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Tous ensemble !" ? Les dynamiques de tranformation de la gauche radicale française / "Tous ensemble !" ? The French Radical Left transformation dynamicsMathieu, Romain 19 November 2015 (has links)
La gauche radicale est étudiée comme un espace relativement autonome dans le champ politique, faisant sens pour un nombre restreint d’acteurs politiques. Il s’agit de saisir les effets des dynamiques d’interactions entre entreprises partisanes, parfois alliées mais toujours rivales, sur la recomposition des offres politiques. La thèse associe une approche « par le haut » à une analyse localisée des relations intra et inter-partisanes. Tout d’abord, la première partie opère un retour sur les conditions d’émergence d’une coalition – investie d’une pluralité de sens et d’intérêts par les acteurs – dans un espace politique fragmenté et concurrentiel. Ensuite, dans une deuxième partie, il s’agit d’étudier et de comparer les traits structurants de la sociologie des militants des principaux partis de gauche radicale. Enfin, la troisième partie est consacrée aux interactions et interdépendances entre ces acteurs, à la fois dans l’espace de la gauche radicale et dans le processus d’institutionnalisation conflictuelle d’une coalition partisane. La méthodologie repose sur des données plurielles : exploitation de sources écrites, réalisation de soixante-dix entretiens semi-directifs auprès de dirigeants et militants actifs, recours à des observations directes et réalisation d’une enquête par questionnaire auprès des participants aux congrès du PG (novembre 2010), du NPA (février 2011) et à la conférence nationale du PCF (juin 2011) / The radical left is studied as a relatively autonomous space in the political field, with a clear meaning for a limited number of political actors. The aim is to comprehend the effects of dynamic interactions between political parties, sometimes allies but always rivals, on the recomposition of political offers. The thesis combines a top-down approach and localized analysis of internal and inter-partisan relations. The first part analyzes the conditions for the emergence of a coalition – invested with a plurality of meanings and interests by actors – in a fragmented and competitive political space. In the second part, the structural features of the sociology of activists of the main radical left parties are studied and compared. Finally, the third part deals with the interactions and interdependencies between actors, both in the space of the radical left and the conflictual institutionalization process of a coalition of parties. The methodology is based on various data, including written sources, seventy interviews with leaders and activists, direct observations and a statistical survey conducted at the congresses of the Left Party (Parti de Gauche) in November 2010 and of the New Anticapitalist Party (Nouveau Parti Anticapitaliste) in February 2011, as well as at the conference of the French Communist Party (Parti Communiste Français) in June 2011.
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Die Neue französische Linke von 1958- 1968 : Engagement, Kritik, Utopie / La Nouvelle Gauche française de 1958 à 1968 : engagement, critique, utopieGötze, Susanne 11 October 2014 (has links)
Cette thèse de doctorat étudie les courants politiques de la Nouvelle Gauche dans la période 1958 jusqu’à 1968, qui se sont développés en France à la fin des années 1950, au-delà des structures des partis déjà établis et de la pensée traditionnelle socialiste. Selon le concept développé par Pierre Bourdieu du « champ social », l’analyse met en avant – dans l’optique de développement des concepts alternatifs de la société – des interactions entre les structures du nouveau Parti Socialiste Unifié (PSU), des intellectuels, des clubs politiques, des magazines (classique Nouvelle Gauche), ainsi que des mouvements culturels (tels que les situationnistes). Le point commun de ces différents acteurs est qu'ils ont développé, et ce avant les émeutes de 1968, des nouvelles approches théoriques de l'objet de travail, d’un «socialisme démocratique», de la démocratie directe, du colonialisme, l'auto-gouvernement, le public, et la relation entre l’art et la politique. Les mouvements intellectuels, artistiques et politiques de la « Nouvelle Gauche » se sont positionnés contre la logique de la «mentalité de camp» de la guerre froide et ont développé leurs propres programmes politiques d'une « troisième voie » au-delà du dogmatisme marxiste et de la démocratie socialiste réformiste «discrédité» dans les pays occidentaux industrialisés. La recherche est guidée par la question des discours et des débats sur une «troisième voie» ou un «socialisme démocratique» qui ont eu lieu à l’époque – par contraste au modèle soviétique et des concepts démocratiques et socialistes établi en Ouest. La question qui se pose est la suivante : pour quelle raison les intellectuels, artistes et politiciens ont renoncé à faire partie du discours dogmatique du PCF ou celle-ci du SFIO qui a fait partie de gouvernement et rejoint des nouvelles pensées et non-dogmatiques et pourquoi et comment ils sont commencé à développer des concepts d`une « troisième voie » entre les fronts existants de la guerre froide ? Dans ce contexte, il est également probable d’avoir des nouvelles réponses sur la question évoquées comment la gauche «non-dogmatique» ou «Nouvelle Gauche» était l’impulsion et «incubateur théorique» pour les troubles en mai 1968. / This work examines the political tendencies of the "Nouvelle Gauche" in France in the period 1960-1968, which have developed (or : constituted themselves) beyond the established party structures and conventional (or better: traditional?) socialist paradigms since the end of the 1950s. Based on the concept of the "Social Field" developed by Pierre Bourdieu, the interactions between the new party structures (Parti Socialiste Unifié), intellectuals clubs, magazines (classic Nouvelle Gauche) as well as cultural movements shall be studied from the viewpoint of developing alternative approaches for the society. These different actors have in common that they developed before the riots of 1968 new theoretical approaches to the subject of work, "democratic socialism", direct democracy, colonial policy, self-government (or better: self-administration?), the public and the relationship between art and politics. The intellectual, artistic and political movements of the "new left" opposed the logic of "camps mentality” of the Cold War and developed their own political programs of a "Third Way" beyond the Marxist dogmatism and the "discredited" reformist social democracy in the Western industrialized countries.This work combines policy- and cultural-historical problems, which are handled by methods of the critique of ideology as well as discourse analysis, and starts with the foundation of the Parti Socialiste unifié (PSU) in 1960, that acted as "the amalgam of the discarded" and as "new left". 18 months before, the party Socialiste Autonome (PSA) was founded, whose followers had broken away from the socialist SFIO and are placed now in the political landscape of France between SFIO and PCF.Usually, the focus of previous studies has been and is still the history of parties in the context of international and domestic political events (war in Algeria, appeasement in the era of Khrushchev, transition from the Fourth to the Fifth Republic, rebellions in Eastern Europe against the Soviet domination). In contrast, this work shall on the one hand deal with the political, extra-parliamentary, intellectual and artistic field of the "Nouvelle Gauche" under programmatic and intellectual historical point of view, and on the other hand work out biographical and social interdependencies. The question which discourses and debates about a "Third Way" or a "democratic socialism" were held – in contrast to the Soviet model and Western social democratic or socialist concepts – is prepended this investigation. The question is risen for which reasons intellectuals, artists as well as politicians seceded from the dogmatic course of the KPF, joined undogmatic, new ways of thinking and started to develop "Third Ways" between the existing fronts of the Cold War. With respect to this background, new answers are expected to the problem how the outlined "Undogmatic" or "New Left" has been impulse and "theoretical incubator" (bin mir nicht sicher, ob das im englischen geht) for the rebellions in May 1968.
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