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La politique de l’administration républicaine du Président Bush au Moyen-Orient, à travers les conceptions et les réseaux des hommes politiques, des entrepreneurs, et des militaires [2000-2008] / The Policy of President Bush’s Republican Administration in the Middle EastKaroui, Hichem 16 June 2009 (has links)
Pendant huit ans [de 2000 à 2008], on nous a dit et répété que tout ce que l’administration Bush a prétendu et fait [de la lutte contre « l’axe du mal » à la campagne anti-terroriste internationale, et de la guerre préemptive ou préventive à la « démocratisation » du Moyen-Orient par tous les moyens…etc.,] trouve sa source dans l’idéologie morale des néoconservateurs qui cherchent à « rendre le monde meilleur », et à « moraliser » la vie politique nationale et internationale, notamment par une rénovation des valeurs [conservatrices] américaines et par un engagement plus actif vis-à-vis des problèmes internationaux.Mais à la lumière des constats que nous avons été amenés à faire lors de notre investigation, il devient clair que : contrairement à ce qui est largement répandu, ce n’est ni l’idéologie morale des néoconservateurs ni le bloc religieux et messianique allié du Président Bush qui guident son action au Moyen-Orient et ailleurs, mais l’économie. En effet, les clés de la politique Bush au Moyen-Orient ne sont idéologiques qu’en apparence. En réalité, elles sont à découvrir dans les intérêts économiques et financiers que cette administration a cherché à défendre, à protéger, et à acquérir. Ces clés sont à trouver dans l’argent des contributions qui financent les campagnes électorales. Elles sont également celles du grand Capital, de l’Amérique des corporations industrielles et financières, des multinationales, des lobbies et autres groupes de pression qui dominent la vie politique aux Etats-Unis et influencent sa politique au Moyen-Orient jusqu’à la colorer de leurs propres couleurs. / For eight years [from 2000 through 2008], we were told repeatedly that what the Bush administration did and claimed [from the fight against the “axis of evil” to the campaign against international terrorism, and from the pre-emptive or preventive war to the “democratization” of the Middle East by any means, etc.], has its roots in the Neoconservative moral ideology seeking to “make the world better”, and “moralize” national and international politics, including a renewal of [conservative] American values and more an active commitment towards international issues. But in the light of the findings that we have been led to from our investigation, it becomes clear that contrary to what is widespread, it is neither moral ideology of the Neoconservatives nor the religious and messianic bloc allied to President Bush that guided his actions in the Middle East and elsewhere, but the economy. Indeed, the keys to the Bush policy in the ! Middle East are ideological only in appearance. In fact, they are to be discovered in the economic and financial interests that the administration has sought to defend, protect and acquire. These keys are to be found in money contributions that finance political campaigns. They are also those of big business, the American industrial and financial corporations, multinationals, lobbies and other pressure groups that dominate political life in the United States and the influence they exert on the Middle East policy.
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Écrire le cancer : l’entrée en littérature de l’autopathographie : le cas italien / Cancer Narratives : autopathographies in Literature : the Italian CaseRossi, Silvia 21 March 2016 (has links)
L’objectif de cette thèse est d’analyser les écritures de personnes atteintes du cancer. La première partie de notre travail se focalise sur la description des caractéristiques des six ouvrages constituant notre corpus. Nous proposons de les nommer « autopathographies », c’est-à-dire de les définir comme des récits rétrospectifs en prose qu'une personne fait de sa propre maladie, dans lesquels il y a identité entre l’expérience de maladie de l’auteur (tel qu’il figure par son nom sur la couverture), celle du narrateur du récit et celle du malade dont on parle. Le rapport qui s’instaure entre la maladie et l’écriture est à la base de la structure interne de la deuxième et de la troisième partie de notre travail. Dans la deuxième partie, nous analysons le lien entre le cancer et l’écriture : nous démontrons le rôle du corps malade comme objet de l'écriture, mais aussi comme cause et source, dans la mesure où l’attention au corps et à son langage façonne les récits. Le langage choisi pour décrire le cancer est l’objet de l’analyse menée dans la troisième partie. En nous basant sur la segmentation faite dans la deuxième partie, nous identifions les métaphores mobilisées par les patients pour décrire la maladie et le parcours de soins. Notre travail démontre l’existence d’une écriture basée sur l’expérience directe de patients qui enrichit le langage pour « dire » le cancer et la représentation de cette maladie. En annexe se trouvent le fruit de nos entretiens inédits avec Giacomo Cardaci, Cristina Piga et Melania Rizzoli, auteurs de trois des autopathographies analysées. / The aim of our work is to investigate the narrative of people diagnosed with cancer. The first part of our study focusses on the description of the characteristics of the six works composing our corpus. We define them « autopathographies », meaning « retrospective prose narrative written by a real person concerning his or hers own illness experience »; in these narratives the experience of illness of the author (whose name designates a real person), the one of the narrator and of the one of principal character are identical. The relationship between cancer and writing is the basis of the structure of the second and of the third part of our research. The aim of the second part is to elucidate the link between cancer and writing; we prove that the diseased body is the topic, cause and source of the autopathographies, since the attention accorded to the diseased body models the story. In the third part of my PhD we focus on the language used to describe cancer. The analysis done in the second part is a starting point to identify the metaphors used by the patients to describe cancer and their experience of illness. Our work demonstrates the existence of a narrative based on the patients’ illness experiences and this narrative enriches the language used to “tell” cancer and its representation. Appendices: synopsis of the autopathographies and interviews of Giacomo Cardaci, Cristina Piga and Melania Rizzoli.
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