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Du jugement en éthique appliquée : étude sur la co-appartenance de la subjectivité, de la santé et de l'éthique dans le jeu auto-référential de la créativité

Quintin, Jacques January 2003 (has links)
"Thèse présentée à l'Université Laval comme exigence partielle du doctorat en philosophie offert à l'Université de Sherbrooke en vertu d'un protocole d'entente avec l'Université Laval." / Du jugement en éthique appliquée. Étude sur la co-appartenance de la subjectivité, de la santé et de l’éthique dans le jeu auto-référential de la créativité. Comment pouvons-nous penser un événement singulier caractérisé par la temporalité qui concerne notre existence? Pour y parvenir, nous dégagerons une anthropologie tirée d’une lecture de l’histoire de la philosophie qui nous permettra de penser l’être humain com m e un être créatif, plus particulièrement un être créatif de soi. Cette création de soi, cette autopoièse, nous la nommerons 1 ’ auto-référentialité (avec un a) pour marquer l’ouverture, un changement enraciné dans la totalité. Ainsi la totalité ou l’identité sera une reprise de soi en intégrant le changement. Le sujet n’est jamais ainsi le même quoiqu’il demeure toujours identique, c’est-à-dire un soi créateur en faisant l’exercice du jugement auto-réfléchissant qui est un jugement sans concept s’exerçant à partir du réel singulier. Pour mieux cerner le travail de la créativité dans le jugement, nous procéderons par variations eidétiques autour de la subjectivité et de chacun de ses modes (le corps, l’agir, le sentir et le dire), de l’épistémologie, de la métaphore, de l’herméneutique, de la dialectique, de l’intersubjectivité, de la santé et de l’éthique. Cette variation eidétique nous permettra de montrer que les lois de la subjectivité, de la santé et de l’éthique sont les mêmes. Elles sont celles de la créativité où quelque chose de nouveau émerge à partir du jugement auto-réfléchissant. C’est pourquoi, au cœur de la créativité, ce qui se joue, est un processus herméneutique qui relance constamment la créativité du jugement auto-réfléchissant. C’est le caractère auto-référential de la créativité et du jugement auto-réfléchissant. Devant les événements singuliers, nous devons exercer davantage un jugement auto-réfléchissant qu’un jugement déterminant. Si un tel jugement pose du nouveau, c’est également un jugement qui exerce une libération envers nos anciens jugements dans lesquels nous sommes empêtrés en raison de leurs succès antérieurs. Alors ces questions que l’éthique met de l’avant sont des portes d’entrée pour ressaisir notre existence créatrice; notre subjectivité. Alors le jugement en éthique appliquée apparaît comme un acte de création de soi, de santé et de valeur.
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L'intégration de l'éthique aux pratiques de gestion : un redéploiement de la responsabilité dans les entreprises publiques

Boivin, Marjolaine 23 April 2018 (has links)
Le phénomène grandissant des problèmes éthiques présents dans le monde du travail soulève la question des modes actuels d’organisation du travail. Pour faire face à cette nouvelle donne, de nombreuses approches managériales ont été proposées. Parmi elles, on retrouve l’éthique réflexive qui est encore peu intégrée aux pratiques de gestion, laissant plutôt la place à des formes plus classiques de management. On impute habituellement cette absence au temps qu’exige l’éthique réflexive et à la responsabilité qu’elle engage. Or, l’engagement à se compromettre sans risque de s’épuiser est possible dans la mesure où les paramètres de sécurité ou de soutien pour les individus et les organisations sont clairement établis et intégrés de façon systémique dans l’entreprise. C’est alors la responsabilité des organisations qui prévaut et le management est donc pensé en fonction de cette approche, et l’éthique en milieu de travail également. C’est pourquoi nous formulons l’hypothèse que le concept de responsabilité peut être l’outil nécessaire pour faire émerger l’éthique dans les milieux de travail. Nous tentons donc de faire voir comment la responsabilité doit être comprise pour intégrer l’éthique aux nouveaux modes d’organisation du travail. Pour ce faire, nous avons retenu une approche pragmatiste de l’éthique et de la responsabilité. La réactivité exigée des organisations modernes engendre souvent une perte de maîtrise sur l’organisation du travail. Alors que l’appel à la responsabilité des employés sur l’efficience et l’efficacité de leur travail augmente le contrôle normatif, celui qu’ils ont sur leur travail décroît. La démonstration de ces limites permettra de faire voir pourquoi une approche réflexive de l’éthique s’impose. Par le soutien ou l’accompagnement à la prise de décision qu’elle permet, l’éthique réflexive contribue à rétablir cette responsabilité déficiente, de la redéployer en toute sécurité, tout en permettant aux directions des services d’assumer une maîtrise suffisante des risques. Une approche préventive de la gestion prenant en compte des critères de valeurs créerait les espaces de réflexion nécessaires aux gestionnaires et aux employés. C’est dans ce contexte que nous proposons d’appliquer l’éthique aux pratiques de gestion en distinguant la gestion de l’éthique de la gestion éthique, tout particulièrement dans les entreprises publiques.
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Pour une gouvernance réflexive de "l'apprentissage en famille" étude des processus d'apprentissage de trois groupes de parents-éducateurs au Québec

Brabant, Christine January 2010 (has links)
Cette thèse étudie le mouvement d'apprentissage en famille (école â la maison ) comme un cas limite de participation des parents à l'éducation et, plus particulièrement, à la gouvernance de l'éducation. Les théories de la gouvernance réflexive et de la pragmatique contextuelle de Lenoble et Maesschalck suggèrent de considérer les groupes de parents-éducateurs comme des unités d'expérimentation pédagogique et sociale porteuses d'un potentiel de réflexivité pour l'institution éducative. Dans cette optique, un apprentissage de l'action collective puis politique par ces groupes favoriserait leur participation à une gouvernante réflexive de leur pratique et du système éducatif. Cependant, le développement de la capacité de participation d'un acteur collectif émergent est insuffisamment connu: les objets de cet apprentissage social, ses sous-processus spécifiques et leurs conditions d'application et de réussite.Cette recherche vise à 1- mieux comprendre le processus d'apprentissage de l'action collective à la base de la capacitation d'un nouvel acteur collectif à participer à la gouvernance réflexive d'un domaine; ainsi qu'à 2- contribuer au développement de l'interaction entre les parents-éducateurs et les instances scolaires au Québec. Une recherche-formation de vingt mois avec trois groupes régionaux d'apprentissage en famille du Québec a été menée à l'aide d'un programme d'«autoformation accompagnée» visant la production de propositions de gouvernance de leur pratique. La démarche de recherche consistait en une étude de cas multiple au moyen d'une observation participante, d'une analyse documentaire puis d'une analyse des parcours d'apprentissage des groupes. L'analyse a permis de tracer un portrait-type du processus de capacitation de l'acteur collectif. Les conditions déterminantes pour la réussite de ce processus sont: un projet d'«autoformation accompagnée» d'une durée suffisante, la confiance et l'ouverture du collectif à une extériorité. De plus, cette thèse fournit des pistes de réflexion et d'action à l'intention des différents acteurs concernés par la gouvernance de l'apprentissage en famille au Québec.
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Analyse du principe d'Équivalence en Substance en tant que concept directeur pour l'évaluation de l'innocuité des végétaux génétiquement modifiés

Chenel, Vanessa January 2011 (has links)
Le principe d'Équivalence en Substance (É.S.) est développé en 1993 par l'OCDE et implémenté en 1996 par la FAO/OMS, pour remédier au manque de régulation au niveau de la gestion des risques concernant les végétaux à caractère nouveau (VCN). Ce concept est un outil de comparaison des composantes biochimiques permettant de faire le parallèle entre un produit transgénique et un homologue issu de l'agriculture traditionnelle, dont l'innocuité est prouvée; une É.S. permet alors de conclure à l'innocuité du VCN. Cependant, il semble difficile de parvenir à établir une équivalence alors qu'aucun critère n'est défini. La substance qui doit être équivalente n'est pas non plus déterminée et peut étymologiquement porter à confusion. Comment comprendre ce concept devant le paradoxe qu'est la vente d'un produit"similaire, mais différent"? Ce principe est très limité. Il a été démontré que seule, la composition biochimique ne peut définir la toxicité d'un aliment, il faut alors chercher ailleurs que là vers où nous guide l'É.S. L'homme entretient aussi une dynamique sociale particulière avec la nourriture. C'est pourquoi d'autres aspects tels que l'équivalence éthique et l'équivalence quantitative doivent être pris en compte pour évaluer un VCN. Comment alors doit-on comprendre ce principe? Ne l'avons-nous tout simplement pas mal interprété et utilisé de manière erronée en tant que processus plutôt qu'en tant que simple outil? Certes, mais il est aussi insuffisant et demande à être échangé au profit d'une méthode plus"pratique".
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L'innovation fondée sur les nanotechnologies au regard de la notion d'acceptabilité sociale de ces développements

Poirier, Marie-Sol January 2010 (has links)
Le rejet massif des OGM par les citoyens européens met en lumière la question de l'acceptabilité sociale des technologies émergentes. Les nanotechnologies, qui exploitent les propriétés de la matière à l'échelle nanométrique, prennent de plus en plus de place en terme de R&D et de part de marchés. Ainsi, la question de l'acceptabilité sociale reste entière, malgré les nombreuses définitions retrouvées dans la littérature : certains auteurs confondent l'acceptabilité sociale, l'acceptance et l'acceptabilité du risque. L'absence de consensus sur la définition a comme conséquence de rendre ardue la distinction entre un développement nanotechnologique jugé acceptable et non acceptable socialement. Cette recherche qualitative et exploratoire se penche donc sur la conception et le traitement accordé à la notion d'acceptabilité sociale au sein d'un plateau d'innovation technologique, MINATEC IDEAs Laboratory® (MIL), et au traitement accordé à cette notion dans deux politiques gouvernementales majeures au plan international en matière de nanotechnologies, soit la politique américaine et européenne. Les entrevues menées chez MIL ont permis de construire, selon un processus itératif, une grille des critères mobilisés lors du traitement de l'acceptabilité sociale. Les résultats des entrevues furent analysés selon un cadre théorique inspiré de Wiistenhagen qui définit l'acceptabilité sociale selon trois composantes, soit l'acceptance des marchés, l'acceptabilité sociopolitique et l'acceptabilité communautaire. Les répondants de MIL conçoivent principalement l'acceptabilité sociale sous l'angle de l'acceptance des marchés et la notion d'usage est omniprésente. La grille est ensuite utilisée pour comparer les deux politiques (convergences et divergences). Il est ressorti que ces politiques se distinguent principalement au plan de la composante acceptabilité sociopolitique (aucune mention dans la politique américaine, alors que le document européen en fait mention à 24 reprises), la non-mention de l'acceptance des marchés par le document européen et le peu de mentions de l'acceptabilité communautaire dans la politique américaine (14 unités de signification dans la politique européenne contre 3). Il ressort principalement de cette étude que la notion d'acceptabilité sociale, à l'instar d'autres notions centrales comme le Principe de précaution, occulte l'existence d'un écart important entre les intérêts et les valeurs sociales des milieux (industriels, gestionnaires) qui y réfèrent.
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John Dewey et la théorie de la valuation : quelle pertinence pour l’éthique appliquée aujourd’hui?

Bernier, Nicolas January 2016 (has links)
Le pragmatisme et la pensée de John Dewey intéressent actuellement un nombre grandissant de chercheurs en philosophie et en sciences humaines. Cet intérêt se manifeste depuis quelques années en éthique appliquée au Québec. Cette recherche vise à cerner la pertinence de la pensée de Dewey pour ce mouvement philosophique. Bien que Dewey soit plus souvent connu pour ses idées progressistes en éducation, plusieurs autres facettes de sa pensée suscitent maintenant l’intérêt. Parmi celles-ci se trouvent l’éthique et les valeurs. Si la notion de valeur recèle une importance majeure en éthique appliquée, elle fait partie des grandes questions sous-jacentes à l’ensemble des écrits de Dewey. Malgré plus d'une soixantaine d’années séparant les derniers développements de Dewey sur les valeurs et la conception de l’éthique appliquée aujourd’hui, nous retrouvons plusieurs perspectives communes. Parmi celles-ci se trouve le rôle de la raison pratique dans la résolution de situations indéterminées; la localisation des valeurs dans la conduite humaine et l’attribution de valeurs; l’actualisation des valeurs et la construction de valeurs partagée; une démarche éducative, réflexive et transdisciplinaire ancrée dans l’action; l’emphase mise sur l’autonomie de jugement de l’individu ainsi que l’espace socioculturel propice au déploiement et la valorisation de cette autonomie. Nous terminons en soulignant la pertinence particulière de Dewey au niveau de sa conception transactionnelle de l’expérience humaine, sa tentative de surpasser la dichotomie entre faits/valeurs, sa distinction entre valeur et idéal, le rôle de la créativité en éthique, la possibilité de jugements responsables sur les valeurs ainsi que son cadre général d’enquête sur les valeurs.
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Pratique de l'éthique appliquée dans les comités d'éthique en Europe et au Canada : le cas des plantes transgéniques

Baudoin, Catherine 26 June 2009 (has links) (PDF)
Notre objectif est d'examiner comment certains comités d'éthique en Europe et au Canada élaborent leurs avis sur la question très controversée des cultures de plantes génétiquement modifiées. Plusieurs critiques ont été adressées directement ou indirectement au travail de tels comités par des spécialistes de philosophie morale et politique, des sociologues et des politologues. Nous proposons de nous interroger sur la pertinence de ces critiques, mais aussi sur la manière dont ces comités fonctionnent et sur l'espèce d'éthique qui dérive de cette institutionnalisation de l'éthique. Pour ce faire, nous avons complété par une enquête de terrain l'examen des documents produits, afin de préciser comment les membres de ces comités perçoivent leur activité. Notre étude permet de dégager des caractéristiques concernant la façon dont l'on y pratique l'éthique appliquée. Les critiques formulées envers ces comités se trouvent confirmées au moins en partie et pour quelques uns d'entre eux. Néanmoins, certains fournissent aussi des apports originaux, susceptibles d'éclairer le débat public concernant les plantes transgéniques. L'analyse des insuffisances des uns et des propositions originales des autres nous a conduit à élaborer une typologie critique des arguments mobilisés. De là, nous avons dégagé des éléments de méthodologie pour l'évaluation éthique des plantes transgéniques. Notre analyse tend finalement à remettre en cause l'unique recours à de tels comités et à se demander si un autre type de fonctionnement complémentaire serait envisageable.
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Une éthique de responsabilité en quête de fondement : réflexion à partir d'un contexte africain de crise

Kapia, Léonard Mweng-A-Man 24 April 2018 (has links)
Sur quoi fonder une éthique de responsabilité et quelle place accorder aux cultures et aux traditions dans un contexte nouveau caractérisé par la mondialisation? Pour répondre à cette question, posée à partir de l’Afrique, nous avons pris un long chemin de réflexion. À partir de l’évaluation faite par Fabien Eboussi de la crise multiforme actuelle qui frappe l’Afrique, où l’auteur cherche et désigne les coupables et les responsables que sont, selon lui, les cultures africaines, la colonisation européenne et le christianisme, nous nous sommes concentré sur le sujet humain comme tel. La responsabilité est d’abord, à nos yeux, une question de conscience morale. Les approches anthropologiques utilisées dans leurs théories éthiques par Xavier Thévenot, Paul Ricoeur et Emmanuel Levinas nous ont permis de bâtir une définition du sujet comme une « liberté précédée ». L’antécédence est à la fois un principe anthropologique et éthique dans la relation et dans l’existence. Nous avons appliqué ce principe de précédence à la notion africaine d’ancestralité conçue comme le temps éthique hiérarchisé et orienté. Pour échapper à l’étroitesse tribale ou ethnique dans laquelle se vit cette ancestralité africaine, nous l’avons étendue aux dimensions de l’humanité, comme le fondement d’une éthique de responsabilité universelle. On est ancêtre de l’humanité. Sous le néologisme d’ancestrogenèse, nous avons proposé une éthique fondée sur le recrutement de ces ancêtres ou bienfaiteurs de l’humanité. L’ancestrogenèse est donc la construction d’une communauté humaine où chaque membre soit responsable de ses actes devant sa communauté locale – naturelle ou historique – en lien avec toute la communauté humaine dont la facilité de la communication accélère la convergence. À la suite de Bénezet Bujo, et pour fonder cette communauté sur le roc et la faire survivre aux fluctuations de l’esprit humain, nous avons placé le Christ à la tête des ancêtres, comme proto-ancêtre. En lui, nous avons le Verbe créateur unique, le sauveur unique et le rassembleur unique de l’humanité de tous lieux et de tous temps. Voilà qui suscite une multitude de questions d’ordre pédagogique, biblique, christologique, ecclésiologique, éthique, anthropologique, politique et sociologique, questions relatives à la formation morale du sujet-ancêtre telle qu’ébauchée dans le cadre limité de cette recherche. / In which to base an ethic of the subjet and what place should be allowed to particular cultures and histories in a new context characterized by globalization? To answer this question, asked from Africa, we had first to show the paucity of any anthropological approach and, therefore, of any ethical approach. If Fabien Eboussi was the starting point of our inquiry in the African context, Xavier Thévenot and Bénezet Bujo in theology, and Emmanuel Levinas in philosophy, who were both the proof of this paucity and our guides in looking for a new anthropolgical place on which to base an ethics of the subject that is universal. This new place is the « ancestrogenesis », that is to say ancestrality designed as a source of responsability vis-à-vis all past and future human generations. This place both anthropological and ethical is under contruction since the beginning of human time. Each one is invited to participate in responsability to the humanization of humanity through the struggles in favor of every human being within range. We have applied this ancestrogenesis to theological ethics by placing Christ at the summit. As a human being, He is an ancestor among other ancestors, ascending and descending, but in a specific way. As creative Word of God, He is Pro-ancestor, in the sense that He is the inspiration and the one that delivers the ultimate meaning of history. So, what is the best position to adress the ethics of subjet, to make human beings responsible on universal issues that transcend religions, histories ans cultures, while making Christ the main Subject of history ? We offer a tangential position that frees an ethicist from excessive influence of his own morals ans allows him to fraternize with all humans. Provided he avoids making an ideology with pluralism and he fights superficiality that awaits syncretism to which such a peripheral position is exposed.
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Une norme éthique des touchers physiques dans les interactions entre les enseignants et les élèves

Kouassi, Fabrice Constant 24 April 2018 (has links)
Les contacts physiques entre les enseignants et les élèves constituent très souvent des situations troublantes qui secouent la vie de l’école. Elles rendent la tâche des enseignants plus complexe dans la mesure où elles font naître un risque de poursuite devant les tribunaux. Au cours des dernières décennies, nombre d’enseignants ont été traduits en justice pour des accusations d’attouchements sexuels et de voies de fait. Des organisations syndicales du milieu éducatif n’hésitent plus à conseiller à leurs membres de s’abstenir de tout contact physique avec leurs élèves pour réduire les risques de poursuites criminelles. Devant cet état de fait, il y a lieu de se demander comment il est possible de contribuer à établir des procédures claires pour les touchers physiques entre élèves et enseignants. Des procédures qui pourraient devenir un cadre de référence pour guider les enseignants qui utilisent régulièrement le toucher physique dans leurs pratiques éducatives. Pour notre part, nous pensons que ce cadre de référence requiert une professionnalisation des contacts physiques. C’est du moins le projet que nous relevons dans cette thèse. La professionnalisation des contacts physiques entre les enseignants et les élèves nous amène d’abord sur le terrain de l’éthique. Il apparaît prioritaire de construire une norme éthique devant encadrer les contacts physiques entre enseignants et élèves. Quelle pourrait être cette norme éthique ? Quel pourrait être son contenu ? Nous allons consulter plusieurs sources théoriques et pratiques pour construire une norme éthique du toucher physique en enseignement. Étant donné que cette norme renvoie à la juste distance entre deux personnes, nous avons d’abord cherché du côté des travaux des socioanthropologues relatifs aux règles qui président à la civilité et aux interactions sociales. Étant donné que cette norme touche des aspects juridiques et légaux, nous avons également fait appel aux sources légales et jurisprudentielles. Fondamentalement pour retrouver cette norme, nous avons pris en compte les théories qui se rapportent aux touchers physiques, à la distance professionnelle, aux lois et règles canadiennes, aux codes professionnels existants, aux décisions de justice sur les poursuites qui touchent aux touchers physiques entre un enseignant et un élève. Par la suite, nous avons aussi examiné les « bonnes pratiques » du toucher physique dans les professions où les manipulations corporelles sont essentielles. L’ensemble de cette recherche nous permettra de construire une norme éthique qui soutient et donne une signification « professionnelle » aux touchers physiques entre les enseignants et les élèves. Cette norme peut être perçue comme un agir opérationnel qui met en contact un corps en autorité et un corps en confiance. En principe, ces deux corps se tiennent en respect dans une distance juste ou professionnelle. Toutefois, lors d’un contact physique, le corps en autorité réalise un objectif éducatif au service des élèves. / Physical contact between teachers and students can create a disturbing situation that shakes the life of the school. The task of being a teacher becomes more complex in that they run the risk of prosecution in the courts. Over the last few decades, many teachers have been brought to justice in cases of sexual assault. Union, in the educational community, have become quick to advise their members to refrain from any physical contact with their pupils in order to reduce the risk of criminal prosecution. Given this state of affairs, the question arises as to how is it possible to contribute to establishing clear procedures for the physical contact between pupils and teachers; procedures that could become a frame of reference to guide teachers who regularly use physical touch in their educational practices? For our part, we believe that this framework requires a professionalization of the physical contact, which will be discussed in this thesis. The professionalization of physical contact between teachers and pupils brings us first to the field of ethics. It should be a priority to build an ethical standard that should govern the physical contact between teachers and pupils. What could this ethical standard be? What could the content be? We will refer to several theoretical and practical sources to construct this ethical standard of the use of physical touch in education. As part of this standard will establish the acceptable distance between two persons, we will first analyze the work of socio-anthropologists concerning rules that govern civility and social interactions. Given that this standard affects both judicial and legal aspects, we have also relied on legal and jurisprudential sources. Essentially, in order to establish this standard, we have taken into account the theories that relate to physical touch, professional distance, Canadian laws and rules, existing occupational codes and prosecution decisions regarding physical touch between a teacher and a student. Subsequently, we also examined the "good practices" of physical touch in occupations where manipulation of the body is essential. All of this research will allow us to build an ethical standard that supports and gives a "professional" meaning to the physical touch between teachers and students. This norm can be perceived as an operational act that brings a body in a position of authority into contact with a body that holds a level of confidence in the other. In principle, these two bodies show each other respect by maintaining a fair or professional distance. However, during physical contact, the body in a position of authority obtains an educational objective that will essentially serve the student.
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Une approche d'éthique appliquée dans les cours de philosophie éthique au collégial : présence et incidence sur l'intérêt et la réussite des élèves

Desautels, Luc 28 April 2021 (has links)
Cette thèse en éthique appliquée établit: (a) que l'éducation vise à aider à former une personne humaine, (b) que, dans cette construction de son identité personnelle et sociale, c'est le sujet lui-même qui est l'agent premier, (c) qu'il faut adopter une pédagogie susceptible d'atteindre cette cible et de respecter ce premier rôle de l'éduqué, (d) que le nouvel esprit éthique, celui de l'éthique appliquée, renforce cette exigence pédagogique et est conforme aux finalités de l'éducation, (e) que la réforme de l'enseignement collégial incite à privilégier une approche d'éthique appliquée pour l'enseignement de la philosophie éthique au collégial, (f) que les fruits qui en sont attendus pour les élèves sont un accroissement de leur intérêt et une meilleure réussite du cours. L'hypothèse veut que plus le troisième cours obligatoire de philosophie au collégial utilise une approche d'éthique appliquée, entendue non seulement comme éthique sectorielle, mais aussi comme démarche principalement inductive et interactive qui réserve le rôle premier aux élèves, plus ceux-ci s'intéressent à ce cours et mieux ils le réussissent. Une enquête exploratoire par questionnaires a été menée à l'hiver 2003 auprès de vingt-cinq professeurs et de leurs six cent trente-sept élèves de ce cours, dans treize collèges québécois francophones, publics et privés, de taille et de régions différentes. L'analyse des données montre qu'effectivement il y a des corrélations positives et statistiquement significatives entre le fait que le cours de philosophie éthique utilise une telle approche d'éthique appliquée et l'intérêt que les élèves déclarent pour ce cours ainsi qu'avec la note finale qu'ils obtiennent pour ce cours. En somme, les élèves s'intéressent davantage au cours de philosophie éthique et le réussissent mieux si les sujets abordés dans ce cours sont perçus comme ayant un lien avec leurs préoccupations (programme d'études, travail, vie citoyenne, vie personnelle), si les formules pédagogiques employées font appel à la participation et à la discussion, si le professeur manifeste des attitudes et des comportements qui favorisent de bonnes relations avec le groupe et s'il leur laisse une marge de liberté dans les tâches à accomplir et, enfin, si le climat du groupe leur permet de bien se sentir et qu'ils évoluent dans un collège dont la population étudiante n'est pas trop nombreuse. Ces résultats vont dans le sens de nos réflexions philosophiques, mais ils conduisent à affirmer que c'est du côté de la pédagogie appropriée à l'enseignement de l'éthique appliquée qu'il reste le plus de chemin à faire.

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