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L'ATRA (acide tout trans rétinoïque), dérivé actif de la vitamine A, permet la cicatrisation de cellules épithélilales de cornée humaine HCE et de l'épithélium cornéen brulé par base chez le modèle souris. / ATRA (all trans retinoic acid), an active derivative of vitamin A, allows the healing of HCE human corneal epithelial cells and base-burned corneal epithelium in a mouse model.Comptour, Aurélie 03 July 2015 (has links)
De par son rôle dans de nombreuses fonctions biologiques, la vitamine A est une molécule majeure et cruciale du développement embryonnaire à l’âge adulte. Celle-ci est aussi, à l’heure actuelle, déjà largement utilisée comme agent thérapeutique pour de nombreuses pathologies affectant principalement la peau et les yeux (cancer, acné, psoriasis,brûlures oculaires) et certains cancers. Son action pro-cicatrisante - bien que largement étudiée grâce à de nombreux modèles humains et animaux - reste encore aujourd’hui mal caractérisée quant aux mécanismes d’action moléculaire (régulation de gènes) et cellulaire(migration, prolifération…) qu’elle utilise.Dans le but d’améliorer et de mieux maîtriser l’utilisation de la vitamine A dans le traitement de lésions telles que les brûlures oculaires, ce travail visait d’une part, à étudier, plus en détail,l’effet de l’acide tout-trans rétinoïque ou ATRA - dérivé le plus actif - sur la cicatrisation de ’épithélium cornéen en utilisant un modèle in vivo de brûlures cornéennes par base chez la souris. Son but était également de déterminer par quels processus cellulaires, l’ATRA agit, en utilisant cette fois-ci un modèle in vitro (cellules épithéliales cornéennes humaines). Enfin,nous nous sommes intéressés à la régulation de gènes cibles par l’ATRA au niveau de la sphère oculaire, connus pour être impliqués dans la dynamique de la MEC.Ainsi, nous avons démontré que l’ATRA permettait la cicatrisation de l’épithélium cornéen en agissant principalement sur la migration cellulaire. Puis nous avons identifié un gène :LOXL4 - membre de la famille des lysyl oxydases - dont l’expression est induite par l’ATRA,et nous avons prouvé que son rôle était essentiel dans la cicatrisation cornéenne, décrivant ainsi pour la première fois un lien génique direct et protéique entre la vitamine A, substance active et son action clinique pro-cicatrisante. / Because of its role in many biological functions, Vitamin A is a major and crucialmolecule from development to adulthood. Currently, it is largely used as therapeutic agent inseveral eye or skin pathologies (acne, psoriasis, ocular burns) and cancers. Its pro-healingproperties have been largely studied in human and animal models but molecular (generegulations) and cellular (migration, proliferation…) mechanisms of the vitamin A actionhave to be more detailed.In order to better improve and control its use in the treatment of lesions such as ocular burns,this work aimed to study, more in details, the effects of atRA (all-trans-retinoic acid), activederivative form of vitamin A, on corneal epithelium healing using an in vivo model of alkaliocular burns in mouse and then, to determine by which cellular process atRA acts, by usingthis time, an in vitro model (human corneal epithelial cells). Finally, we were interested intargeting genes regulation by atRA in the ocular sphere, specially known to be implied in theECM dynamic.First, we demonstrated that atRA improves corneal epithelium wound healing, essentially byacting on migration. Then, we identified a gene, LOXL4, member of the lysyl oxidase family,which expression is induced by atRA and we proved that this one is essential in cornealwound healing, describing for the first time a direct gene and protein link between vitamin A,active substance, and its clinical pro-healing action.
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Le tégument des vertébrés et la spécification de l'épithélium cornéenCollomb, Elodie 17 December 2010 (has links) (PDF)
Le tégument est formé de deux tissus, un épithélium et un mésenchyme. Il comprend la peau et la cornée. Au niveau de la face, ces derniers ont une origine embryonnaire commune: ectoderme et cellules des crêtes neurales. J'ai tout d'abord contribué à la mise en évidence de l'acquisition par le derme embryonnaire de ses capacités inductrices sur l'épiderme, et de l'indépendance de la différenciation de l'épithélium cornéen vis-à-vis de son mésenchyme, le stroma. Mes travaux principaux ont été d'établir quelle était la signature moléculaire du programme cornéen, et à quel moment et comment ce programme est mis en place chez l'embryon. La comparaison des transcriptomes des cellules souches de la cornée à celui des cellules souches épidermiques chez la souris montre 3621 gènes communs et 1768 gènes cornéens propres, en plus de Pax6, le gène clé de l'oeil, et de K12, la kératine type de la différenciation terminale de l'épithélium cornéen. La cornée résultant, selon un dogme ancien, d'une induction par le cristallin, j'ai effectué des expériences chez l'embryon de poulet de 2 jours afin de le vérifier. L'ablation chirurgicale de la placode cristallinienne ayant mis en évidence sa régénération, j'ai prévenu sa formation en électroporant Gremlin, un inhibiteur de BMP4, requis lors la spécification du cristallin par la vésicule optique. L'obtention d'oeil sans cristallin mais avec un épithélium cornéen exprimant K12 montre que le programme cornéen s'effectue par défaut lorsque le programme cristallinien est interrompu. Cet arrêt se produit normalement à la périphérie de la placode cristallinienne qui s'invagine, lors de la migration des cellules des crêtes neurales, productrices de Gremlin. Les précurseurs de l'épithélium cornéen sont donc communs avec ceux du cristallin, qui sont connus pour se ségréger chez l'embryon lors de la formation du domaine préplacodal au stade neurula.
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