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Spatialisation du modèle de couvert nival SNOWPACK dans le Nord canadien pour l’étude de l’accès à la nourriture du caribou de PearyOuellet, Félix January 2016 (has links)
Le caribou de Peary est l’unité désignable du caribou la plus septentrionale ; sa population a chuté d’environ 70% au cours des trois dernières générations. Le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC) identifie les conditions difficiles d’accès à la nourriture à travers le couvert nival comme le facteur le plus influant contribuant à ce déclin. Cette étude se concentre sur l’établissement d’un outil spatial de caractérisation des conditions nivales pour l’accès à la nourriture du caribou de Peary dans le Nord canadien, utilisant des simulations du couvert nival générées avec le logiciel suisse SNOWPACK à partir des données du Modèle Régional Climatique Canadien. Le cycle de vie du caribou de Peary a été divisé en trois périodes critiques : la période de mise bas et de migration printanière (avril – juin), celle d’abondance de nourriture et de rut (juillet – octobre) et celle de migration automnale et de survie des jeunes caribous (novembre – mars). Les conditions nivales sont analysées et les simulations du couvert nival comparées aux comptes insulaires de caribous de Peary pour identifier un paramètre nival qui agirait comme prédicateur des conditions d’accès à la nourriture et expliquerait les fluctuations des comptes de caribous. Cette analyse conclue que ces comptes sont affectés par des densités de neige au-dessus de 300 kg/m³. Un outil logiciel cartographiant à une échelle régionale (dans l’archipel arctique canadien) les conditions d’accès à la nourriture possiblement favorables et non favorables basées sur la neige est proposé. Des exemples spécifiques de sorties sont données pour montrer l’utilité de l’outil, en cartographiant les pixels selon l’épaisseur cumulée de neige au-dessus de densités de 300 kg/m³, où des épaisseurs cumulées au-dessus de 7000 cm par hiver sont considérées comme non favorables pour le caribou de Peary.
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Community-based social assistance programs and household food insecurity : evidence from a cohort of new food-aid seekers in Québec, CanadaPérez Isaza, Elsury Johanna 06 1900 (has links)
Les programmes communautaires d’assistance sociale sont des interventions qui visent à promouvoir la santé des personnes vivant dans la pauvreté et en proie à l’insécurité alimentaire, c’est-à-dire un accès incertain, insuffisant et/ou inadéquat à des aliments nutritifs en raison de contraintes financières. L’utilisation de ces programmes chez les demandeurs d’aide alimentaire varie en fonction de leurs besoins, de leurs contextes, de leurs capabilités, ainsi que des pratiques de promotion de la santé au sein des ménages. Dans un contexte où les besoins fondamentaux ne sont pas comblés, les pratiques de promotion de la santé au sein du ménage incluent des actions entreprises par un ménage pour réduire l’insécurité alimentaire. En réponse au manque de connaissances sur l’influence des différentes pratiques de promotion de la santé au sein des ménages sur l’utilisation des programmes communautaires d’assistance sociale, cette thèse de doctorat vise à mieux comprendre la manière dont les pratiques de promotion de la santé au sein des ménages influencent l’association entre l’utilisation des programmes communautaires d’assistance sociale et la réduction de l’insécurité alimentaire parmi les nouveaux demandeurs d’aide alimentaire.
La thèse s’appuie sur des données tirées de l’Étude Parcours, il s’agit d’une étude de cohorte prospective menée de 2018 à 2022 auprès de 1001 demandeurs d’aide alimentaire récemment inscrits dans 106 organismes communautaires offrant des dons alimentaires dans des milieux urbains, semi-urbains et ruraux du Québec. La variable dépendante principale de cette thèse est la réduction de l’insécurité alimentaire. Cette dernière est définie comme toute réduction de la sévérité de l’insécurité alimentaire au cours de l’année suivant l’évaluation de base. La sévérité de l’insécurité alimentaire des ménages (c.-à-d. insécurité alimentaire sévère, insécurité alimentaire modérée, insécurité alimentaire marginale ou sécurité alimentaire) au cours des 12 derniers mois a été mesurée au début de l’étude et lors d’une rencontre de suivi un an après leur participation à l’étude, et ce, à l’aide des 18 questions du Module d’enquête sur la sécurité alimentaire des ménages.
Les résultats sont présentés sous forme de trois articles (deux publiés et un en cours de révision). Le 1er article, publié dans le Journal of Hunger and Environnemental Nutrition, présente les résultats d’une étude transversale visant à identifier et caractériser les profils des pratiques de promotion de la santé en matière d’acquisition d’aliments des ménages parmi les demandeurs d’aide alimentaire récemment inscrits dans les banques alimentaires. À cette fin, des analyses de classe latente et des analyses de régression logistique multinomiale ont été effectuées en utilisant les données de la première vague de l’Étude Parcours. Nous avons identifié trois profils de pratiques de promotion de la santé liés à l’acquisition d’aliments des ménages (usagers exclusifs de dons alimentaires, usagers des marchés de fruits et légumes et usagers de dons alimentaires, et usagers de dons alimentaires et des marchés de fruits et légumes qui font du jardinage). Ces profils variaient selon les contextes et sont associés avec diverses caractéristiques sociodémographiques des demandeurs d’aide alimentaire.
Le deuxième article, publié dans l’International Journal of Public Health, présente les résultats d’une analyse longitudinale à partir des données de la première et de la deuxième vague de suivi afin de caractériser les tendances dans l’utilisation des dons d’aliments et d’autres programmes communautaires d’assistance sociale liés à l’alimentation (c.-à-d. les cuisines collectives, les jardins collectifs, les groupes d’achats d’aliments, les services de vente d’aliments et les repas communautaires) au cours des 12 mois suivants à l’inscription des nouveaux demandeurs d’aide alimentaire dans un organisme communautaire offrant des dons alimentaires. Des modèles bayésiens hiérarchiques ont été utilisés pour caractériser les tendances dans l’utilisation de ces programmes. Nous avons trouvé que chaque profil de pratiques de promotion de la santé liées à l’acquisition d’aliments présente une tendance mensuelle distinctive dans l’utilisation des dons alimentaires au cours de l’année suivant l’inscription, mais l’utilisation d’autres programmes communautaires d’assistance sociale liés à l’alimentation n’a pas changé selon les profils.
Le troisième article, soumis dans Annals of Epidemiology, visait à examiner la relation entre l’utilisation des programmes communautaires d’assistance sociale (c.-à-d. les dons d’aliments, programmes liés à la gestion des aliments et programmes non liés à l’alimentation) et la réduction de l’insécurité alimentaire. Il visait aussi à voir si cette relation est influencée par les profils des pratiques de promotion de la santé liées à l’acquisition d’aliments des demandeurs au moment où ils avaient commencé à accéder aux organismes communautaires offrant des dons alimentaires. Nous avons utilisé la méthode d’Estimation Longitudinale par Maximum de Vraisemblance Ciblée avec des Modèles Structurels Marginaux. Les résultats ont révélé que l’association entre l’utilisation des programmes communautaires d’assistance sociale et la réduction de l’insécurité alimentaire des ménages varie en fonction des profils de pratiques de promotion de la santé liées à l’acquisition d’aliments des ménages. Comparés aux usagers exclusifs des dons alimentaires n’ayant pas utilisé les programmes communautaires d’assistance sociale pendant l’étude, les usagers de plusieurs sources alimentaires alternatives utilisant les programmes communautaires d’assistance sociale ont une probabilité plus élevée de réduire le niveau d’insécurité alimentaire de leur ménage.
Dans l’ensemble, les principaux résultats de cette thèse contribuent à mieux comprendre les pratiques de promotion de la santé des nouveaux demandeurs d’aide alimentaire. Ils éclairent davantage sur le rôle des programmes communautaires d’assistance sociale dans la réduction de l’insécurité alimentaire chez cette population. Ces résultats mettent en lumière la nécessité d’analyser l’utilisation de l’aide alimentaire comme pratique de promotion de la santé en matière d’acquisition d’aliments. Cette dernière varie selon la quantité et les caractéristiques des pratiques de promotion de la santé au sein des ménages, qu’elles soient liées ou non à l’alimentation, ainsi qu’en fonction des caractéristiques des demandeurs d’aide alimentaire et des facteurs contextuels. Ils démontrent de fait que les efforts pour réduire l’insécurité alimentaire doivent s’inscrire dans une approche intersectorielle qui prend en compte non seulement les besoins financiers, mais aussi les capabilités des ménages en situation d’insécurité alimentaire pour utiliser les ressources communautaires et institutionnelles disponibles, et ce, de manière complémentaire. De plus, ils soutiennent l’importance de l’intégration du contexte et des pratiques de promotion de la santé des demandeurs d’aide alimentaire lors de l’évaluation des effets et impacts de l’utilisation des programmes communautaires d’assistance sociale sur l’insécurité alimentaire des ménages. / Community-based social assistance programs are interventions aimed at promoting the health of people living in poverty and threatened by food insecurity (i.e., having uncertain, insufficient, or inadequate access to nutritious food due to financial constraints). The use of these programs by food-aid seekers varies based on their needs, context, capabilities, and household health-promoting practices. These practices involve actions undertaken by a household to reduce food insecurity. This doctoral dissertation aims to better understand how household health-promoting practices influence the association between the use of community-based social assistance programs and household food insecurity reduction among new food-aid seekers.
Data were drawn from the Pathways Study, a prospective cohort study conducted from 2018 to 2022 with 1,001 newly registered food-aid seekers with Quebec’s food banks. Participants were recruited from 106 community organizations in urban, semi-urban, and rural settings. The main dependent variable of this dissertation is the reduction of household food insecurity, defined as any reduction in the severity of food insecurity over the year following the baseline assessment. The severity of household food security (i.e., food security, moderate food insecurity, and severe food insecurity) over the previous 12 months was measured at the start of the study and during a follow-up meeting one year after their participation in the study, using the 18 questions from the Household Food Security Survey Module.
The results are presented in the form of three articles (two published and one under review). The first article, published in the Journal of Hunger and Environmental Nutrition, presents the results of a cross-sectional study aimed at identifying and characterizing profiles of household food-acquisition health-promoting practices among food-aid seekers recently enrolled in community organizations offering food donations. For this purpose, latent class analyses and multinomial logistic regression analyses were conducted using data from the first wave of the Pathways Study. We found three profiles of household food-acquisition health-promoting practices (FB-Exclusive users, FB-Fruit/Vegetable-Market-users , and Multiple—alternative food source [AFS] users). These profiles varied by context and were associated with various sociodemographic characteristics of the food-aid seekers.
The second article, published in the International Journal of Public Health, presents the results of a longitudinal analysis using data from the first and second follow-up waves to characterize trends in the use of food donations and other community-based social assistance programs related to food management (e.g., collective kitchens, collective gardens, food buying groups, food sales services, and community meals) during the 12 months following the enrollment of new food-aid seekers in a community organization offering food donations. Bayesian hierarchical models were used to characterize trends in the use of these programs. We found that each profile of household food-acquisition health-promoting practices has a distinct monthly trend in the use of food donations during the first year following enrollment, but the use of other food-related community-based social assistance programs did not change according to the profiles.
The third article, submitted to Annals of Epidemiology, aimed to examine the relationship between the use of community-based social assistance programs (e.g., food donations, food management programs, and non-food-related programs) and the reduction of food insecurity. It also aimed to see if this relationship is influenced by the profiles of household food-acquisition health-promoting practices of food-aid seekers at the time they began accessing community organizations offering food donations. We used the Targeted Maximum Likelihood Estimation method with Marginal Structural Models. The results revealed that the association between the use of community-based social assistance programs and the reduction of household food insecurity varies according to the profiles of household food-acquisition health-promoting practices. Compared to exclusive food donation users who did not use community-based social assistance programs during the study, users of multiple alternative food sources using community-based social assistance programs are more likely to reduce the level of food insecurity in their household.
Overall, the main results of this dissertation contribute to a better understanding of the health-promoting practices of new food-aid seekers and shed light on the role of community-based social assistance programs in reducing food insecurity among this population. These results highlight the need to analyze the use of food aid as a health-promoting practice in food acquisition that varies according to the quantity and characteristics of household health-promoting practices, whether food-related or not, as well as the characteristics of food-aid seekers and contextual factors. It demonstrates that efforts to reduce food insecurity must take an intersectoral approach that considers not only financial needs but also the capabilities of households in food insecurity situations to use available complementary community-based and institutional resources. Additionally, it justifies the integration of the context and health-promoting practices of food-aid seekers when evaluating the effects of the use of community-based social assistance programs on household food insecurity.
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