec le passé récent du corps ecclésial. Pour eux la référence polémique est représentée par cette figure de «catholicisme populaire» avec qui, dans le contexte de la «civilisation paroissiale», l’expérience chrétienne est réussie à s’enraciner dans le tissu social. Dans ces projets, il est – en effet – assimilé d’une manière restrictive à une sorte de «catholicisme de masse», basé seulement sur des processus religieux de socialisation et d’uniformisation de l’expérience. Au contraire, le but de ce travail consiste en un essai de compréhension renouvelée de cette figure de vie chrétienne. Elle n’est retenue seulement selon la particulière forme historique qu’elle a adoptée dans le demain passé, marqué par une situation d’homogénéité culturelle, d’une Église de peuple, mais aussi comme principe opératoire qui désigne la capacité du christianisme de se réaliser en tant qu’élévation et transfiguration des formes anthropologiques de base. Cette perspective dynamique permet de trouver dans le «catholicisme populaire» un principe écclesio-génétique qui exalte l’interaction entre l’initiative ecclésiale et la sensibilité des croyants, et qui, tout en défendant la qualité théologale de l’expérience chrétienne, ne méprise pas la valeur pédagogique de son enracinement religieux. La dynamique qui préside au «catholicisme populaire», grâce à la confrontation avec une étude sur le terrain, conduit à l’individuation de certaines provocations à propos de la structure du corps ecclésial, en ce qui concerne les représentations, les actions, les sujets et les limites qui le caractérisent. Elles sont transposées de manière à envisager une réforme de l’Église qui s’avère applicable pour le présent et qui cherche à garder le caractère universel-non formel de la foi, c’est à dire son «pour tous». / The current radical cultural change causes a crisis of the forma ecclesiae and introduces a question about what type of Church could be more relevant for the announcement of the Gospel. Italian Church, which is the main point of view for this work, is affected too: actually, Christian faith is no longer a heritage “of everyone”. The question arises because, in the name of the Gospel, the ecclesial action has to be universal (it’s “for everyone”). The theological and pastoral aim of this thesis is to reflect about the tension between the theological objective of a faith “for everyone” and the sociological fact that this faith is no longer “of everyone”. Many contemporary projects of pastoral reforms aims to consider these cultural transformations, avoiding a possible improper domestication. However, as this thesis would like to pursue, there could be the risk of provoking a gap with the past of the Church. Actually, these projects attack the “popular Catholicism”, that is the figure through which Christianity has been rooted inside the fabric of society at the time of the “parish system”. It is reduced as a sort of impure “mass Catholicism”. Whereas, the aim of this work is to suggest a resumption of this “popular Catholicism”. This figure is not considered in a static way (its form at the time of christianitas) but in a dynamic one. “Popular Catholicism” reminds us that Christianity comes from the comparison, the assumption, and the transformation of shared and daily ways of life. Moreover, this dynamics is successful when it comes from the interaction between power initiative and believers’ common sensibility. The dynamics so discovered, also by means of a study in the field, leads to find some challenges, able to change the current ecclesial body. They concern: descriptions, actions, subjects, and boundaries. These challenges are considered as special directions for a Church reform able to answer current needs, without forgetting the fact that it is in service of a faith “for everyone”.
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