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Les traducteurs du changement : de l’intégration des jeunes ruraux à la gestion de la nature : les formes de l’Education à l’Environnement au sein de l’ULAMIR-CPIE du Pays de Morlaix (1974 – 2017) / The translators of change : from the integration of rural young to the management of nature : the forms of Environmental Education within the ULAMIR-CPIE of the Morlaix countryside (1974 – 2017)Toupet, Joy 11 January 2018 (has links)
L’objectif de la thèse est d’analyser, selon une perspective socio-historique, les pratiques d’une coordination d’acteurs spécialisée dans la pédagogie environnementale pour appliquer localement des dispositifs publics éco-orientés. Cette coordination d’acteurs est étudiée comme un réseau à partir duquel des actions de sensibilisation sont opérées afin de rendre la mobilisation autour de ces dispositifs plus efficace. La réflexion s’appuie sur des enquêtes de terrain effectuées dans le Finistère autour, plus particulièrement, de l’action du Centre Permanent d’Initiatives pour l’Environnement (CPIE) de Morlaix. L’hypothèse de ce travail est qu’il existe un lien entre l’héritage professionnel de ce réseau d’acteurs et ses pratiques actuelles. Le premier niveau d’analyse explore le processus par lequel ce réseau, fondé sur l’éveil socioculturel des jeunes ruraux, se transforme, jusqu’à élaborer des actions de gestion sur les milieux naturels. Le deuxième niveau d’analyse concerne la traduction dans le territoire local d’un dispositif public de gestion de la biodiversité, la « Trame Verte et Bleue ». L’étude de cette traduction met en évidence que ce sont moins les dimensions écologiques contenues dans le dispositif que le dialogue et le lien social qui sont recherchés dans la redéfinition environnementale de l’aménagement local. La thèse montre que si, en quarante années d’existence, le CPIE se transforme significativement autour de l’objet de son action, ses pratiques de médiation continuent d’intégrer le territoire local et ses habitants dans des configurations sociopolitiques plus globales, comme c’était le cas auparavant. Plus largement, cette recherche contribue à mieux comprendre, à la fois, la façon dont un réseau d’acteurs parvient à continuellement se reconfigurer en fonction d’une succession de contextes et le rôle qu’il joue dans la territorialisation de l’action publique environnementale. / This thesis aims, from a social and historical perspective, at analyzing a coordination of stakeholders dedicated to environmental education, to the local implementation of ecological-oriented public measures. This coordination of stakeholders is studied as a network from which awareness actions are carried out, in order to make the social mobilisation around these measures more efficient. The reflection is based on a field survey conducted in Finistère (France) around, in particular, the action of the Permanent Center for Environmental Initiatives (CPIE) of Morlaix. The hypothesis of this work is based on the existence of a link between the professional legacy of this network and its current practices. The first level of analysis explores the process through which this network, grounded in sociocultural awakening of rural youth, transforms itself to the point of developing environmental management actions. The second level of analysis concerns the translation, in the local area, of a public device for managing biodiversity, named “Trame Verte et Bleue”. The study of this translation highlights that it is not so much the ecological dimensions contained in the device that dialogue and social link that are pursued in redefining environmental patterns of local planning. The thesis shows that if, throughout more than forty years of existence, the CPIE changes significantly around the subject of its action, its practices of mediation continue to include the local territory and its inhabitants in broader socio-political configurations, as was formerly the case. More generally, this research contributes to better understand, at the same time, the way of a network stakeholders continuously reconfigures itself from a succession of contexts and the role it plays in the territorialisation of environmental public action
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