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Etude préclinique et clinique de la phase précoce de la maladie d'Alzheimer / Clinical and preclinical studies of the early phase of Alzheimer's diseaseEpelbaum, Stéphane 28 September 2015 (has links)
Dans cette thèse nous avons étudié le stade débutant de la maladie d'Alzheimer par deux approches distinctes. D'un point de vue fondamental, nous avons étudié le rôle des oligomères d'Aß dans un modèle d'injection intracérébrale de ces espèces solubles chez la souris sauvage. Nous avons notamment montré que ces injections engendraient chez l'animal des désordres mnésiques aigus et réversibles qui s'apparentent à la maladie d'Alzheimer. Nous avons aussi mis en évidence une diminution d'expression d'une protéine post-synaptique (PSD95), une augmentation de la phosphorylation de la protéine Tau et une hyperactivation neuronale induites par ces injections, Ces modifications histo-fonctionnelles généralisées concordent avec le profil de dissémination diffus des solutions peptidiques injectées comme en atteste la mise en évidence de peptide Aß dans des régions distantes du site d'injection en immunohistochimie mais aussi en spectrométrie de masse. D'un point de vue clinique nous avons étudié la valeur du Rappel Libre/Rappel Indicé 16 items (RLRI16), un test de mémoire épisodique, au sein d'une cohorte de patients consultant pour une plainte mnésique ayant participé à un essai thérapeutique multicentrique national. Dans cette cohorte, le RLRI16 s'est avéré être le meilleur prédicteur de la survenue d'une démence d'Alzheimer probable dans les 5 ans qui ont suivi son administration. Le grand nombre de participants, la durée de l'étude et le mode de recrutement (par les généralistes) nous ont permis de proposer des valeurs seuils qui pourront aider le clinicien dans sa pratique quotidienne et permettront de définir des critères d'inclusion dans de nouveaux essais thérapeutiques. / We studied the early phase of Alzheimer’s disease with two approaches, experimental and clinical. Firstly, experimentally, we injected Aβ oligomers in the brain of wild type mice. We showed that these soluble species elicited memory impairment reminiscent of those found in AD although in our case they were both acute and reversible. We also evidenced a decrease in the expression of a postsynaptic protein (PSD95), an increase in the phosphorylation of Tau and a neuronal hyperactivity one week after these injections. These histo-functional changes were observed throughout the brain. The diffusion of the Aß injectate shown by immunohistochemistry and by mass spectrometry imaging was widespread. Clinically, we confirmed the usefulness of a memory test, the Free and Cued Selective Reminding Test (FCSRT) to predict the risk of dementia of the Alzheimer’s type (DAt) up to 5 years prior to its onset. This was made possible by the study of a cohort of patients who consulted for memory complaints and were then included in a multicentric national clinical trial conducted in France. In this cohort, the FCSRT proved to be the best predictor of the further conversion to a DAt. The large number of participants, length of the follow-up and recruitment type (mainly by the general practitioners) allowed us to derive thresholds to be used by clinicians in their daily practice or as inclusion criteria in new clinical trials.
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L’impact de l’exposition aux médias sur l’évolution de la détresse psychologique des travailleurs de la santé et des services sociaux du Québec lors de la pandémie COVID-19Jalbert, Megane 11 1900 (has links)
Contexte. La pandémie de la COVID-19 a amené son lot de détresse psychologique chez les travailleurs de la santé et des services sociaux (TSSS) du Québec. Ceux-ci se trouvaient déjà à risque d’éprouver des difficultés de santé mentale avant la pandémie, étant exposés à plusieurs événements critiques dans leur travail quotidien. Parallèlement à cette réalité, la pandémie a été très médiatisée et des points de presse quotidiens animés par la santé publique et le gouvernement étaient diffusés sur plusieurs plates-formes d’informations. Les études montrent que l’exposition médiatique à des traumas collectifs, tel que la COVID-19, est associée à des niveaux de détresse psychologique plus élevés chez la population générale. Les femmes sont aussi susceptibles de vivre des niveaux plus élevés de détresse psychologique que les hommes. Or, aucune étude ne fait état de l’impact de l’exposition aux médias sur la détresse psychologique vécue chez les TSSS en contexte de pandémie, ni en général. Objectifs. (1) Mesurer l’impact du degré d’exposition aux médias sur l’évolution de la détresse psychologique des TSSS pendant 37 semaines. (2) Mesurer l’effet modérateur du sexe biologique sur la relation entre le degré d’exposition aux médias et la détresse psychologique des TSSS. Méthode. Le devis est longitudinal, étant une étude de cohorte prospective. Ce sont 830 TSSS québécois qui ont participé à l’étude pendant les 1ière et 2ième vagues de la COVID-19, de mai 2020 à janvier 2021. La détresse psychologique, définie par des symptômes dépressifs et anxieux, a été mesurée à l’aide du PHQ-9 et du GAD-7. Des analyses statistiques à l’aide du modèle linéaire mixte ont été effectuées. Résultats. (1) Les TSSS qui se sont beaucoup ou énormément exposés aux médias rapportent un nombre significativement plus élevé de symptômes dépressifs que ceux étant très peu exposés. Les TSSS qui se sont beaucoup exposés aux médias rapportent un nombre significativement plus élevé de symptômes anxieux que ceux étant très peu exposés. (2) Il n’y a pas de différence significative entre les hommes et les femmes quant à la détresse psychologique vécue en fonction du degré d’exposition aux médias. Conclusions. Des campagnes de sensibilisation et d’éducation devraient être effectuées dans le
réseau de la santé et des services sociaux quant à l’exposition aux médias des TSSS afin de ne pas créer de détresse psychologique inutile à ces derniers. L’exploration d’un temps limite d’exposition et du type de médias à privilégier constituent des pistes de recherches intéressantes pour la prévention de la détresse psychologique. / Context. The COVID-19 pandemic has brought its share of psychological distress to Quebec’s health and social services workers (HSSWs). These workers were already at risk of experiencing mental health issues prior to the pandemic, as they were exposed to several critical events in their daily work. Along with this reality, the pandemic was highly publicized, with daily press briefings by public health and other government officials being broadcast on several news platforms. Studies
show that media exposure to mass trauma, such as COVID-19, is associated with higher levels of psychological distress in the general population. Women are also likely to experience higher levels of psychological distress than men. Yet, there are no studies reporting on the impact of media exposure on psychological distress experienced among HSSWs during the pandemic, or in general. Objectives. (1) To measure the impact of media exposure level on changes in psychological distress among HSSWs over 37 weeks. (2) To measure the moderating effect of biological sex on the relationship between media exposure level and psychological distress among HSSWs. Method. The design was longitudinal, being a prospective cohort study. A total of 830 Quebec’s HSSWs participated in the study during waves 1 and 2 of COVID-19, from May 2020 to January 2021. Psychological distress, conceptualized as depression and anxiety symptoms, was measured using the PHQ-9 and GAD-7. Statistical analyses using linear mixed models were performed. Results. (1) HSSWs who considered themselves often or greatly exposed to media reported significantly more depression symptoms than those who considered themselves rarely exposed. HSSWs who considered themselves often exposed to media reported significantly more anxiety symptoms than those who considered themselves rarely exposed. (2) There was no significant difference between men and women in experienced psychological distress as a function of media exposure level. Conclusions. Awareness and education campaigns should be carried out in the health and social services network regarding the media exposure of HSSWs in order to avoid creating unnecessary psychological distress for them. The exploration of a limit exposure time and the type of media to
be favored are interesting avenues of research to prevent psychological distress.
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