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La retraite spirituelle dans l'Ordre libanais maronite selon ses cofondateurs Qara'ali et Farhat : caractéristiques et actualisations

El Hajj, Marine 23 November 2018 (has links)
La retraite spirituelle est une pause qui implique une rupture avec le train de vie ordinaire, dans un cadre plus ou moins isolé, silencieux et paisible, en vue de permettre une rencontre plus intime avec Dieu, au sein d’une expérience spirituelle intense. Elle est aujourd’hui un exercice spirituel présent dans toutes les Règles des ordres religieux. Ainsi en est-il dans l’Ordre libanais maronite. Qu’est-ce qui caractérise la retraite spirituelle dans cet Ordre, à la lumière des écrits de ses cofondateurs, et quelles en sont les perspectives actuelles ? Telle est la question posée dans ces pages. Pour y répondre, ce travail propose d’abord une incursion historique pour découvrir et comprendre l’émergence de cette pratique dans la tradition chrétienne proche-orientale. Suit une présentation de l’Ordre libanais maronite et de sa spiritualité. Ensuite est approfondie la lecture des écrits : Modèle des retraitants et La retraite spirituelle ou Note dans l’organisation de la retraite des retraitants que deux des cofondateurs de cet Ordre, ‘Abd Allāh Qara‘alī et Ğibrāyil Farḥāt, ont livrés sur le sujet. Enfin les caractéristiques sont présentées et mises à jour tout en les confrontant à quelques défis actuels d’ordre personnel, culturel, social et monastique. L’objectif de cette recherche est de donner des perspectives pour une retraite spirituelle, enracinée dans la tradition, actualisée et propre à l’Ordre libanais maronite. / A spiritual retreat means taking a break from one’s daily routine in an environment that is more or less isolated, silent and peaceful, in order to facilitate a more personal encounter with God through an intense spiritual experience. The retreat is now a spiritual exercise present in the Rules of all Religious Orders. This is the case with the Lebanese Maronite Order. What characterizes the spiritual retreat in that Order, in light of the writings of its cofounders, and what are its present perspectives? This is the question addressed in the following pages. To answer it, this research paper first delves into history to discover and understand the emergence of this practice in Near-Eastern Christian tradition. A presentation of the Lebanese Maronite Order and its spirituality followed. An analysis was then made of two writings — Model for retreatants [Modèle des retraitants] and The spiritual retreat, or Note for the organization of the retreat for retreatants [La retraite spirituelle ou Note dans l’organisation de la retraite des retraitants] — left by two of the co-founders of that Order, ‘Abd Allāh Qara‘alī and Ğibrāyil Farḥāt. Finally, the characteristics are presented and updated, in the context of contemporary personal, cultural, social and monastic challenges. The goal of this research paper is to offer perspectives for a spiritual retreat that is rooted in tradition yet updated and proper to the Lebanese Maronite Order.
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Les 12 heures de spiritualité : une pratique de dialogue interreligieux dans la ville de Québec / Douze heures de spiritualité

Bonenfant, Frédérique 24 April 2018 (has links)
Sur la scène internationale contemporaine ainsi que dans les médias, la pratique du dialogue interreligieux est souvent présentée comme un gage de paix sociale. De nombreuses initiatives internationales, nationales et locales ont vu le jour depuis la création du premier parlement mondial des religions de Chicago en 1893. Dans la ville de Québec, depuis les 40 dernières années, certaines initiatives de dialogue interreligieux ont été proposées par des regroupements religieux ou laïques. Depuis l’an 2000, une activité annuelle regroupe la plupart des promoteurs du dialogue interreligieux de la ville de Québec : les 12 heures de spiritualité. Cette journée thématique regroupe des représentants d’une dizaine de communautés religieuses de la ville de Québec autour d’activités de dialogue interreligieux et de partage de traditions. Cette étude de cas propose l’analyse détaillée du fonctionnement de cette activité afin d’en dégager les principaux enjeux, tant au niveau organisationnel qu’au niveau de la participation du grand public. En combinant les points de vue théorique et emic, cette recherche aborde les particularités d’une telle pratique interreligieuse dans le contexte spécifique de la ville de Québec.
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La notion de "religio" dans le "De ira Dei" de Lactance : la Providence et la crainte de Dieu au fondement de la religion comme réponse à la philosophie épicurienne source des hérésies

Aubin, Jeffery January 2016 (has links)
Cette thèse propose une étude de la notion de religio dans le De ira Dei de Lactance, un auteur chrétien du IVe siècle de notre ère. Lactance est très connu pour son étymologie de religio contenue dans ses Diuinae institutiones, mais son utilisation, dans le De ira Dei, n’a jamais soulevé beaucoup d’intérêt. Il s’agit pourtant d’une notion centrale dans ce traité rédigé après que le christianisme soit devenu une religion tolérée par les Romains. De fait, l’analyse rhétorique du texte montre que celui-ci comporte une propositio qui suggère qu’il ne peut y avoir de religio sans crainte de Dieu. L’idée principale défendue par Lactance est que bonté et colère doivent toutes les deux exister en Dieu et que cela constitue le point essentiel de la piété et de la religion. Or, la notion de religion est rarement liée à la crainte divine dans l’Antiquité et on la rencontre plutôt associée à la superstitio chez certains penseurs romains, notamment chez Varron et Cicéron. La pensée de Lactance s’éloigne non seulement des penseurs de la philosophie de la religion romaine, mais également des auteurs chrétiens qui n’ont pas relié ces notions de façon aussi claire. Cette thèse étudie donc, dans un premier temps, l’emploi par les chrétiens des termes religio et superstitio afin d’en dégager quelques caractéristiques. Dans un deuxième temps, cette étude analyse la première partie du De ira Dei consacrée à la religio, à la Providence et à la crainte de Dieu. On remarque dès lors que les thèmes abordés dans le traité s’apparentent à ceux contenus dans les textes du Pseudo-Clément: le jugement divin qui sert à corriger, la Providence divine, la crainte de Dieu, la discussion sur les atomes et la figure d’Épicure qui est utilisée pour représenter ceux qui s’opposent à ce que Dieu ait créé le monde et qu’il le gouverne. Cette étude révèle donc une grande influence des textes du Pseudo-Clément. On remarque des liens entre la pensée exprimée par Simon et Faustinianus dans les Pseudo-Clémentines et les propos attribués à Épicure dans le De ira Dei. Certains chercheurs ont déjà noté que la pensée d’Épicure, telle que représentée dans le traité de Lactance, ne correspond pas toujours exactement à l’enseignement du philosophe du jardin. Lactance s’attaquerait plutôt à des groupes chrétiens, ou à tout le moins proches du christianisme, qui ne peuvent concilier l’idée d’un Dieu bon et d’un Dieu qui se met en colère. Ces groupes ont tendance à rejeter l’idée de l’action de Dieu dans le monde, la Providence divine et ont une vue très pessimiste de l’homme. L’analyse des arguments montre que les adversaires de cet ouvrage partagent des traits avec Arnobe et un autre auteur qui est réfuté par Augustin dans son Contra aduersarium legis et prophetarum. Tandis que les Pseudo-Clémentines se servent de la figure de Simon pour s’attaquer aux marcionites ou aux disciples d’Apelle, le De ira Dei se sert de la figure d’Épicure pour s’en prendre à des groupes du « Neu-Marcionitismus » comme les nommait A. von Harnack. La discussion sur la religion dans le De ira Dei vise donc à indiquer à ces groupes qu’ils ne peuvent prendre part à la religio s’ils ne conçoivent pas que le Dieu unique, qui a créé le monde et le gouverne, puisse éprouver bonté et colère. / This thesis proposes a study of the concept religio in the De ira Dei of Lactantius, a Christian writer of the fourth century AD. Lactantius is well known for its etymology of religio found in its Diuinae institutiones, but the notion of religio, as found in the De ira Dei, never raised much interest. Yet, it is a central notion in this treatise written after Christianity became a religion tolerated in the Roman Empire. Indeed, the rhetoric analysis of the text shows the following propositio: there can’t be any religion where there is no fear of God. The main idea defended by Lactantius is that kindness and anger must both exist in God and that this is the essential point of piety and religion. But the concept of religion is rarely linked to fear God in Antiquity and fear is rather associated with superstitio in Latin literature, especially in Varro and Cicero. The thought of Lactance is remote not only to Roman thinkers of philosophy of religion, but also Christian authors who have not linked these concepts as clearly. Firstly, this thesis examines the use by Christian of religio and superstitio in order to identify some characteristics. Secondly, this study analyzes the first part of the De ira Dei devoted to the notion of religio, to the fear of God and to Providence. The topics covered in the treaty are similar to those contained in the pseudo-clementine texts: divine judgment used to correct rather than to avenge, Divine Providence, the fear of God, discussion about atoms and the particular use of Epicurus as a the archetype of those who refuse to admit that God created the world and governs it. A strong link can be found between the thought expressed by Simon and Faustinianus in the Pseudo-Clementines and statements attributed to Epicurus in the De ira Dei. Some researchers have noted that the thought of Epicurus, as depicted in the Treaty of Lactantius, not always reflect exactly the thought of the philosopher of the garden. The refutation of Lactantius would be directed at a Christian group, or one close to Christianty, rather than directed at the epicurean philosophy. This particular group could not reconcile the idea of a good God and a God who is angry. These groups tend to reject the idea of God’s action in the world, therefore the Divine Providence, and have a very pessimistic view of man. The analysis of the arguments shows that the opponents of this book share traits with Arnobius and another author who is refuted by Augustine in his Contra aduersarium legis and prophetarum. While the Pseudo-Clementines are using the figure of Simon to tackle Marcionites or the disciples of Apelles, the De ira Dei uses the Epicurus to attack a group of “Neu- Marcionitismus” as A. von Harnack called them. Therefore, the aim of the discussion on religion in the De ira Dei is to inform these groups that they can’t be part of the religio if they do not conceive that there is only one God who created the world, governs it and who can feel kindness as well as anger.
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Une éthique de responsabilité en quête de fondement : réflexion à partir d'un contexte africain de crise

Kapia, Léonard Mweng-A-Man 24 April 2018 (has links)
Sur quoi fonder une éthique de responsabilité et quelle place accorder aux cultures et aux traditions dans un contexte nouveau caractérisé par la mondialisation? Pour répondre à cette question, posée à partir de l’Afrique, nous avons pris un long chemin de réflexion. À partir de l’évaluation faite par Fabien Eboussi de la crise multiforme actuelle qui frappe l’Afrique, où l’auteur cherche et désigne les coupables et les responsables que sont, selon lui, les cultures africaines, la colonisation européenne et le christianisme, nous nous sommes concentré sur le sujet humain comme tel. La responsabilité est d’abord, à nos yeux, une question de conscience morale. Les approches anthropologiques utilisées dans leurs théories éthiques par Xavier Thévenot, Paul Ricoeur et Emmanuel Levinas nous ont permis de bâtir une définition du sujet comme une « liberté précédée ». L’antécédence est à la fois un principe anthropologique et éthique dans la relation et dans l’existence. Nous avons appliqué ce principe de précédence à la notion africaine d’ancestralité conçue comme le temps éthique hiérarchisé et orienté. Pour échapper à l’étroitesse tribale ou ethnique dans laquelle se vit cette ancestralité africaine, nous l’avons étendue aux dimensions de l’humanité, comme le fondement d’une éthique de responsabilité universelle. On est ancêtre de l’humanité. Sous le néologisme d’ancestrogenèse, nous avons proposé une éthique fondée sur le recrutement de ces ancêtres ou bienfaiteurs de l’humanité. L’ancestrogenèse est donc la construction d’une communauté humaine où chaque membre soit responsable de ses actes devant sa communauté locale – naturelle ou historique – en lien avec toute la communauté humaine dont la facilité de la communication accélère la convergence. À la suite de Bénezet Bujo, et pour fonder cette communauté sur le roc et la faire survivre aux fluctuations de l’esprit humain, nous avons placé le Christ à la tête des ancêtres, comme proto-ancêtre. En lui, nous avons le Verbe créateur unique, le sauveur unique et le rassembleur unique de l’humanité de tous lieux et de tous temps. Voilà qui suscite une multitude de questions d’ordre pédagogique, biblique, christologique, ecclésiologique, éthique, anthropologique, politique et sociologique, questions relatives à la formation morale du sujet-ancêtre telle qu’ébauchée dans le cadre limité de cette recherche. / In which to base an ethic of the subjet and what place should be allowed to particular cultures and histories in a new context characterized by globalization? To answer this question, asked from Africa, we had first to show the paucity of any anthropological approach and, therefore, of any ethical approach. If Fabien Eboussi was the starting point of our inquiry in the African context, Xavier Thévenot and Bénezet Bujo in theology, and Emmanuel Levinas in philosophy, who were both the proof of this paucity and our guides in looking for a new anthropolgical place on which to base an ethics of the subject that is universal. This new place is the « ancestrogenesis », that is to say ancestrality designed as a source of responsability vis-à-vis all past and future human generations. This place both anthropological and ethical is under contruction since the beginning of human time. Each one is invited to participate in responsability to the humanization of humanity through the struggles in favor of every human being within range. We have applied this ancestrogenesis to theological ethics by placing Christ at the summit. As a human being, He is an ancestor among other ancestors, ascending and descending, but in a specific way. As creative Word of God, He is Pro-ancestor, in the sense that He is the inspiration and the one that delivers the ultimate meaning of history. So, what is the best position to adress the ethics of subjet, to make human beings responsible on universal issues that transcend religions, histories ans cultures, while making Christ the main Subject of history ? We offer a tangential position that frees an ethicist from excessive influence of his own morals ans allows him to fraternize with all humans. Provided he avoids making an ideology with pluralism and he fights superficiality that awaits syncretism to which such a peripheral position is exposed.
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The ascetic and eucharistic dimensions of orthodox spirituality : Metropolitan John Zizioulas and the debate in contemporary orthodox theology

Lysack, Alan Maxym 24 April 2018 (has links)
Protocole d'entente entre l'Université Laval et l'Université de Sherbrooke / Le Métropolite Jean (Zizioulas) de Pergame avance qu’il existe deux types de spiritualité dans l’Église primitive: la spiritualité monastique et la spiritualité eucharistique. En outre, il soutient que saint Maxime le Confesseur est celui qui a réalisé la synthèse des deux. Cette thèse est une étude en spiritualité orthodoxe qui prend la synthèse de saint Maxime comme point de départ, puis l’utilise comme paradigme pour examiner la pensée de plusieurs Pères et théologiens orthodoxes contemporains, y compris celle-là même du Métropolite Jean Zizioulas. Il devient évident dans la thèse que le Métropolite Jean Zizioulas comprend la synthèse différemment de saint Maxime et de ses célèbres successeurs, saint Syméon le Nouveau Théologien et saint Grégoire Palamas. Plusieurs ambigüités dans la spiritualité proposée par le Métropolite Jean Zizioulas sont examinées en détail. La position du Métropolite voulant que l’Eucharistie bénéficie d’une primauté exclusive dans la spiritualité et l’ecclésiologie orthodoxe est contestée. L’argument avancé dans la thèse est le suivant: la spiritualité et l’ascétisme devraient constituer l’ecclésiologie orthodoxe, permettant, dans la spiritualité orthodoxe, la primauté de l’Eucharistie qui les contient. La spiritualité orthodoxe se révèle comme l’équilibre entre les dimensions ascétique et eucharistique, ce qui est sans doute le plus manifeste dans l’intégration de la liturgie eucharistique avec la liturgie du cœur. / Metropolitan John (Zizioulas) of Pergamon posits that there were two types of spirituality in the early Church: monastic and eucharistic. He further argues that Saint Maximos the Confessor was responsible for forging a synthesis of the two. This dissertation is a study in Orthodox spirituality that takes the Maximian synthesis as a point of departure and uses it as a paradigm to examine the thought of several Fathers and contemporary Orthodox theologians, including that of Metropolitan John Zizoulas himself. It becomes apparent in the dissertation that Metropolitan John Zizioulas understands the synthesis differently than does Saint Maximos and his celebrated successors, Saint Symeon the New Theologian and Saint Gregory Palamas. Several ambiguities in the spirituality proposed by Metropolitan John Zizioulas are examined in detail. The Metropolitan’s position that the Eucharist enjoys an exclusive primacy in Orthodox spirituality and ecclesiology is challenged. The thesis advanced in the dissertation is that spirituality and asceticism should be constitutive of Orthodox ecclesiology, allowing in Orthodox spirituality for a primacy of the Eucharist that is inclusive of them. Orthodox spirituality is revealed as a balance of the ascetic and eucharistic dimensions, a reality that is best demonstrated in the integration of the eucharistic liturgy with the liturgy of the heart.
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Mise en récit de l'Empire romain dans l'épisode lucanien de la Nativité : une évaluation critique de la position de Richard Horsley

Tousignant, Sylvain 24 April 2018 (has links)
Pendant longtemps, les exégètes du Nouveau Testament ont examiné les textes évangéliques en considérant leurs racines judaïques comme principal contexte d'interprétation. Cette approche exégétique a permis de mieux comprendre les symboles, les valeurs ainsi que les préoccupations des premiers chrétiens en lien avec la tradition juive. Plus récemment, des exégètes ont utilisé la méthode d'analyse sociohistorique afin d'attirer notre attention sur l'Empire romain comme contexte primordial pour la compréhension des textes du Nouveau Testament. De ces auteurs, mentionnons Richard Horsley, professeur de religion à l'Université du Massachusetts aux États-Unis, qui a été un des premiers à présenter cette compréhension différente de l'influence de l'Empire sur le message évangélique. Horsley prétend que les écrits du Nouveau Testament sont des textes anti-impériaux à l'exemple des mouvements de révolte présents dans la Palestine du premier siècle. Pour arriver à cette conclusion, Horsley perçoit dans les textes fondateurs du Christianisme une multitude de références à César et aux valeurs impériales auxquels les auteurs s'opposent parfois de façon claire, parfois de façon subtile dans leurs textes. En contrepartie, des exégètes bibliques et des théologiens réfutent cette allégation de Horsley. Parmi eux, mentionnons Seyoon Kim, professeur du Nouveau Testament au Fuller Theological Seminary en Californie, Scot McKnight, professeur du Nouveau Testament au Northern Seminary en Illinois, et Joseph B. Modica, professeur associé en études bibliques à l'Eastern University en Pennsylvanie. Ils soulèvent différents problèmes dans la méthode interprétative de Horsley. Par exemple, pour Kim, les auteurs du Nouveau Testament ne cherchent nullement à renverser le pouvoir terrestre en place. En empruntant le vocabulaire de la propagande impériale, les auteurs du Nouveau Testament veulent faire comprendre le message que Jésus est le Seigneur des seigneurs, que le Royaume de Dieu n'est pas de ce monde, mais du domaine spirituel, et que la libération promise par Jésus n'est pas contre César, mais contre Satan et le pouvoir du péché. Afin de vérifier ces différentes positions herméneutiques, nous ferons l'analyse narratologique et lexicographique du récit lucanien de la Nativité. Nous ferons également un exercice comparatif de cet épisode néotestamentaire avec des textes de la propagande impériale afin de déterminer si oui ou non l'auteur évangélique utilise réellement un vocabulaire impérial, et, le cas échéant, d'observer quel usage il en fait.
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La dimension apocalyptique de l'écologisme : Al Gore et la crise de l'environnement

Blanchet-Gravel, Jérôme 24 April 2018 (has links)
Dans un article publié en 1982, Danièle Hervieu-Léger établissait un rapprochement significatif entre l’idéologie apocalyptique née dans l’Antiquité avec l’apparition de la pensée juive et l’idéologie écologiste née dans les années 1970 en réaction à la crise environne-mentale. Selon cette auteure, il existerait une affinité élective entre l’idéologie apocalyptique religieuse, judéo-chrétienne, et l’idéologie apocalyptique sécularisée incorporée à l’idéologie écologiste. Bien plus qu’à un simple « catastrophisme » ambiant, l’idéologie écologiste obéirait donc à des schémas eschatologiques issus de l’imaginaire religieux occidental. Nous avons voulu vérifier si cette piste d’analyse était encore féconde. Pour ce faire, nous avons d’abord construit un idéal-type de l’idéologie apocalyptique nous permettant d’identifier les similitudes, mais aussi les différences fondamentales distinguant l’idéologie apocalyptique religieuse de l’idéologie apocalyptique sécularisée. En nous basant sur la littérature spécialisée, nous avons découvert que les quatre caractéristiques centrales de cet idéal-type peuvent être : (1) l’idée de la fin du monde imminente, (2) la croyance en la détermination suprahumaine de l’histoire, (3) la conviction de l’urgence d’agir et (4) la division du monde en deux camps opposés (les bons et les mauvais). Ensuite, pour vérifier la présence cette hypothétique « apocalypse verte » dans l’imaginaire collectif, nous avons choisi un échantillon de la pensée écologiste nous permettant de noter l’influence de l’idéologie apocalyptique. Nous avons enfin procédé à une analyse de contenu de la dernière version du bestseller écologiste Earth in the balance d’Al Gore, initialement paru en 1993 et réédité en français en 2007 sous le titre d’Urgence Planète Terre. Mots-clés : écologisme, apocalypse, idéologie, religion séculière, environnement.
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Forma ecclesiae : Per un cattolicesimo di popolo oggi: “per tutti” anche se non “di tutti”

Carrara, Paolo 24 April 2018 (has links)
Thèse en cotutelle : Université Laval, Québec, Faculté de théologie, Facoltà Teologica dell’Italia Settentrionale, Milan, Italie. / Tableau d'honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2016-2017 / La radicalité du changement culturel provoque une crise de la forma ecclesiae et introduit la question relative à quelle est la forme de l’Église la plus appropriée à l’annonce de l’évangile. L’Église italienne, que le présent travail a l’intention d’assumer en qualité de point de référence particulier, en est également intéressée: contrairement au passé, même le plus récent, la foi chrétienne n’est plus un patrimoine «de tous». La question se pose puisque, au nom de l’évangile, l’action de l’Église ne peut pas disperser, pourtant, le caractère universel de la foi en soi même (son être «pour tous»). Dans un tel scénario, s’enclenche le but que cette thèse se pose de poursuivre sur le plan de la pensée théologique-pastorale: elle veut accompagner l’Église en son être à l’intérieur de cette tension entre l’instance théologique d’une foi qui est «pour tous» et le donné sociologique dont il émerge qu’elle n’est plus «de tous». Beaucoup de projets contemporaines de réforme pastorale ont l’intention de faire face aux transformations de la culture afin d’empêcher tout injustifiée domestication. Cependant, comme cette thèse essaie à le prouver, ils risquent souvent de suggérer une rupture avec le passé récent du corps ecclésial. Pour eux la référence polémique est représentée par cette figure de «catholicisme populaire» avec qui, dans le contexte de la «civilisation paroissiale», l’expérience chrétienne est réussie à s’enraciner dans le tissu social. Dans ces projets, il est – en effet – assimilé d’une manière restrictive à une sorte de «catholicisme de masse», basé seulement sur des processus religieux de socialisation et d’uniformisation de l’expérience. Au contraire, le but de ce travail consiste en un essai de compréhension renouvelée de cette figure de vie chrétienne. Elle n’est retenue seulement selon la particulière forme historique qu’elle a adoptée dans le demain passé, marqué par une situation d’homogénéité culturelle, d’une Église de peuple, mais aussi comme principe opératoire qui désigne la capacité du christianisme de se réaliser en tant qu’élévation et transfiguration des formes anthropologiques de base. Cette perspective dynamique permet de trouver dans le «catholicisme populaire» un principe écclesio-génétique qui exalte l’interaction entre l’initiative ecclésiale et la sensibilité des croyants, et qui, tout en défendant la qualité théologale de l’expérience chrétienne, ne méprise pas la valeur pédagogique de son enracinement religieux. La dynamique qui préside au «catholicisme populaire», grâce à la confrontation avec une étude sur le terrain, conduit à l’individuation de certaines provocations à propos de la structure du corps ecclésial, en ce qui concerne les représentations, les actions, les sujets et les limites qui le caractérisent. Elles sont transposées de manière à envisager une réforme de l’Église qui s’avère applicable pour le présent et qui cherche à garder le caractère universel-non formel de la foi, c’est à dire son «pour tous». / The current radical cultural change causes a crisis of the forma ecclesiae and introduces a question about what type of Church could be more relevant for the announcement of the Gospel. Italian Church, which is the main point of view for this work, is affected too: actually, Christian faith is no longer a heritage “of everyone”. The question arises because, in the name of the Gospel, the ecclesial action has to be universal (it’s “for everyone”). The theological and pastoral aim of this thesis is to reflect about the tension between the theological objective of a faith “for everyone” and the sociological fact that this faith is no longer “of everyone”. Many contemporary projects of pastoral reforms aims to consider these cultural transformations, avoiding a possible improper domestication. However, as this thesis would like to pursue, there could be the risk of provoking a gap with the past of the Church. Actually, these projects attack the “popular Catholicism”, that is the figure through which Christianity has been rooted inside the fabric of society at the time of the “parish system”. It is reduced as a sort of impure “mass Catholicism”. Whereas, the aim of this work is to suggest a resumption of this “popular Catholicism”. This figure is not considered in a static way (its form at the time of christianitas) but in a dynamic one. “Popular Catholicism” reminds us that Christianity comes from the comparison, the assumption, and the transformation of shared and daily ways of life. Moreover, this dynamics is successful when it comes from the interaction between power initiative and believers’ common sensibility. The dynamics so discovered, also by means of a study in the field, leads to find some challenges, able to change the current ecclesial body. They concern: descriptions, actions, subjects, and boundaries. These challenges are considered as special directions for a Church reform able to answer current needs, without forgetting the fact that it is in service of a faith “for everyone”.
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Lire la Bible au coeur de l'Église du Québec

Guay, René 24 April 2018 (has links)
Depuis plusieurs années, différents engagements pastoraux m’ont amené à m’intéresser tout spécialement à la lecture dans la Bible d’abord, dans les communautés ecclésiales de base au Chili comme missionnaire, aussi au Québec comme professeur et formateur à l’Institut de formation théologique et pastorale (IFTP) et dans l’accompagnement des personnes incarcérées. Sur le terrain, tout au long de ces années, j’ai pu constater que la lecture de la Bible avec d’autres provoquait des changements chez les personnes et aussi dans la vie des communautés et des groupes. À la suite de cette constatation, je souhaitais comprendre le processus de transformation des personnes et des groupes enclenché par une lecture croyante et assidue de la Bible dans des contextes sociaux politiques, économiques et ecclésiaux fort différents. Pour répondre à la question de recherche qui forme une triangulation où chacun des éléments est en interrelation avec les autres : « Bible », « Spiritualité » et « Faire Église », j’ai travaillé à ce projet de recherche qualitative avec la « Méthodologie de la théorisation enracinée » (Luckerhoff et Guillemette : 2012 : 7), plus connue sous l’appellation de « Grounded Theory ». Selon les auteurs, le processus de cette approche méthodologique « consiste à constamment lier construction théorique aux données du terrain, un processus qui n’est jamais complètement terminé. » C’est donc avec cette méthodologie que j’en suis arrivé à proposer un énoncé de théorisation qui permet de mieux comprendre la dynamique interne du processus d’interprétation de la Bible quand elle est lue dans de petites communautés ou dans des groupes de lecture de la Bible. Cette dynamique interne est faite de différents passages expérimentés par les personnes et les groupes qui osent entrer dans le mouvement de la Parole. Elle montre aussi les conditions qui favorisent ces passages ainsi que les effets sur les personnes et les groupes. L’interprétation théologique permet aussi de constater que la Bible tout entière s’inscrit dans ce mouvement d’une Parole qui produit des transformations dans la vie des personnes et des groupes. Cette thèse confirme une fois de plus qu’il y a là une chance pour l’Église aujourd’hui. Le présent et l’avenir de celle-ci reposent sur la place centrale que celle-ci saura donner à la Parole. / Over the last few decades, I have devoted myself to a variety of pastoral endeavors. This led me in particular to take a renewed interest in the reading of the Bible, first when I worked as a missionary in basic Church communities in Chile, then as a professor and trainer in the Institut de formation théologique et pastorale (IFTP) (Institute of Theological and Pastoral Training) and, later, as a prison chaplain, counselling inmates. During all these years, I realized, at the grass roots level, that reading from the Bible with others provoked changes in the persons, the communities and the groups. This finding awoke in me the desire to understand the process of changes sparked in the persons and the groups by a regular and religious reading of the Bible, in widely different social, political, economic and ecclesiastical contexts. In order to find an answer to the research question, which is structured on the triangle “Bible”, “Spirituality” and “Forming Church”, I worked on this qualitative research project following the guidelines of the “Méthodologie de la théorisation enracinée” (Luckerhoff et Guillemette: 2012: 7), better known under the English name of “The Grounded Theory”. According to the authors, the process of this methodological method “consists in linking constantly the theoretical construction to the data gathered, a process that is never entirely completed”. This is the methodology that in the end allowed me to offer a theorization statement that helps to better understand the internal dynamics of the process of the interpretation of the Bible, when it is read in small communities or in Bible reading groups. The internal dynamics are based on the various transformations experienced by the persons or the groups who dare enter in the movement of the Word. It also illustrates the conditions that are favourable to these transformations as well as the effects on the persons or the groups. The theological interpretation also shows that the entire Bible can contribute to this movement of a Word that sparks transformations in the life of the persons and of the groups. This thesis confirms once again that there is an opportunity for today’s Church. The present, as well as the future of the later lies in the central place that will be made for the Word.
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La grâce et la reconnaissance : de l'anthropologie du don de Marcel Hénaff à la théologie sacramentaire de Louis-Marie Chauvet

Bergeron, Patrice 24 April 2018 (has links)
Explorer la grâce à la lumière des pratiques de don étudiées par Marcel Mauss a une pertinence tout à la fois anthropologique et théologique, donc humaine : telle est l’hypothèse qui est à l’origine de cette recherche de théologie systématique. Concrètement, il s’agit de vérifier cette hypothèse à partir d’une lecture analytique des travaux de deux auteurs qui, dans leurs champs disciplinaires respectifs, se sont intéressés à l’«Essai sur le don» de Mauss pour repenser la grâce, et qui ont aussi accordé une attention soutenue à la dimension rituelle des pratiques de don. Du côté de l’anthropologie, Marcel Hénaff rattache explicitement la grâce – pratiques et pensées diverses – à la tradition du «don réciproque cérémoniel» dans les sociétés segmentaires, mais il montre aussi et surtout en quoi elle implique une transformation majeure de cette tradition. Tant du côté du don cérémoniel que de celui de la grâce, il s’agit de reconnaissance publique et de lien social – dit autrement, de symbolisme –, mais il s’agit aussi de formes distinctes. Autant il importe de rattacher ces diverses formes aux contextes et aux types d’organisation sociale qui les portent, autant il importe également de prendre en considération la part «invisible» de la reconnaissance pour bien comprendre ce qui s’y joue, c’est-à-dire la reconnaissance avec les diverses figures de l’invisible – esprits, ancêtres, dieux. De plus, la pensée anthropologique de la reconnaissance de Marcel Hénaff jette un éclairage singulier sur la tradition chrétienne et sur ce qu’elle a fait du don. Du côté de la théologie chrétienne, Louis-Marie Chauvet pense lui aussi la grâce en lien avec les travaux de Mauss sur le don. Bien que sa théorie du «symbolique» soit hétéroclite, le don cérémoniel comme «échange symbolique» y occupe une place de choix. L’échange symbolique va même jusqu’à configurer le champ des questions, et il intervient de manière centrale dans sa théologie de l’alliance chrétienne et de la grâce. Il en va de même pour l’eucharistie, qu’il approche comme un rituel/sacrement de don à partir duquel il interroge l’héritage chrétien de la grâce. À plusieurs égards, les travaux d’Hénaff et de Chauvet s’appellent et se complètent. Le premier est attentif aux rituels dans les sociétés segmentaires et il manifeste une authentique curiosité théologique. Cependant, il en dit peu sur la ritualité chrétienne. Le second, quant à lui, est attentif aux rituels chrétiens et il manifeste une authentique curiosité anthropologique, mais il tend parfois à sous-estimer l’écart entre l’«échange symbolique» dans les sociétés segmentaires et ce qui pourrait être l’«échange symbolique» dans le christianisme. Enfin, tous les deux portent une interrogation de fond sur les sociétés occidentales modernes, sur leurs fécondités, mais aussi sur les défis qu’elles doivent affronter, notamment en ce qui concerne le lien social et les empiétements de l’économique sur l’ensemble des secteurs de vie. À partir des travaux de ces deux auteurs, la présente recherche vise donc à faire entendre certaines des résonnances actuelles de l’alliance chrétienne et de la grâce en ce qui concerne l’avènement du sujet croyant, le lien ecclésial, la vie sacramentaire et la participation des Églises à la société civile et au lien social en contexte de modernité occidentale. / Exploring grace in light of the gift practices studied by Marcel Mauss is relevant from an anthropological standpoint as much as from a theological standpoint: such is the hypothesis explored in this systematic theology research. Precisely, this hypothesis is tested through an analytical reading of the works of two authors who, in their respective fields and with the ambition of rethinking grace, showed a resolute interest in Mauss’s essay on the gift and devoted a special attention to the ritual dimension of gift practices. In his work, Marcel Hénaff considers grace from an anthropological point of view and relates it – with its diverse practices and theories – to the ceremonial gift exchange tradition which can be found in societies without a central state, but he also mainly shows how it implies a major transformation of this tradition. Ceremonial gift exchange and grace are primarily concerned with public recognition and social bonding – in other words, with symbolism – but that recognition is also embodied in very different institutions. In order to understand what is at stake in these different forms of recognition, it is essential not only to relate them to the different types of social organization in which they are found, but also to consider their «invisible» part, that is the relationships with the diverse figures of the invisible – spirits, ancestors, gods. This is how Marcel Hénaff’s anthropology of recognition sheds light on the Christian tradition and on its handling of the gift. In Christian theology, Louis-Marie Chauvet also approaches grace in relation to Mauss’s essay and thinking on gift practices. In Chauvet’s variegated theory of the «symbolic», the ceremonial gift as a «symbolic exchange» stands out. The vocabulary associated with symbolic exchange not only formulates the important questions, it is also central in his theology of Christian covenant and grace. The same applies to the Eucharist, which he addresses as a gift ritual and through which he examines the Christian heritage of grace. In many ways, Hénaff’s and Chauvet’s work complete each other. The former is mindful of the rituals in societies without a central state and shows an authentic theological curiosity. However, he does not say much about Christian rituality. The latter is mindful of Christian rituals and shows an authentic anthropological curiosity, but he tends to underestimate the difference between «symbolic exchange» in societies without a central state and what could be a Christian «symbolic exchange». Finally, both examine and question western and modern societies regarding their possibilities, but also the challenges they are facing concerning social bonding, as well as the overlapping of economic exchanges in every sphere of life. The objective of this research and its analysis of the works of these two authors is to enlighten today’s relevance of covenant and grace in its various aspects: the advent of the subject, the ecclesiological bond, the sacramental life and the participation of Christian Churches in the social life in western modernity.

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