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Tendances spatio-temporelles de répartition chez les oiseaux hivernants durant 26 ans d'étalement urbain à Québec

Huillet, Laetitia 12 April 2018 (has links)
Québec, à l’instar d’autres villes nord-américaines, s’est étalée très rapidement au cours des trois dernières décennies. Nous avons mesuré l’effet de l’étalement urbain sur les tendances démographiques des oiseaux hivernants en identifiant parmi 29 espèces, celles dont les tendances étaient corrélées à l’évolution de l’habitat résultant de cet étalement urbain. Pour identifier ces espèces, nous avons utilisé les données du Recensement des oiseaux de Noël de Québec ainsi qu’une série de photos aériennes du territoire correspondant, pour la période de 1978 à 2003. Le cercle de Recensement des oiseaux de Noël de Québec (un cercle de 460 km2) est divisé en 75 parcelles d’inventaire. Pour étudier l’évolution de l’utilisation du sol de ces parcelles, nous avons numérisé et géoréférencé six séries de photographies aériennes prises entre 1978 et 2003, puis mesuré les zones urbaines vertes (parcs, lotissements résidentiels, etc.), les zones urbaines grises (industries, commerces, etc.), les terres agricoles, les friches et les îlots boisés. Pour répondre à nos objectifs et mettre en relation les données ornithologiques avec les variables d’utilisation du sol, nous avons procédé en 2 étapes. La première consistait à attribuer à chaque parcelle une mesure d’habitat spécifique à chaque espèce, et cela pour chaque année (ce calcul prenait en considération l’association des espèces avec les différentes catégories d’utilisation du sol). Dans la seconde étape, nous avons mis en relation la tendance démographique des populations et l’évolution locale des superficies correspondantes d’habitat pour 1) l’ensemble des espèces et 2) chaque espèce prise individuellement. De manière générale, les 29 espèces hivernantes étudiées fréquentaient préférentiellement les zones urbaines « vertes » alors qu’elles se retrouvaient rarement en terres agricoles. La majorité des espèces (21 sur 29) semblent avoir gagné de l’habitat de façon significative. Les espèces ayant gagné le plus en habitat sont celles pour lesquelles les tendances démographiques ont montré les plus fortes hausses. Au moins sept espèces montraient une association prononcée entre leur tendance démographique et l’évolution de leur habitat. Cependant, pour de nombreuses espèces la part de la variation qui est expliquée par l’étalement urbain est rendue difficile d’interprétation car de nombreux facteurs peuvent influencer les tendances démographiques de celles-ci. / Québec City, along with other North American cities, has experienced a very rapid growth in area in the last three decades. We assessed the consequences of urban sprawl on wintering bird trends by determining, among 29 wintering species, those whose trends were correlated to habitat change resulting from urban sprawl. We used data from Christmas Bird Counts (CBC) of Québec City and a series of aerial photos taken between 1978-2003. The Québec Christmas Bird Count territory (a 460 km² circle) is divided in 75 census plots. In order to study land use trends of these plots we scanned and georeferenced 6 series of aerial photos taken between 1978 and 2003 and measured “Green” (parks, residential zones, etc.) and “Grey” (industrial, commercial, etc.) urban areas, agricultural lands, fallow lands and forest patches. We proceeded in two steps. First, we calculated a specific habitat area index for each census plot, species, and year of the study (this habitat index took into account species associations to each land use). Then we measured the relationship between population trends and corresponding habitat change for 1) all the species and 2) individual species. Most species were associated to « green » urban areas and avoided agricultural areas. A large number of species showed a significant habitat gain. Species that had the highest habitat gains showed the highest increase in their population trends. Population trends for at least seven species were strongly associated with local habitat change. However, in most species, association explained by urban sprawl per se is not clear, numerous factors could play a major role in population trends.
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Un cadre de référence pour un aménagement durable des bassins versants forestiers : application dans le projet expérimental d’aire protégée polyvalente à la réserve faunique Mastigouche, Québec

David, Victor 23 April 2018 (has links)
S’intégrant au contexte d’expérimentation d’une aire protégée polyvalente du gouvernement du Québec, dans la réserve faunique Mastigouche (RFM), notre projet s’intéresse à la conservation de l’intégrité écologique des milieux aquatiques. En effet, les milieux aquatiques sont sensibles à l’aménagement forestier, notamment à cause du réseau routier. Dans ce contexte, le projet de recherche se propose de développer un cadre de référence, à l’échelle des bassins versants, propice à la gestion exemplaire des milieux aquatiques dans une aire protégée polyvalente. Pour cela, une revue de littérature et des rencontres avec des experts ont été réalisées pour cibler et valider les enjeux principaux. Cette méthodologie nous a permis de définir le cadre de référence pour un aménagement durable des bassins versants forestiers (ADBVF) sous la forme de valeurs, de critères et d’éléments. Enfin, une validation sous la forme d’application du cadre pour l’ADBVF a été réalisée sur le terrain de la RFM.
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Dynamique spatio-temporelle des mammifères hivernant dans une forêt boréale de l'est du Canada

Kawaguchi, Toshinori 23 April 2018 (has links)
La sélection de l'habitat par les espèces animales est rarement abordée par des études à long terme. Basé sur 11 années de pistage sur la neige, j’ai examiné 1) s’il est possible d’élaborer un indice de population fiable avec des dénombrements de pistes comparés à des ventes de peaux de mustélidés, l'écureuil roux et la marte, 2) si la sélection de l'habitat du lièvre est influencée par la densité de l’espèce, 3) si la profondeur de la neige exerce une influence sur l'utilisation de l’habitat du lièvre, 4) et si l’association spatiale entre la martre et le lièvre est réduite lorsque l’abondance de prédateurs concurrents, le lynx du Canada et le renard roux, augmente. Chaque année, 91,3 km ± 28,9 km (moyenne ± SD) de transects ont été parcourus. Pour le premier objectif, des modèles linéaires généralisés du nombre de pistes de chaque espèce ont été développés, en fonction de l'effet de l'année (variable catégorique) et des descripteurs de la végétation. Les estimations des effets de l'année étaient étroitement associées avec les ventes des peaux d'écureuil roux et de belettes. Le nombre moyen de pistes par effort d’échantillonnage étaient associés avec les ventes de peaux de martre. La fréquentation de jeunes peuplements (20-40 ans) était influencée par l’indice de population de lièvres durant l'année précédente. À l’intérieur d’un hiver, le lièvre était davantage associé à feuillage au-dessus de 2 m (données LiDAR) à mesure que la neige devenait plus profonde. Finalement, la relation de causalité entre le lièvre, la martre, l'écureuil roux, le renard roux et le lynx a été déterminée par l'analyse de piste (path analysis). L’association spatiale entre les lièvres et la martre diminuait lorsque l’abondance de lynx dans l'année précédente était élevée. Cette étude démontre l’importance de la prise en compte de la dynamique écosystémique à long terme tel que le climat et la dynamique de la population, et de l’espèce focale, lors de l’étude de la sélection de l’habitat. Elle incite à la prudence dans les projections à long terme basées sur des approches simples telles que les indices de qualité des habitats. Dans un contexte d’aménagement forestier, il est probable que les changements à court terme et à long terme dans la végétation et l’enneigement, suite aux pratiques forestières et aux changements climatiques, auront des effets complexes sur la répartition spatiale des mammifères hivernants. / Habitat selection by animals has rarely been the focus of long term studies. Based on 11 years study of snow tracking, I investigated whether 1) population indices derived from snow tracking agreed with pelt sales in marten, red squirrel and weasels, 2) habitat selection by snowshoe hare is influenced by conspecific density, 3) snow depth influenced habitat use pattern of snowshoe hare, 4) spatial association between marten and hare is reduced when other hare predators, lynx and fox, are more abundant. Each year, 91.3km ± 28.9 km (mean ± SD) of transects were surveyed. For the first objective, generalized linear models were used for track count of each species as function of year effect (categorical variable) and vegetation variables. Estimates of year effects agreed strongly with pelt sales of red squirrel and weasels. Mean track counts by sampling effort agreed with marten pelt sales. Hare track counts in young (20-40y) forest stands declined with an increase of conspecific density with one year lag. Hare track counts were increasingly associated to stands with high foliage density above 2m (measured with LiDAR), as snow became deeper in the course of winter. Finally, path analyses of the causal relationship between spatial distributions of hare, marten, red squirrel, red fox and Canada lynx suggested that the hare-marten spatial association declined when lynx abundance in the previous year was high. This thesis underlines the importance of accounting for long term ecosystem dynamics such as population and climate, including those of the focal species, in the study of habitat selection. It raises questions about the validity of long-term projections based on simple approaches such as habitat suitability indices. In a forest management context, short- and long-term changes in the vegetation and snow cover, following forest management and climate change, will have complex effect on wintering mammal spatial distribution.
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Winter habitat use by Boreal Chickadee flocks within a managed forest landscape

Hadley, Adam 12 April 2018 (has links)
On considère que les espèces résidentes d’oiseaux habitant les latitudes nord sont les espèces les plus exposées aux effets de la perte d’habitat et de la fragmentation de la forêt boréale. Nous connaissons très peu l’écologie hivernale des oiseaux boréaux résidents bien que la dynamique de leur population semble être fortement influencée par des événements qui ont lieu en-dehors de la saison de reproduction. Mon objectif était de déterminer comment l’augmentation de la densité des lisières forestières et la réduction de la proportion de forêt boréale mature influencent une espèce résidente d’oiseau. J’ai enregistré les mouvements de 85 volées hivernales de mésanges à tête brune (Poecile hudsonica) non marquées et de sept volées dont les membres étaient marqués individuellement avec des bagues de couleur. De janvier à mars (2004 et 2005), j’ai suivi des volées de mésanges en raquettes à la forêt Montmorency et j’ai enregistré leurs déplacements en temps réel en utilisant un récepteur GPS. Grâce aux volées d’individus marqués, j’ai découvert que les mésanges à tête brune comptent en moyenne 4 oiseaux par volée, occupent un territoire hivernal moyen de 14.7 ha et conservent les mêmes membres dans leur volée pendant l’hiver. À partir des déplacements de volées sur 74 km, les mésanges à tête brune préféraient fortement les peuplements forestiers matures (> 7m de hauteur), utilisaient un peu moins les peuplements d’arbres en régénération (4-7 m) et évitaient les jeunes peuplements (< 4 m) et les milieux ouverts. Les volées de mésanges ne s’intéressaient pas aux lisières forestières lorsqu’elles utilisaient des peuplements forestiers matures. Par contre, dans les peuplements en régénération, les volées étaient plus près des lisières ouvertes (41±6 m) ainsi que des lisières de peuplements forestiers matures (11±2 m) que prévu. Les volées de mésanges à tête brune n’évitaient pas les lisières exposées durant des conditions hivernales difficiles. Une augmentation de la densité des lisières, due à la coupe totale dans les forêts boréales, ne réduit pas nécessairement la qualité des parties de forêt restantes pour la saison hivernale des mésanges à tête brune et ce, même pendant des températures inclémentes. Par contre, j’arrive à la conclusion que l’exploitation forestière réduira l’habitat hivernal optimal de cette espèce. / Resident bird species inhabiting northern latitudes are considered to be the species most exposed to the effects of habitat loss and fragmentation of boreal forests. Despite the fact that their population dynamics appear to be strongly determined by events occurring during the non-breeding season, we have little knowledge of the winter ecology of boreal birds. My objective was to determine how increasing edge densities and reducing the proportion of mature boreal forest will affect a resident bird species. I recorded movements of 85 unmarked and seven colour banded winter flocks of the little-known Boreal Chickadee (Poecile hudsonica), in a 66 km2 boreal forest harvested for timber near Quebec City, Quebec, Canada. From January-March (2004 and 2005), I followed flocks on snowshoes and recorded their paths in real time using a handheld GPS receiver. Using marked individuals, I found winter Boreal Chickadee flocks included an average of 4 individuals, occupied a mean winter home range of 14.7 ha and showed stable membership. Based on 74 km of flock movements, Boreal Chickadees strongly preferred mature forest (> 7 m in height), used regenerating forest (4-7 m) to a lesser extent and avoided younger stands (< 4 m) and open areas. Chickadee flocks showed no response to forest edges when using mature forest stands. However, inside regenerating forest, flocks were significantly closer to both open edges (41 ± 6 m) and mature forest boundaries (11 ± 2 m) than would be expected from random use of the habitat. Boreal Chickadee flocks did not avoid exposed edges during harsh weather conditions. In fact, on colder days, they were found disproportionately more often along edges between mature and regenerating stands. Increasing edge densities, resulting from clearcutting in boreal forest, does not necessarily reduce the winter suitability of remaining forest patches, even under inclement weather. However, I conclude that forest harvesting will result in a reduction of optimal wintering habitat for this species.
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Sélection d'habitats par les oiseaux de forêt boréale : une analyse écomorphologique

Noreau, Flavie 24 April 2018 (has links)
Dans un contexte d’aménagement forestier, la dynamique spatio-temporelle des habitats est susceptible d'isoler les oiseaux nicheurs durant des périodes de plusieurs années, exerçant une pression pour une grande mobilité chez les oiseaux en dispersion. Les grandes distances migratoires de certaines espèces s'ajoutent aux pressions favorisant la mobilité. Par contre, les déplacements dans un feuillage dense peuvent imposer de fortes contraintes aux attributs conférant une grande mobilité aux oiseaux. Du point de vue de la conservation, il serait très utile de prévoir la réponse des différentes espèces d'oiseaux à la fragmentation de leur habitat, à partir de leurs traits écologiques. La morphologie des ailes d’oiseau, notamment la projection des rémiges primaires, est un indicateur clé de mobilité, et pourrait donc servir à de telles prédictions. Malgré les contraintes aérodynamiques, la projection primaire varie considérablement d’une espèce à l’autre. Afin de mieux comprendre les facteurs déterminant cette diversité, j’ai mesuré les ailes de 1017 spécimens vivants de 22 espèces d’oiseaux à la Forêt Montmorency (Québec) en 2013 et 2014. Conformément à mes prédictions, les espèces d’oiseaux dont la projection des primaires était plus longue migrent sur de plus longues distances et vivent dans des habitats ayant un faible indice de densité végétale. Par contre, je n'ai trouvé aucun lien entre la densité moyenne des populations en nidification, un indicateur d'isolement, et la morphologie des ailes. Ces résultats suggèrent que les réponses variées des oiseaux forestiers face à la fragmentation de leurs habitats seraient difficilement prévisibles par la morphologie liée au vol. Mots clés : fragmentation d’habitat, isolement de l’habitat, morphologie des ailes, écomorphologie, distance migratoire, densité de végétation. / In a forest management context, spatiotemporal dynamics of habitats may isolate nesting birds for several years, thus favoring individuals with greater mobility during dispersal. Great migration distances in some species add to the factors selecting for greater mobility. However, high foliage density may exert a negative influence on morphological attributes conferring great mobility. It would be useful from a conservation perspective, to predict responses of different species to habitat fragmentation based on their traits. Wing morphology, particularly the projection of primary flight feathers, is a key indicator of mobility, and could help such predictions. Despite strong aerodynamic constraints, primary projection varies considerably among species. To better understand factors leading to interspecific differences in mobility, I measured the wings of 1017 live birds of 22 species in 2013 and 2014. Bird species that had a longer primary projection migrate over long distances and are tended to live in habitats with low density index, in accordance to our predictions. However, I found no link between the mean breeding population density, an indicator of isolation, and primary projection. Those results suggest that the varied responses of forest birds to habitat fragmentation would be difficult to forecast based on wing morphology. Keywords: habitat fragmentation, isolation of habitat, wing morphology, trait-based ecology, migration distance, vegetation density.
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Réponse de la végétation riveraine et littorale aux variations forcées de niveaux d’eau lacustres dans les Laurentides méridionales

Chabot, Rahim 24 April 2018 (has links)
La végétation riveraine et littorale de l’est du Canada a été sévèrement altérée par la drave et plusieurs barrages lacustres subsistent, mais leurs effets et ceux de leur retrait sont peu documentés. Cette étude visait à: i) mesurer les changements de la structure et de la composition végétale des zones riveraines et littorales en fonction de l’élévation par rapport au plan d’eau, ii) évaluer le temps de retour de la végétation à son état de référence naturel suite au retrait de barrages et iii) déterminer les facteurs régissant les réponses de la végétation à ces variations de niveaux d’eau. La structure et la composition végétale suite à la restauration d’un barrage a été comparée sur deux lacs : un témoin et un comprenant quatre bassins présentant un gradient d’influence du barrage. Suite au retrait de barrage, la végétation a été examinée sur quatre lacs, dont un témoin. Les principaux facteurs qui influençaient la végétation riveraine et littorale en présence d’un barrage étaient l’élévation actuelle par rapport au lac et l’ampleur de l’influence du barrage. Suite à un démantèlement de barrage, les principaux facteurs d’influence étaient l’élévation par rapport au rivage et le nombre d’années depuis le retrait de barrage. En présence d’un barrage, la végétation riveraine était caractérisée par la transformation de hautes terres en forêt humide riveraine qui partageait des caractéristiques avec le témoin. À partir de 1 m d’élévation, la végétation était caractérisée par une forêt sèche. Dans les premières années suivant le retrait de barrage, la végétation littorale était composée d’herbiers submergés mixtes à faible densité avec une forte diversité spécifique près du rivage. La structure et la composition végétale étaient similaires au témoin après 16 ans. Il n’y avait pas d’évidence que les communautés végétales déviaient de leur trajectoire successionnelle naturelle sous l’influence des nouvelles conditions environnementales. / Riparian and littoral vegetation of eastern Canada lakes has been severely affected by log drive and today, several dams still remain. However, their present effects on the vegetation and those that could be caused by their removal are poorly documented. This study aimed to: i) measure changes in the structure and composition of the riparian and littoral vegetation related to the elevation to the water level, ii) evaluate the time needed for the vegetation to return to a natural reference state following the removal of dams and iii) determine the factors governing vegetation responses to changes in water levels. The vegetation structure and composition following the restoration of a dam was compared on two lakes, an unregulated control lake and a dammed lake composed of four gradually affected basins. Following a dam removal, the vegetation was examined on four lakes, including a control. The major factors that influenced riparian and littoral vegetation in the presence of a dam were the current elevation to the water level of the lake and the extent of the dam influence. Following dam removal, the main influencing factors were the elevation from shore and the number of years since the dam removal. In the presence of a dam, riparian vegetation was characterized by the transformation of the upland riparian rainforest in a humid forest which shared characteristics with the control. From 1 m of elevation, vegetation was characterized by a dry forest. In the first years following dam removal, littoral vegetation was composed of mixed submerged vegetation with low density and high species diversity near the shore. The vegetation structure and composition were similar to the control after 16 years. There was no evidence that the plant communities diverged from their natural successional trajectory under the influence of new environmental conditions.
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Étude de l'adaptation au niveau moléculaire chez l'épinette noire (Picea mariana (Mill.) B.S.P.)

Prunier, Julien 19 April 2018 (has links)
Comprendre les bases génétiques de l'adaptation constitue un objectif important de la biologie évolutive, particulièrement celles reliées aux adaptations au climat, en raison des changements climatiques présents et prédits. Une variation génétique des caractères quantitatifs reliés à l'adaptation selon des gradients géographiques et climatiques a déjà été démontrée chez l'épinette noire (Picea mariana [Mill.] B.S.P.), sans pour autant identifier les variations de l'ADN responsables de ces tendances. Afin de documenter la nature des polymorphismes d'ADN reliés aux adaptations climatiques chez cette espèce, des SNPs (Single Nucleotide Polymorphisms) situés dans des séquences de gènes ont été testés par différentes méthodes, permettant d'identifier des marqueurs ou des régions du génome qui sont sous sélection ou impliqués dans la variation de caractères reliés à l'adaptation. L'étude des niveaux de différenciation génétique entre groupes climatiques de populations pour 583 SNPs de gènes, ayant servi à cartographier le génome de l'espèce, a permis d'identifier 26 polymorphismes reliés à l'adaptation à la température et/ou aux précipitations. Ces SNPs, soumis à une intensité de sélection moyenne mais significative depuis la colonisation postglaciaire, étaient dispersés sur l'ensemble du génome et représentaient une large diversité de familles de gènes dont certaines avaient déjà été relevées dans d'autres études d'adaptation chez les conifères. Des analyses de cartographie de QTL (Quantitative Trait Loci) impliqués dans la variation de la date d'aoûtement ou de la hauteur chez des arbres juvéniles ont également révélé plusieurs régions impliquées dans l'adaptation avec de faibles proportions de variance expliquée par QTL. Par la suite, des tests d'association entre des SNPs candidats et ces caractères ont permis de relier 65% d'entre eux à la variation phénotypique, appuyant leur implication dans l'adaptation. L'étude de la distribution de SNPs neutres à travers l'ensemble de l'aire de répartition de l'épinette noire au Canada a permis d'identifier trois lignées glaciaires et leurs zones de contact. Des analyses d'identification de SNPs reliés à la variation climatique ont été menées indépendamment dans les deux plus grandes lignées glaciaires et ont démontré que l'histoire démographique reliée aux événements glaciaires avait influencé la composition génétique préexistante sur laquelle la sélection naturelle a pu agir ultérieurement.
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Measures and procedures to manage wildfire risk with applications to the sustainability of timber supply in an eastern canadian boreal forest

Rodriguez Baca, Georgina Renée 24 April 2018 (has links)
Bien que les stratégies de gestion du risque et de l'incertitude soient de plus en plus reconnues comme une dimension critique de l’aménagement des ressources naturelles, leur mise en œuvre reste encore à développer. Cependant la gravité du risque, les dommages potentiels qui y sont associés ainsi que sa probabilité d’occurrence demeurent souvent méconnus. Cette étude analyse différentes stratégies de gestion des risques utilisées dans la planification de l’aménagement forestier. Nous avons évalué des stratégies qui pouvaient protéger le niveau de récolte face aux risques de feu. Un modèle d'optimisation et de simulation a été conçu pour évaluer l'impact du risque de feu sur les calculs de possibilité forestière dans un contexte d’aménagement écosystémique de la zone boréale de la province de Québec au Canada. Nous avons comparé deux stratégies de mitigation des impacts. La stratégie dans laquelle les coûts d’une prime d'assurance sont pris en compte s’est révélée relativement meilleure que celle consistant à une mise en réserve de bois (chapitre I). Nous avons également évalué une stratégie menant à l’exclusion des peuplements les plus vulnérables au feu en raison de leur faible taux de croissance (chapitre II). Cette stratégie s’est également révélée meilleure que celle visant la mise en réserve de bois. Finalement, nous avons évalué le potentiel que présente la coupe partielle comme stratégie visant à réduire le temps d’exposition au risque. Combinée la mise en réserve de bois (fond de réserve), la coupe partielle s’avère un outil des plus utile (chapitre III). L’étude révèle qu’une stratégie ciblée telle que l’exclusion des peuplements vulnérables ou l’augmentation de la proportion des coupes partielles performe mieux qu’une stratégie non ciblée telle que le fond de réserve. Bien que nous ayons abordé différentes stratégies d’aménagement forestier dans cette thèse, des points importants restent encore à éclaircir, en particulier la tolérance au risque et le contexte dans lequel il se développe. / Although, management strategies dealing with risk and uncertainty have become a critical issue over the past several years, solutions are still to be developed. However, how can one judge the severity of risk when the potential damage and its probability are unknown? This study develops a framework for analyzing risk management strategies in forest management planning. We delineated how these management strategies could address the risk to protect timber harvest against disruptions. We tested optimization and simulation model to estimate the impact of risk associated with fire in timber supply calculations in an ecosystem context in boreal zone of the province of Quebec, Canada. Since paying, an insurance premium appeared to produce better results than partitioning buffer stock, (chapter I). The rating of wood volume available to harvest as a function of its vulnerability to fire can be used to reduce the impacts of fire on timber supply (chapter II). This idea was extended to test the adaptability of partial cutting coupled with buffer stock and accounting for the uncertainty induced by fire and projected climate scenarios (chapter III). As there are different levels of risk and different levels of tolerance to risk, the study results have shown that the process of risk evaluation itself needs to be accepted in its degree of uncertainties and its severity. As far as the insurance is concerned, it looks like a good strategy, but find an insurance company that is interested enough to believe there are enough potential customers to pay the premiums to make a profit could be required. The results also reveal that a targeted strategy such as excluding vulnerable stands from timber supply or adaptation of silvicultural treatment such as partial cutting may greatly interesting when facing risk scenario. Although, we covered different forest management strategies in this thesis, important issues still need to be considered in order to improve the knowledge associated with risk of fire; especially the context in which it develops.
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Mécanismes de perte de résilience de l’état forestier due aux interactions entre les perturbations du couvert et le broutement de la régénération par le cerf de Virginie

Barrette, Martin 23 April 2018 (has links)
La surabondance de cervidés représente une nouvelle perturbation des écosystèmes forestiers qui interagit avec les perturbations préexistantes des forêts naturelles. Les interactions entre de multiples perturbations peuvent altérer les mécanismes de résilience des forêts et engendrer de nouvelles trajectoires successionnelles menant à des assemblages d’espèces n’ayant jamais coexisté historiquement. L’occurrence de tels nouveaux écosystèmes soulèverait des enjeux de conservation de la biodiversité et de maintien des services écosystémiques fournis par la forêt naturelle (c.-à-d. préindustrielle). Il devient donc important d’identifier d’éventuels mécanismes de perte de résilience qui pourraient empêcher la forêt naturelle de récupérer des interactions entre les perturbations préexistantes et celles occasionnées par les cervidés. L’île d’Anticosti qui abrite des cerfs de Virginie (Odocoileus virginianus) surabondant, donne l’occasion d’identifier de tels mécanismes. L’identification de mécanismes de perte de résilience nécessite d’abord de reconstituer la variabilité naturelle que la forêt préindustrielle devrait retrouver après perturbation, et de comprendre sa dynamique des perturbations naturelles. Le paysage naturel de l’île d’Anticosti était caractérisé par une matrice de sapinières surannées principalement dynamisées par des petites trouées et où les perturbations sévères générant de nouveaux peuplements ont été rares au cours des derniers ~160 ans. Le broutement préférentiel de la régénération par les cerfs a interrompu les processus de régénération des trouées des sapinières surannées de l’île d’Anticosti. La perte de ce mécanisme de résilience a engendré la dégradation du couvert et de nouvelles trajectoires successionnelles menant à des pessières blanches et des forêts-parcs d’épinettes blanches. La coupe totale historique (1910-1915) des sapinières surannées a formé des pessières blanches de seconde venue maintenant matures. Nous avons démontré que l’interaction entre le broutement préférentiel de la régénération par le cerf et la coupe totale de ces pessières blanches altère les processus de régénération des forêts et engendre une trajectoire successionnelle menant à la formation de forêts-parcs d’épinettes blanches. Un plan d’aménagement vise actuellement la restauration de l’habitat du cerf sur l’île (c.-à-d. les sapinières). Lors d’une éventuelle révision de ce plan, les aménagistes devraient considérer trois enjeux importants de l’aménagement écosystémique, soit le maintien de sapinières surannées, l’occurrence de pessières blanches en tant que nouvel écosystème et le maintien de l’état forestier. / Overabundance of cervids represents a new disturbance of forest ecosystems which interacts with preexisting disturbances of natural forests. Interactions between multiple disturbances can alter resilience mechanisms, thereby triggering alternative successional pathways that move the system toward assemblages of species that have not co-occurred historically. The occurrence of such novel ecosystems would raise issues concerning conservation of biodiversity and ecosystem services that are provided by natural (i.e., preindustrial) forests. Hence, it is important to identify eventual mechanisms of resilience loss which could prevent natural forests recovery from interactions between pre-existing disturbances and disturbances caused by cervids. Anticosti Island which shelters overabundant white-tailed deer (Odocoileus virginianus), provides an opportunity to identify such mechanisms. To identify mechanisms of resilience loss, it was first necessary to describe the variability which the natural forest should recover after disturbances and to understand its disturbance dynamics. The natural landscape of Anticosti Island was characterized by a forest matrix of overmature gap-driven balsam fir stands in which severe stand-initiating disturbances were rare over the last ~160 years. Preferential browsing by deer has disrupted regeneration processes of gap-driven balsam fir stands on Anticosti Island. The loss of this resilience mechanism triggered forest degradation and alternative successional pathways toward white spruce stands and parklands. The historic clear-cutting (1910-1915) of overmature balsam fir stands has formed mature second-growth white spruce stands. We have shown that interactions between preferential deer browsing and clear-cutting of these white spruce stands have altered regeneration processes and triggered an alternative successional pathway toward the formation of parklands. A management plan aims to restore deer habitat on the island (i.e., balsam fir stands). In the eventual revision of this plan, managers should consider three important ecosystem management issues: the maintenance of overmature balsam fir stands, the occurrence of white spruce stands as a novel ecosystem, and the maintenance of the forest state.
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Évolution naturelle des savanes mises en défens à Ibi-village, sur le plateau des Bateke, en République Démocratique du Congo

Lubalega, Tolérant 24 April 2018 (has links)
En République Démocratique du Congo (RDC), les savanes couvrent 76,8 millions d’hectares et constituent le second type d’écosystème après les forêts denses qui représentent 10% des forêts au niveau mondial. Ces formations herbeuses et arbustives offrent des potentialités importantes de séquestration du dioxyde de carbone pouvant contribuer par le fait même à la lutte contre le réchauffement climatique. C’est dans cette optique que se situe cette thèse intitulée « Évolution naturelle de savanes mises en défens à Ibi-village sur le plateau des Bateke en République Démocratique du Congo» dans le cadre du projet puits carbone d’IBI-Bateke. L’objectif général de notre recherche est d’étudier l’évolution naturelle en absence de feu de savanes situées dans des zones climatiques avec précipitations abondantes. Le plateau des Bateke nous a servi d’analyse de cas. Les inventaires floristiques et dendrométriques de la strate arbustive et arborescente de nos dispositifs hiérarchiques, ont permis de suivre ce processus naturel en tenant compte du gradient écologique dans les trois types de formations végétales (îlot forestier, la galerie forestière et la plantation d’Acacia auriculiformis). Nous avons mis en défens des savanes arbustives du plateau des Bateke pour étudier leur évolution naturelle vers une forêt, leur établissement, qualité, régénération forestière et en déterminer le taux de séquestration du carbone à l’aide des équations allométriques de Chave et al. (2005). Nous avons obtenu des valeurs moyennes de 107,477 t/ha de biomasse totale soit 51,05 Mg C/ha dans la galerie forestière, 103,772 t/ha de biomasse totale soit 49,29 Mg C/ha dans l’Îlot forestier, et 22,336 t/ha de biomasse totale soit 10,60 Mg C/ha dans la plantation. La mise en défens a stimulé l’installation des espèces forestières, et par le fait même accéléré la production de biomasse et donc la fixation de carbone. La comparaison de la richesse et la diversité spécifiques de l’Îlot et la galerie montre 22 familles botaniques inventoriées avec 55 espèces dans l’îlot forestier contre 27 familles dont 58 espèces dans la galerie. L’analyse canonique réalisée entre les variables de croissance et les variables environnementales révèle qu’il existe effectivement des relations fortes d’interdépendance entre les deux groupes de variables considérées. Cette méthodologie appropriée à la présente étude n’avait jamais été évoquée ni proposée par des études antérieures effectuées par d’autres chercheurs au plateau des Bateke. Mots Clés : Galerie forestière, Îlot forestier, mise en défens, plantation d’Acacia auriculiformis, reforestation, régénération naturelle, République Démocratique du Congo, savanes. / In the Democratic Republic of Congo (DRC), savannas cover 76.8 million hectares and are the second type of ecosystem after the dense forests that represent 10% of the world forests. These grassland and shrubland formations offer significant potential for sequestering carbon dioxide and could contribute thereby to the fight against global warming through reforestation. It is in this context that this thesis is entitled "Natural evolution towards the forest through savannah exclosure in Ibi village on the plateau of Bateke, Democratic Republic of the Congo" in the framework of the IBI- Bateke carbon sink. The overall objective of our research is to study the natural evolution of savannahs in the absence of fire in climatic zones with abundant rainfall. The Bateke plateau serves as a case study. Floristic and dendrometric inventories of shrub and tree strata allowed to follow this natural process taking into account the ecological gradient in the three types of vegetation (forest island, forest gallery and Acacia auriculiformis plantation). We protected shrub savannahs of Bateke plateau to study their natural evolution towards a forest, their establishment, quality, forest regeneration and determine the carbon sequestration rates using allometric equations of Chave et al . (2005). We obtained averaged values of 107,477 t/ha of total biomass or 51,05 Mg C / ha in the gallery forest, 103,772 t/ha of total biomass or 49,29 Mg C / ha in forest Island, and 22,336 t/ha of total biomass or 10,60 Mg C / ha in the plantation. The exclosure has stimulated the installation of forest species, and thereby accelerated the production of biomass and thus carbon sequestration. The comparison of species richness and diversity for forest island and forest gallery shows 22 botanical families inventoried with 55 plant species in the forest island against 27 families with 58 species in the gallery. The canonical analysis conducted between growth variables and environmental variables reveals that there is indeed a strong interdependence relationship between the two variables considered groups. The appropriate methodology for this study was never mentioned nor suggested by previous studies by other researchers on the plateau Bateke. Keywords: Forest gallery, forest island, exclosure, Acacia auriculiformis plantation, reforestation, natural regeneration, Democratic Republic of the Congo, savannas.

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