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La construction du pouvoir local. Élites municipales, relations sociales et transactions économiques dans la Rome moderne (1550-1650)

Canepari, Eleonora 10 February 2012 (has links) (PDF)
La thèse a pour objet les liens entre l'élite municipale de Rome et les classes " populaires " au cours des XVIe et XVIIe siècle. On se propose de montrer que les liens qui unissaient l'élite à la population des quartiers ont joué un rôle fondamental dans le processus de construction du pouvoir local et d'accès au pouvoir politique municipal. Le travail s'attache à démontrer que la base locale du pouvoir municipal était constituée par les élites à la faveur des transactions tant économiques que sociales qu'elles passaient avec la population des quartiers : locations, échanges commerciaux, services domestiques, embauches de salariés, etc. Ces relations se développaient autour du patrimoine immobilier et foncier, et particulièrement autour du complexe résidentiel des familles de l'élite. Dans la Rome des siècles XVIe et XVIIe, la classe nobiliaire municipale était caractérisée par une forte mobilité sociale ainsi que par son ouverture à de nouveaux arrivants ; d'où l'absence d'une définition univoque et explicite du " gentilhomme ", ainsi que d'une liste d'inscription des membres de l'élite (le livre d'or de la noblesse romaine ne fut établi qu'en 1746). Pour obtenir un office municipal, le candidat était censé être un " homme illustre " du quartier où il résidait : mais par qui la qualité d'illustre était-elle conférée ? Auprès de qui le candidat devait-il être connu, et reconnu, en tant que gentilhomme ? Ce travail voudrait mettre en évidence le rôle joué par les échanges entre le " haut " et le " bas " du monde social urbain dans le processus de construction du pouvoir local et donc, en dernière analyse, dans la formation des élites : les charges politiques du Capitole ne seraient que la formalisation d'une autorité effective qui se construisait et s'exerçait tout d'abord dans le territoire. Une formalisation certainement importante si l'on considère que l'obtention d'un office municipal se voyait retenue comme une preuve de noblesse. On voit donc très clairement l'intérêt que les candidats au Capitole avaient à se construire une base de pouvoir local. Ce travail s'insère dans le contexte historiographique de la micro-histoire. Il met en oeuvre un cadre interprétatif qui se nourrit de concepts et modèles empruntés à l'anthropologie politique, et notamment ceux qui décrivent le pourvoir comme une construction relationnelle. La nature relationnelle du pouvoir est le point de départ des études qui ont identifié des modèles de gestion du pouvoir centrés sur les individus, dont l'autorité est construite et reconnue tout d'abord au sein d'un réseau social particulier. Trois modèles ont été particulièrement utiles pour étudier les élites de la Rome moderne : en ordre croissant d'importance, la relation patron-client, l'entrepreneur et le big-man. Plan de la thèse : Une première partie présente certains des éléments-clés de la recherche, ainsi que les débats historiographiques dont ils font l'objet : le patriciat urbain (chapitre I), le fonctionnement du gouvernement municipal (chapitre II) et les modèles de carrières municipales (chapitre III). Cette partie a semblé nécessaire afin d'introduire des concepts et des catégories - telles que l'élite municipale, le Capitole et les carrières politiques - qui sont centrales dans l'ensemble de ce travail. Avec la deuxième partie, on aborde la construction du pouvoir local, en analysant l'ancrage des acteurs dans le quartier d'un point de vue socio-topographique. Les chapitres IV et V analysent la présence des familles de la noblesse municipale dans l'espace du quartier, en se focalisant sur le palais - et ce qui l'a précédé, le complexe résidentiel médiéval -, et ceux qui y habitaient et qui le fréquentaient. Le but est de montrer que, tout au long de la période examinée, le palais a continué d'être un centre d'agrégation d'un groupe informel qui se créait autour du noble, selon un modèle qui peut évoquer, mutatis mutandis, les fiefs urbains de la Rome médiévale. Dans le chapitre V, on étudie aussi le rôle topographique du palais sur les alentours, et la formation d'îlots, des espaces semi-privés de " propriété " de la famille. Les formes de l'autorité personnelle et son rôle dans les quartiers sont décrits dans le chapitre VI, qui présente les différents moyens mis en œuvre pour garder l'emprise sur le territoire : de la violence à la charité. Avec la troisième partie, on aborde le sujet des transactions économiques et sociales qui liaient les membres de l'élite municipale aux habitants des quartiers, pour montrer la logique sociale des échanges. On a découpé le thème en trois chapitres, qui portent sur les biens immobiliers et les relations entre locataires et propriétaires (chapitre VII), la gestion de domaines et vignes et les rapports avec les salariés (chapitre VIII) et les relations de crédit (chapitre IX). Enfin, une quatrième partie est consacrée à une étude de cas, celui de la famille Velli et du quartier Trastevere. Le rione a été choisi parce qu'il était le plus " populaire " de la ville, un territoire urbain à vocation agricole et commerciale. Les Velli y étaient parmi les familles les plus importantes. Divisée en deux chapitres (le X, qui traite de l'ancrage de la famille dans le quartier et le XI qui porte sur les transactions des Velli avec les habitants du Trastevere), cette dernière partie voudrait reprendre l'ensemble des aspects du modèle qui ont été présentés au cours de la thèse, autour d'un cas familial. Ce faisant, on souhaité proposer une vue d'ensemble des mécanismes de construction du pouvoir local au sein d'un quartier.
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Les dieux augustes dans l'Occident romain : un phénomène d'acculturation / Augustan Gods in Roman West : an Acculturation Phenomenon

Villaret, Alain 12 May 2016 (has links)
Les dieux augustes, connus essentiellement par l’épigraphie, dotés du titre impérial d’Augustus/a comme épithète, constituent un aspect du « culte impérial » et témoignent d’une triple acculturation politique, religieuse et sociale. L’ « augustalisation » se rapporte à l’empereur mais ne fait pas de lui un dieu incarné ou un protégé des dieux. Elle exprime une synergie entre les dieux et l’empereur leur médiateur auprès des hommes. Le terme exclusif d’Augustus/a, renvoie à Romulus, aux auspices de l’imperator, à l’auctoritas, qui légitiment le Prince. Rares en Orient les dieux augustes sont surtout répandus en Occident, d’Auguste au début du IVè s. Les dieux romains choisis pour l’augustalisation sont moins les divinités politiques attendues que des dieux protecteurs et bienfaiteurs des cités et des particuliers. Sous les dieux à noms romains apparaissent nombre de divinités indigènes réinterprétées (interpretatio romana) qui avec les dieux purement indigènes conservent des racines locales. Par sa souplesse l’augustalisation intégre à l’Empire toutes ces identités provinciales. Propre aux milieux romanisés, l’augustalisation est avant tout pratiquée par les élites municipales qui, à travers leur évergétisme, la diffusent dans les campagnes et surtout dans la population urbaine, renforçant ainsi leur légitimité. Les augustales et les riches affranchis, prompts à les imiter, la répandent dans le reste de la population. Hauts fonctionnaires et militaires restent en retrait. Présents dans tout l’espace urbain les dieux augustes se concentrent dans les centres civiques et autres loci celeberrimi, où s’affiche le pouvoir. Scénographie urbaine et cérémonies expriment le consensus d’une société hiérarchisée autour des empereurs agents des dieux. L’augustalisation sacralise et légitime le pouvoir et groupe autour de lui une société acculturée aux identités multiples. / Augustan Gods, mainly known through epigraphy, commonly bestowed with the Imperial title Augustus/a as an epithet, are part of the « imperial cult » and represented a threefold political, religious and social acculturation. « Augustalization » does refer to the emperor but in that case he couldn’t be considered as an incarnate god or even be seen as protected by the gods. It implied a synergy between the gods and the emperor who stood as their mediator, remaining close to men. The exclusive term Augustus/a refers to Romulus, to the auspices of the imperator, to auctoritas which made the Prince legitimate. Although quite rare in the East augustan gods were commonly well-spread in the West, from Augustus’s reign until the early years of the IVth century. The Roman gods chosen for augustalization were not really the political divinities which might be expected to be found but more likely benevolent gods protecting the cities and their inhabitants. Under the gods carrying Roman names we can discover numerous native divinities which had been reinterpreted (interpretatio romana) and which, with the purely indigenous gods, keep their local roots. With a particular suppleness augustalization integrated into the Empire all these provincial identities. Characteristic of all the backgrounds influenced by romanization, augustalization was first and foremost used by the municipal elite, who, through their evergetism, spread it in the rural areas but mainly among the urban population, thus strenghtening their legitimacy. Augustales and rich freedmen, quick to imitate elite, spread it among the rest of the population. High-ranking officials and officers stayed in the background. Constantly present in all the urban areas augustan gods concentrated their presence in civic centres and other loci celeberrimi where the strenth of the political power was obviously seen. Urban scenographies and ceremonies reveal the consensus of all the members of a strong social hierarchy structured around the emperors seen as the direct go-betweens to the gods. Augustalization made the power even more sacred and legitimate and gathered around its symbolic representation an acculturated society with its manyfold identities.

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