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Répercussions des difficultés langagières des élèves dans l'activité mathématique en classe . Le cas des élèves migrants.Millon Faure, Karine 31 May 2011 (has links) (PDF)
Il s'agissait de déterminer de quelles manières les difficultés langagières des élèves migrants modifiaient l'activité mathématique de la classe. Pour cela, nous nous sommes appuyés sur la théorie de l'Action Conjointe. Nous avons tout d'abord analysé des séances d'évaluation en classe ordinaire et en classe d'accueil, ce qui nous a permis de déceler certaines lacunes dans les compétences langagières des élèves migrants, susceptibles de nuire à leur activité mathématique. Or, nous avons pu montrer l'indépendance relative de ces difficultés avec le temps de résidence dans le pays d'accueil ou la maîtrise de la langue usuelle. Par ailleurs, la comparaison de séances dans des classes ordinaires et dans des classes d'accueil nous a permis de mettre en évidence certains phénomènes de refoulement didactique du professeur (l'enseignant ne présente pas certains termes ou notions mathématiques utilisés dans les autres classes) et de jeux alternatifs conjoints (enseignant et élèves tendent à simplifier le travail mathématique attendu chez les élèves). Nous avons montré que ces adaptations altéraient les possibilités d'action des élèves migrants et fragilisaient leurs apprentissages disciplinaires. Nous avons alors conçu un module d'enseignement destiné à accélérer l'entrée dans les mathématiques pour les élèves migrants, en organisant des activités du type enseignement en situation (activités ayant un réel intérêt sur le plan mathématique mais dont l'enjeu tacite réside dans l'apprentissage de compétences langagières indispensables à la discipline).
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Les répercussions des difficultés langagières des élèves sur l'activité mathématique en classe : le cas des élèves migrantsMillon-Faure, Karine 31 May 2011 (has links)
Il s’agit de déterminer de quelles manières les difficultés langagières des élèves migrants modifient l’activité de la classe durant un cours de mathématiques. Pour cela, nous nous appuyons sur la théorie de l’Action Conjointe. Nous analysons tout d’abord des séances d’évaluation en classe ordinaire et en classe d’accueil. Nous montrons ainsi la profondeur du procès de négociation du contrat didactique. Grâce à des questionnaires, nous avons décelé certaines lacunes dans les compétences langagières des élèves migrants, susceptibles de nuire à leur activité mathématique et nous avons montré l’indépendance relative de ces difficultés avec le temps de résidence dans le pays d’accueil. La comparaison des classes ordinaires et des classes d’accueil nous a aussi permis de mettre en évidence des spécificités de la classe d’accueil, notamment des phénomènes de refoulement didactique du professeur (l’enseignant ne présente pas certains termes ou notions mathématiques utilisés dans les autres classes) et de jeux alternatifs conjoints (enseignant et élèves tendent à simplifier le travail mathématique attendu chez les élèves). Ces adaptations altèrent les possibilités d’action des élèves migrants et fragilisent leurs apprentissages disciplinaires mais la négociation du contrat sur l’évaluation rend ce phénomène invisible. Nous avons alors conçu un module d’enseignement destiné à accélérer l’entrée dans les mathématiques pour les élèves migrants, en organisant des activités du type enseignement en situation (activités ayant un réel intérêt sur le plan mathématique mais dont l’enjeu tacite réside dans l’apprentissage de compétences langagières indispensables à la discipline). / Our thesis seeks to understand the influences of language difficulties in immigrant students on the Class’ (both teacher and students) activity during mathematic lessons. To study this problem, we have used the framework of the Joint Action Theory in Didactics. To do so, students of both ordinary and reception classes were asked to take an evaluation test. The analyse and the comparison of those tests stressed the importance of the negotiations in the Class. Through questionnaires we have also identified that there were discrepancies between the immigrant students’ language competencies that could interfere in their mathematic activity. We have also shown that these difficulties were not really linked to the time spent in the host country. Besides, we have compared both ordinary and reception classes in order to determine the specificities of teacher and students’ behavior in reception class during a mathematic lesson. We have highlighted some particular phenomena which could partially explain immigrant students’ difficulties: - Teacher’s repression: the teacher doesn’t present all the words and notions used in ordinary class.- Display of alternative joint game: both the teacher and the students tend to simplify the work the students are expected to do.On the basis of these results, we conceived special courses for immigrant students that we named teaching in activity and which aimed to improve their mathematic achievements. Those lessons which took the shape of mathematic exercises actually aimed at improving language competencies necessary for mathematic activity.
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