1 |
Figure(s) du philosophe chez Maxime de Tyr : traduction et commentaire des Dialexeis 3, 17, 26 et 36 / Figure du philosophe chez Maxime de Tyr / Figures du philosophe chez Maxime de TyrHuot, Colette-Marie 24 April 2018 (has links)
Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2017-2018 / Les Dialexeis de Maxime de Tyr (seconde moitié du IIe siècle ap. J.-C.) sont de courts textes abordant des questions philosophiques avec clarté et élégance. Ce mémoire présente la traduction et le commentaire littéraire de quatre d’entre eux, qui discutent de grands philosophes du passé : le procès de Socrate (Dialexis 3), la querelle d’Homère et de Platon sur la poésie (Dialexis 17), la réconciliation de ces derniers en faisant d’Homère le premier des philosophes (Dialexis 26) et enfin l’éloge de Diogène (Dialexis 36). À la suite d’une traduction annotée, le commentaire cherche à dégager les principaux aspects de la construction d’un idéal du philosophe à partir de micro-analyses textuelles. Le premier chapitre pose le cadre conceptuel de ces portraits : une rhétorique proche de la Seconde Sophistique, marquée par les procédés de l’éloge ; et une définition de la philosophie comme sagesse et vertu poussées à leur paroxysme, s’incarnant au long des siècles dans la succession des sages. Le deuxième chapitre examine les traits caractéristiques de ces philosophes. Socrate et Diogène, tout comme Homère et Platon – les premiers traités comme exempla d’action vertueuse et les derniers comme des enseignants de la sagesse par leurs œuvres – voient leur ethos grandi par la présence de comparants divers. Enfin, le dernier chapitre s’intéresse de plus près à la situation d’énonciation interne et externe des Dialexeis, qui se reflète dans la stratégie pédagogique d’une part, et d’autre part dans la confrontation des différentes figures philosophiques – Maxime compris – avec leurs rivaux dans le domaine littéraire et esthétique, sophistes, orateurs, poètes et artistes. Le mémoire conclut sur le caractère protéiforme de la figure du philosophe dans les Dialexeis. / Maximus of Tyre’s Dialexeis (second half of the 2nd century BC) are short lectures dealing with style and clarity with philosophical questions. This study aims at translating and analysing four of them, in which Maximus portrays some famous philosophers of the Greek past. He thus pictures Socrates’ trial (Dialexis 3), Homer and Plato’s quarrelling about poetry (Dialexis 17), tries to reconcile both of them by showing how great a philosopher Homer is (Dialexis 26) and praises Diogenes’ lifestyle (Dialexis 36). The literary comment is based on close readings of the annotated translation, in order to show the author’s ideal picture of the philosopher. The first chapter qualifies Maximus’ style as mainly epidictic, close to the Second Sophistic’s standards, and defines philosophy as virtue and wisdom embodied in the wisemen who succeed in cultivating them along centuries. The second chapter explores the philosopher’s main features. Whereas Socrates and Diogenes are pictured as virtuous exempla, Homer and Plato are rather dealt with as authors and teachers of wisdom. All of them are compared with diverse characters, who add to their ethos. Eventually, the third chapter is a closer look at the Dialexeis’ internal and external enunciative situation: Maximus’ and his philosophical characters’ self-display as wise and virtuous teachers leads them to confront their fellow enemies – sophists, orators, poets and artists – in the literary and aesthetic field. This study concludes on the portray of the philosopher as a man with many turns and faces.
|
2 |
Le dieu de la médecine Asclépios dans la Périégèse de Pausanias : original ou représentatif de son époque?De Vries, Martina 11 1900 (has links) (PDF)
Le dieu de la médecine, Asclépios, est généralement présenté comme un héros thessalien divinisé au cours des siècles. Parmi ses plus grands sanctuaires, on trouve ceux d'Épidaure, de Pergame et de Cos. Le dieu atteint son âge d'or au cours des IIe et IIIe siècles ap. J.-C. Il est par ailleurs un personnage complexe. Toutefois, à la lecture des dix livres de la Description de la Grèce ou Périégèse de Pausanias, écrite au IIe siècle ap. J.-C., nous faisons face à l'image d'un dieu tout-puissant n'ayant connu aucun changement au fil du temps. Pausanias semble avoir une vision figée d'Asclépios, bien que très respectueuse du grand dieu. Cette vision semble avoir été représentative de son époque : la Seconde Sophistique, courant littéraire du IIe siècle ap. J.-C., proposait le retour à une religion grecque très proche de celle de l'époque classique. Par contre, Pausanias est original en ce qu'il relate la version messénienne du mythe d'Asclépios – version que nous n'avons que rarement croisée chez un autre auteur - nous laissant avec l'impression qu'il devait exister deux divinités nommées Asclépios : un héros divinisé de la cité de Messène et le dieu médecin connu à travers l'Empire romain.
______________________________________________________________________________
MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Grèce antique, IIe siècle ap. J.-C., Mythes, Asclépios, Pausanias.
|
Page generated in 0.0261 seconds