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Ligands ambiphiles phosphine-borane : synthèse et coordinationBontemps, S. 24 October 2006 (has links) (PDF)
Dans le premier chapitre, une étude bibliographique présente les rôles joués par les acides de Lewis du groupe 13, principalement du bore, en chimie organométallique. Même si dans ce domaine, ils sont principalement utilisés comme co-adduit, de rares exemples montrent que placés au sein d'un complexe métallique, ils peuvent (a) réaliser l'activation intramoléculaire d'une liaison M-X, (b) servir de point d'ancrage pour approcher un substrat riche en électrons du centre réactif et (c) interagir directement avec le métal lui-même.<br /><br />Dans le second chapitre, la synthèse et l'étude de la structure adoptée par les ligands ambiphiles sont discutées. Les facteurs régissant les préférences structurales des composés mono, di et triphosphine-borane sont étudiés.<br /><br />Dans le troisième chapitre, l'étude de la coordination de composés ambiphiles monophosphine-borane PB est réalisée vis-à-vis de complexes plan carré d8 ML4. Deux modes de coordination sont mis en évidence présentant un acide de Lewis non impliqué dans la coordination P→M, puis en interaction avec un chlorure porté par le métal P→M-Cl→B.<br /><br />Dans le quatrième chapitre, l'utilisation des composés diphosphine-borane PBP permet de mettre en évidence un troisième mode de coordination faisant apparaître une interaction M→B pour des complexes de rhodium, platine et palladium. L'analyse de cette interaction montre une forte dépendance vis-à-vis de la nature du métal.<br /><br />Enfin, dans le cinquième chapitre la variation de la nature du précurseur métallique, ainsi que la modulation de l'acidité de Lewis du site accepteur conduisent à deux complexes d'or présentant une interaction originale Au-B par la coordination des composés mono-phosphine-borane PB.<br /><br />L'ensemble de ce travail a été effectué en associant études expérimentales et études théoriques réalisées par Karinne Miqueu de l'Université de Pau et des Pays de l'Adour.
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Etude de Diradicaux singulets hétérocycliquesFuks, Gad 07 November 2007 (has links) (PDF)
Les diradicaux sont des espèces réputées extrêmement instables. A titre d'exemple, le cyclobutanediyle qui est l'archétype de ce genre d'espèce en série carbonée n'a, en effet, pu être isolé que dans des matrices à basse température. Cet exposé sera consacré aux diradicaux singulets constitués d'atomes de bore et de phosphore. Nous montrerons dans une introduction bibliographique comment l'utilisation de ces hétéroéléments a permis l'isolation du premier diradical localisé singulet stable basé sur un squelette formé uniquement des hétéroéléments bore et phosphore. Dans un deuxième chapitre, nous nous intéresserons à l'influence des substituants portés par les atomes de bore et de phosphore. Après une étude des différents modèles déjà caractérisés, nous décrirons la synthèse d'un modèle dissymétrique au niveau des atomes de bore. Nous verrons que ce composé dissymétrique a un comportement inattendu. Dans un troisième chapitre, nous étudierons la caténation des diradicaux. Nous examinerons les modèles qui ont déjà été synthétisés et nous verrons comment l'étude de l'influence des substituants nous permet de mieux comprendre les phénomènes observés avec les tétraradicaux. Nous verrons également la synthèse de nouveaux modèles de tétraradicaux. Enfin, dans le quatrième chapitre, nous nous pencherons sur la réactivité des diradicaux. Nous verrons que les diradicaux conservent une certaine réactivité de type radicalaire notamment dans le cadre de la catalyse de polymérisation. Puis, nous étudierons des réactions d'additions 1,3 d'acides de Brönsted sur les diradicaux. Cette dernière étude a donné lieu à une collaboration avec le Dr. Laurent Maron du « Laboratoire de physique quantique » afin de modéliser les systèmes étudiés.
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