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Tradizioni e innovazioni nei saperi materiali dei caccciatori-raccoglitori tra la fine del paleolitico e il mesolitico antico : trasformazioni tecniche e strategie tecno-economiche nelle produzioni litiche di casi studio nell'Italia meridionale / Tradition et innovations techniques chez les chasseurs-cueilleurs de la fin du Paleolithique et du Mesolithique ancien : transformations techniques et strategies techno-economiques des productions lithiques a partir de cas d’etudes en Italie du sud / Tradition and technical innovations among hunter-gatherers at the end of the Paleolithic and the ancient Mesolithic : technical transformations and techno-economic strategies of lithic productions from case studies of southern ItalyRicci, Giulia 20 September 2018 (has links)
Mon projet de recherche porte sur une étude techno-économique des industries lithiques à la fin de Paléolithique supérieur et à la transition Pléistocène – Holocène de deux sites du sud de l’Italie: Grotta della Serratura (Salerno) et Grotta del Cavallo (Nardo).Les industries de cette période en Italie du sud ont fait l’objet d’études essentiellement typologiques. Avec une nouvelle méthodologie nous essayerons de produire de nouvelles données et interprétations concernant ces questions. Les trois grandes interrogations au cœur de ce projet sont les suivantes:– A travers l’étude des traditions technique, peut-on identifier des moments de rupture ou de continuité, au sein des séquences étudiées ? Si oui, les observe-t-on au même moment dans les séquences ?– Les deux gisements, qui sont différents d’un point de vue géographique et environnemental, montrent-ils aussi, sur le plan technologique, des grandes différences, comme celles mises en évidence par les études typologiques antérieures (phénomène de régionalisation épigravettien) ?– Dans la séquence de Grotta della Serratura, comment s’insèrent les deux niveaux de l’Épipaléolithique indifférencié ? Et dans le cadre du passage Pléistocène/Holocène dans la province méditerranéenne ?Les industries seront donc abordées suivant deux axes. Un premier diachronique, puisqu’il s’agit d’identifier des ruptures et/ou des continuités dans chaque séquence avec l’identification des traditions techniques. Le second axe est d’ordre synchronique, avec l’élargissement de l’échelle à un niveau micro et macro – régional. / This research focuses on a techno-economic study of lithic industries at the end of the Upper Paleolithic and the frist Holocene of two sites in southern Italy: Grotta della Serratura (Salerno) and Grotta del Cavallo (Nardo).The industries of this period in southern Italy were the subject of essentially typological studies. With a new methodology we will try to produce new data and interpretations about these issues. The three main questions at the heart of this project are:- Through the study of technical traditions, we can identify moments of rupture or continuity, within the sequences studied? If yes, do we observe them at the same time in the sequences?- The two deposits, which are different from a geographical and environmental point of view, also show, in terms of technology, major differences, such as those highlighted by earlier typological studies (epigravettian regionalization phenomenon).- In the sequence of Grotta della Serratura, how do connect the two levels of the undifferentiated Epipaleolithic? And in the context of the Pleistocene / Holocene passage in the Mediterranean area?The lithic industries will therefore be approached along two axes. A first diachronic, since it involves identifying breaks and / or continuities in each sequence with the identification of technical traditions. The second axis is of synchronic order, with scaling up to a micro and macro - regional level. / Questa ricerca si concentra su uno studio tecnico-economico delle industrie litiche alla fine del Paleolitico Superiore e il primo Olocene di due siti nel sud Italia: Grotta della Serratura (Salerno) e Grotta del Cavallo (Nardo).Le industrie di questo periodo nell'Italia meridionale sono ancora oggi oggetto di studi essenzialmente tipologici. Con una nuova metodologia dunque, cercheremo di ottenere nuovi dati e nuove interpretazioni su alcune problematiche al centro di attuali dibattiti scentifici. Le tre domande principali al centro di questo progetto sono:- Attraverso lo studio delle tradizioni tecniche, possiamo identificare momenti di rottura o continuità, all'interno delle sequenze studiate? Se sì, li osserviamo contemporaneamente nelle due sequenze?- I due depositi, diversi da un punto di vista geografico e ambientale, mostrano anche a livello tecnologico, importanti differenze, come quelle evidenziate dagli studi tipologici (fenomeno di regionalizzazione epigravettiana).- Nella sequenza della Grotta della Serratura, come si inseriscono i due livelli dell'Epipaleolitico indifferenziato? E nel contesto del passaggio Pleistocene / Olocene nell'area mediterranea?Le industrie litiche saranno quindi analizzate seguendo due assi: una diacronica, per mettere in luce discontinuità e / o continuità nelle sequenze analizzate sulla base delle tradizioni tecniche; l'altra sincronica, confrontando a livello micro e macro - regionale le sequenze analizzate.
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Pratiques funéraires complexes : réévaluation archéo-anthropologique des contextes ibéromaurusiens et capsiens (paléolithique supérieur et épipaléolithique, Afrique du Nord-Ouest) / Complex funeral practices : archaeo-anthropological reassessment of iberomaurusians and capsians contexts (paleolithic and epipaleolithic, Northwest Africa)Aoudia-Chouakri, Louiza 11 February 2013 (has links)
L’ibéromaurusien (23 000 - 9500 Cal BC) et le Capsien (9600 - 5000 Cal BC) sont deux cultures de la fin du paléolithique supérieur et de l’épipaléolithique d’Afrique du nord ; elles ont été définies sur la base de la typologie de leur assemblage d’industrie lithique. L’Ibéromaurusien est caractérisé par une industrie lamellaire microlithique et la Capsien par une industrie microlithique riche en segments minuscules, en microburins et microlamelles. La discontinuité biologique prêtée à ces deux groupes, sur la base d’arguments anthropologiques discutables, a fortement influencé le débat sur leur mode de remplacement. Ainsi une origine Moyen-Orientale a été proposée à la culture capsienne. Nous avons souhaité vérifier cette théorie à partir de l’étude du traitement funéraire dans ces deux groupes. En appliquant les méthodes de l’anthropologie funéraire moderne, nous proposons une révision critique de l’ensemble du corpus aujourd’hui disponible. Il comprend une soixantaine de sépultures Ibéromaurusiennes, renfermant 126 individus découverts dans 10 sites, 48 sépultures Capsiennes contenant 55 individus, issues de 13 sites, et enfin 38 sépultures du site de Columnata, livrant 89 individus. Nous avons scrupuleusement analysé les contextes de découvertes de ces individus dans les publications et les carnets de fouilles. Nous avons révisé les dénombrements, la détermination du sexe et l’estimation de l’âge au décès. Nous avons également exploré la surface de l’os à la recherche de stigmates permettant de valider ce que l’analyse taphonomique des sépultures laissait présager. Nous avons d’abord caractérisé le système funéraire de chacun de ces deux groupes, puis nous avons comparé les composants de ces deux systèmes afin de rechercher une éventuelle transmission ou rupture de coutume entre les deux sociétés. Les normes funéraires telles que nous les avons établies, confirment la spécificité de chacun de ces deux groupes. Les gestes funéraires sont différents et l’absence de transmission directe entre ces deux groupes de chasseurs cueilleurs est d’abord envisagée. Toutefois, l’interprétation ostéo-archéologique des sépultures révèle la présence d’une coutume funéraire minoritaire (conditionnelle), longue dans sa durée d’exécution, et complexe par la technique qu’elle requiert, quasi identique dans les deux groupes. Ce traitement passe par une étape de découpe du cadavre (décollation, désarticulation, décarnisation et éviscération), la tête après dépouillement est décorée parfois surmodelée. Enfin, le corps ainsi partitionné est inhumé en blocs anatomiques disloqués. Ce traitement, par les degrés d’apprentissage qu’il nécessite et la complexité de sa conception, suggère un lien direct entre les deux traditions. Cet héritage culturel Ibéromaurusien chez les Capsiens nous conduit à privilégier l’hypothèse d’une relation ancêtre-descendant et une origine locale de la culture Capsienne. / The iberomaurusien (23,000 - 9500 cal BC) and the Capsian (9600-5000 cal BC) are two cultures dating from the end of the upper Palaeolithic and Epipalaeolithic in North Africa. They have been established on the basis of the characterisitics of their lithic industries. The Iberomaurusien is characterized by a lamellar microblade industry and Capsian by a microblade industry rich in tiny segments and microburins microbladelets. Biological discontinuity of these two groups has been assumed on the basis of questionable anthropological arguments which have strongly influenced debate on their origins. Thus a Middle-Eastern origin has been proposed for the Capsian. We wanted to test this theory using a study of the mortuary practices in these two groups. By applying the perspective of modern mortuary anthropology, we offer a critical review of the entire available corpus. This includes 60 Iberomaurian graves, containing 126 individuals discovered in 10 sites, 48 Capsian graves containing 55 individuals from 13 sites, and 38 burials from the Columnata site providing 89 individuals. We carefully analyzed the contexts of discovery of these individuals as described in publications and field notes. We have revised the counts, the sex-determination and estimation of the age at death. We also explored the surface of the bones looking for stigmata to validate what a taphonomic analysis of the graves might reveal. We first characterized the burial system of each of these two groups, and then the components of these two systems were compared to find a possible transmission or break in burial custom between the two societies. The funeral practices as we have established them, confirm the specificity of these two groups. Funeral rituals are different and the absence of direct transfer between these two groups of hunter-gatherers is first considered. However, the osteo-archaeological interpretation of the graves revealed the presence of a (conditional) minority funeral custom, which lasted a long time, and required a complex technique, that was almost identical in the two groups. This treatment goes through a stage of dismembering the cadaver (beheading, disarticulation, butchering and evisceration), and the skull after flaying is sometimes plastered. Finally, thus partitioned, the body is buried assembled in dislocated anatomical blocks. This treatment, by the levels of knowledge that it requires, and the complexity of its design, suggests a direct link between the two traditions. This endurance of Iberomaurusian cultural heritage in the Capsian leads us to confirm the hypothesis of an ancestor-descendant relationship and a local origin of the Capsian culture.
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Pratiques funéraires complexes : réévaluation archéo-anthropologique des contextes ibéromaurusiens et capsiens (paléolithique supérieur et épipaléolithique, Afrique du Nord-Ouest)Aoudia-Chouakri, Louiza 11 February 2013 (has links) (PDF)
L'ibéromaurusien (23 000 - 9500 Cal BC) et le Capsien (9600 - 5000 Cal BC) sont deux cultures de la fin du paléolithique supérieur et de l'épipaléolithique d'Afrique du nord ; elles ont été définies sur la base de la typologie de leur assemblage d'industrie lithique. L'Ibéromaurusien est caractérisé par une industrie lamellaire microlithique et la Capsien par une industrie microlithique riche en segments minuscules, en microburins et microlamelles. La discontinuité biologique prêtée à ces deux groupes, sur la base d'arguments anthropologiques discutables, a fortement influencé le débat sur leur mode de remplacement. Ainsi une origine Moyen-Orientale a été proposée à la culture capsienne. Nous avons souhaité vérifier cette théorie à partir de l'étude du traitement funéraire dans ces deux groupes. En appliquant les méthodes de l'anthropologie funéraire moderne, nous proposons une révision critique de l'ensemble du corpus aujourd'hui disponible. Il comprend une soixantaine de sépultures Ibéromaurusiennes, renfermant 126 individus découverts dans 10 sites, 48 sépultures Capsiennes contenant 55 individus, issues de 13 sites, et enfin 38 sépultures du site de Columnata, livrant 89 individus. Nous avons scrupuleusement analysé les contextes de découvertes de ces individus dans les publications et les carnets de fouilles. Nous avons révisé les dénombrements, la détermination du sexe et l'estimation de l'âge au décès. Nous avons également exploré la surface de l'os à la recherche de stigmates permettant de valider ce que l'analyse taphonomique des sépultures laissait présager. Nous avons d'abord caractérisé le système funéraire de chacun de ces deux groupes, puis nous avons comparé les composants de ces deux systèmes afin de rechercher une éventuelle transmission ou rupture de coutume entre les deux sociétés. Les normes funéraires telles que nous les avons établies, confirment la spécificité de chacun de ces deux groupes. Les gestes funéraires sont différents et l'absence de transmission directe entre ces deux groupes de chasseurs cueilleurs est d'abord envisagée. Toutefois, l'interprétation ostéo-archéologique des sépultures révèle la présence d'une coutume funéraire minoritaire (conditionnelle), longue dans sa durée d'exécution, et complexe par la technique qu'elle requiert, quasi identique dans les deux groupes. Ce traitement passe par une étape de découpe du cadavre (décollation, désarticulation, décarnisation et éviscération), la tête après dépouillement est décorée parfois surmodelée. Enfin, le corps ainsi partitionné est inhumé en blocs anatomiques disloqués. Ce traitement, par les degrés d'apprentissage qu'il nécessite et la complexité de sa conception, suggère un lien direct entre les deux traditions. Cet héritage culturel Ibéromaurusien chez les Capsiens nous conduit à privilégier l'hypothèse d'une relation ancêtre-descendant et une origine locale de la culture Capsienne.
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