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Les erreurs d'orthographe grammaticale dans les rédactions de futurs enseignantsDuchesne, Julie 06 1900 (has links) (PDF)
Le milieu scolaire, la population et les médias s'inquiètent de la piètre qualité du français écrit des futurs enseignants. Bien qu'il existe des recherches qui s'intéressent à la qualité du français écrit d'étudiants du postsecondaire, très peu d'entre elles ont spécifiquement porté sur le sous-groupe des futurs enseignants : c'est pourquoi nous nous intéressons aux erreurs trouvées dans leurs rédactions, et plus spécifiquement, à celles qui relèvent de l'orthographe grammaticale, puisque cette catégorie pose problème aux étudiants du postsecondaire. À notre connaissance, aucune recherche ne s'est penchée uniquement sur les erreurs trouvées dans cette catégorie. Nous proposons de nous référer à une théorie relevant de la morphologie (Hypothèse lexicaliste forte) pour la définition des termes orthographe lexicale et orthographe grammaticale. Selon nous, l'orthographe grammaticale se définit uniquement comme l'application des règles d'accord sur des mots de classe variable. L'accord est le transfert des marques morphologiques de genre, de nombre et de personne d'un donneur (nom, pronom) à un receveur (déterminant, adjectif, verbe, participe passé, pronom représentant et, dans certains cas, le nom). C'est à partir de ces définitions que nous avons proposé une typologie des erreurs d'orthographe grammaticale en nous appuyant sur un classement des règles d'accord et sur les erreurs relevées dans les rédactions de notre corpus. Cette typologie des erreurs se divise en trois sous-catégories : les accords intragroupes, intergroupes et au-delà de la phrase. Les 84 participants à la recherche, des étudiants en formation des maîtres, inscrits majoritairement au baccalauréat en éducation préscolaire et enseignement primaire ou à celui en adaptation scolaire, ont rédigé un texte d'environ 350 mots, sur un thème imposé et sans utiliser d'ouvrages de référence. Nous avons classé toutes leurs erreurs et nous avons effectué une analyse plus fine des erreurs d'orthographe grammaticale. Nous montrons que, parmi les sous-catégories de l'orthographe grammaticale, l'une d'entre elles se démarque des autres (différence statistiquement significative) : il s'agit des accords intergroupes.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : accord, formation des maîtres, grammaire, grille de correction, maîtrise du français écrit, orthographe lexicale, orthographe grammaticale, rédaction, typologie des erreurs.
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Les effets de la dictée 0 faute sur la compétence en orthographe d'élèves de troisième secondaireWilkinson, Kathy January 2009 (has links) (PDF)
L'étude porte sur une pratique innovante en enseignement de l'orthographe: la dictée 0 faute. Notre premier objectif est de vérifier l'effet de la pratique régulière de la dictée 0 faute sur les compétences orthographiques des élèves de troisième secondaire, issus d'une classe régulière, en comparaison avec un groupe témoin. Le deuxième objectif est de décrire l'évolution des discussions au fil des séances en nous concentrant sur quatre axes: l'évolution du doute orthographique, de l'attention, de la participation des élèves et de l'utilisation du métalangage grammatical pour l'enseignante et pour les élèves. Dans la problématique, nous démontrons qu'il existe plusieurs pratiques innovantes pour enseigner l'orthographe telles les ateliers de négociation graphique et la dictée 0 faute. Les constats qui en émanent sont positifs, mais nous n'avons pas accès à des données quantitatives en ce qui concerne les effets de ces pratiques sur la compétence orthographique des élèves, d'où le besoin de documenter rigoureusement une de ces pratiques, la dictée 0 faute. Le cadre théorique présente les bases théoriques sur lesquelles est fondée la pratique de la dictée 0 faute qui se situe dans un cadre socioconstructiviste. L'élève est appelé à verbaliser ses doutes et son raisonnement en interaction avec ses pairs et son enseignant. Une telle approche modifie également le statut de l'erreur qui devient un outil pour l'apprentissage. La méthodologie de recherche diffère selon chacun des deux objectifs. Pour le premier objectif, nous utilisons une dictée évaluative avant et après l'intervention. Pour le deuxième objectif, les verbatims des séances de dictées 0 faute sont analysés. Nos résultats montrent que les élèves qui participent à la dictée 0 faute sur une base régulière améliorent leur compétence en orthographe. Les élèves du groupe expérimental écrivent correctement en moyenne six mots de plus que les élèves du groupe témoin au post-test dans une dictée de 83 mots. Ils améliorent de façon significative leur maîtrise de l'accord en genre et en nombre des déterminants, noms et adjectifs: ils ont en moyenne 1,23 erreurs au post-test alors que ceux du groupe témoin en ont 4,37. Leur compétence à effectuer les accords sujet-verbe est également améliorée au post-test (0,4 erreur pour le groupe expérimental et 0,8 pour le groupe témoin). La dictée 0 faute semble donc une approche efficace surtout pour l'enseignement de l'orthographe grammaticale.
Les élèves apprennent à douter davantage puisque le nombre de mots questionnés augmente au fil des séances. Leur niveau d'attention augmente également puisque le nombre total moyen d'erreurs ainsi que le nombre d'erreurs sur les mots discutés à la fin de l'intervention diminue, signe d'une plus grande attention. L'utilisation du métalangage grammatical augmente également: chez l'enseignante, le nombre d'occurrences triple, alors qu'il double chez les élèves. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Dictée 0 faute, Raisonnement grammatical, Compétence orthographique, Accords, Interactions, Pratiques innovantes, Enseignement, Élèves, Secondaire.
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Comparaison entre l'enseignement présentiel et l'enseignement virtuel pour l'apprentissage de l'accord des mots «tout» et «même»Petit, Yolande January 2006 (has links) (PDF)
Cette recherche vise à comparer les retombées de deux types d'enseignement lors de l'acquisition des notions grammaticales portant sur l'accord des mots «tout» et «même ». Ces deux types d'enseignement, virtuel à l'aide d'un didacticiel et présentiel sur support papier, ont été donnés à deux groupes de 3e secondaire dans le but d'en comparer les résultats au niveau des connaissances déclaratives, procédurales, conditionnelles, ainsi qu'au niveau de la rétention de ces notions. Notre problématique fait état de la situation par rapport à l'implantation, à l'utilisation et à l'efficacité des nouvelles technologies en enseignement des langues, tout en remarquant le problème de rétention des notions grammaticales nécessaire au transfert de ces notions en situation d'écriture lors de productions écrites. Notre cadre théorique, après un survol portant sur les différentes théories d'apprentissage en général, et ensuite sur les théories relatives à l'apprentissage de la grammaire, présente un bref historique de l'enseignement de la grammaire. Notre cadre se termine avec l'analyse de l'efficacité de l'enseignement à l'aide des nouvelles technologies, ce qui nous amène à la façon de choisir les bons outils de travail, c'est-à-dire les bons didacticiels, afin d'optimiser l'efficacité de l'enseignement technologisé. Nous présentons ensuite les huit étapes constituant notre méthodologie de recherche. Avant d'administrer les séquences respectives d'enseignement à nos deux groupes de sujets, nous leur avons fait passer trois pré-tests. Le matériel utilisé peu après, lors des séquences d'enseignement, était exactement le même pour tous, mais sur support différent. Les deux groupes ont subi ensuite quatre post-tests. Plusieurs outils de mesure ont été utilisés de façon répétée afin de nous permettre de constater s'il y avait eu rétention des notions. Une courte parenthèse sera ouverte sur un 3e groupe, qui n'avait pas été retenu au départ et qui a subi plusieurs des mêmes épreuves pendant la recherche, mais auquel on a administré une séquence d'enseignement plus dynamique et plus approfondie. Lors de l'interprétation des résultats, ce troisième groupe nous révélera quelques différences à propos de l'acquisition des notions grammaticales. Ce qui nous amène à terminer ce résumé sur le constat suivant: l'analyse des résultats concernant nos deux groupes officiels de sujets ne révèle aucune différence significative, ni au niveau de l'acquisition des connaissances déclaratives, procédurales et conditionnelles, ni au niveau de la rétention des notions. La discussion finale tentera d'expliquer pourquoi nous en sommes arrivées à ces résultats.
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Étude en temps réel de l'influence des écrans sur les processus d'accord sujet-verbeFryer, Maude 11 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire de maîtrise a pour but d'observer, en temps réel, l'influence de facteurs syntaxiques et sémantiques sur l'accord sujet-verbe. Afin d'avoir un regard sur les processus d'accord, nous avons examiné les temps d'écriture du verbe, et les pauses avant le verbe, avant la flexion verbale et après le verbe. Une analyse des erreurs produites a aussi été effectuée. Trente-deux participants ont écrit à l'ordinateur des phrases dictées. L'écran était soit un syntagme prépositionnel, soit une subordonnée relative. La force sémantique entre l'écran et le verbe variait également selon les phrases. Les résultats des analyses statistiques multiniveaux montrent une influence de la configuration syntaxique de l'écran sur les processus d'accord sujet-verbe. Lorsque l'écran est un syntagme prépositionnel, les pauses avant la flexion verbale, après le verbe et les temps d'écriture du verbe sont plus longs que lorsque l'écran est une subordonnée relative. Par contre, aucun effet sémantique n'a été observé dans l'analyse des temps et des pauses. Les résultats sur les erreurs non corrigées indiquent un effet de la force sémantique entre l'écran et le verbe. Les résultats de l'analyse chronométrique, qui appuient les résultats sur les erreurs d'attraction observés dans la très grande majorité des études, permettent de mettre en relief l'influence respective des aspects syntaxiques et sémantiques sur les processus d'accord sujet-verbe. Par ailleurs, ce travail légitime l'observation des pauses et des temps d'écriture comme une méthode complémentaire pertinente à l'étude de l'accord verbal.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : accord sujet-verbe, écriture en temps réel, syntaxe, sémantique, processus cognitifs.
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Le rôle des marques d'accord orales dans la catégorisation grammaticale des noms en françaisCouture, Guylaine 10 1900 (has links) (PDF)
En français, les locuteurs doivent savoir à quelle classe de genre appartiennent obligatoirement les noms inanimés qu'ils emploient pour produire des accords grammaticaux, c'est-à-dire pour choisir la forme appropriée des éléments variables en genre qui peuvent accompagner le nom. Cette tâche complexe, maîtrisée très tôt par les enfants francophones, pose un problème notoire aux locuteurs non natifs pour qui cet aspect de la langue française demeure un casse-tête même après plusieurs années d'apprentissage. Comment les locuteurs natifs associent-ils des noms comme poil, toile, musée, fusée, ail et paille à une classe de genre? Certains chercheurs suggèrent que la terminaison d'un nom est le critère qui sert à déterminer son genre. Nous voyons, dans le cadre de cette étude, que la terminaison nominale comme indice du genre des noms inanimés a une portée limitée (aux plans descriptif et explicatif) et que l'apprentissage au cas par cas sur la base d'une association entre le nom et d'autres mots est nécessaire pour un ensemble important du lexique. Cette recherche vise à vérifier dans quelle mesure les marques d'accord orales sont des indices suffisants pour permettre aux locuteurs natifs d'associer des noms à une classe de genre sans le recours aux terminaisons nominales. Plus spécifiquement, nous vérifions si les locuteurs natifs sont capables de catégoriser des nouveaux noms sur la base d'une seule marque d'accord orale et si le déterminant et l'adjectif marqués oralement pour le genre ont un effet équivalent sur la catégorisation des noms. Pour répondre à nos questions, nous avons conduit une épreuve expérimentale à mesures répétées, en modalité auditive, en utilisant des noms fictifs dont les propriétés formelles ne sont pas typiquement associées à une classe de genre. Les principaux résultats montrent que les locuteurs natifs sont capables, suite à une brève exposition à des données de la parole, de catégoriser des noms nouveaux sur la base d'une seule marque d'accord orale. L'effet de catégorisation semble supérieur lorsque les noms apparaissent dans un contexte où la marque d'accord orale est sur le déterminant que lorsqu' elle est sur l'adjectif. Il est suggéré que les marques d'accord orales ont un effet mnémonique très fort qui facilite l'apprentissage du genre grammatical des noms chez les locuteurs natifs. Une application au domaine de l'apprentissage du français langue seconde est proposée en conclusion.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : catégorisation, classe nominale, genre grammatical, marque d'accord orale, acquisition, nouveau mot, français.
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La correction de l'orthographe grammaticale inspirée de l'approche donneur→receveur dans les exercices ponctuels et les productions écrites en 2e secondaireDuchesne, Nathalie 02 1900 (has links) (PDF)
L'étude porte sur l'efficacité de stratégies de correction de l'orthographe grammaticale, plus précisément sur l'accord sujet-verbe, en révision, lors d'activités décontextualisées (exercices ponctuels) et contextualisées (productions écrites). L'expérimentation d'une séquence d'enseignement-apprentissage inspirée notamment de l'approche donneur→receveur a été réalisée auprès d'élèves de 2e secondaire. La problématique se fonde sur les difficultés des élèves en grammaire et en production écrite et, plus précisément, lors du réinvestissement des savoirs grammaticaux en écriture. L'étude a également comme point de départ les pratiques souvent décloisonnées du milieu scolaire quant à l'enseignement de la grammaire et de l'écriture de même que le métissage souvent mal conçu des pratiques voulant fusionner approches traditionnelles et rénovées. Le cadre théorique présente la complexité de l'écriture et de ses processus (planification, mise en texte et révision), en s'attardant principalement à la révision. Les brouillons des élèves et les traces qu'on y décèle, qui ont fait l'objet de moins d'études que le processus d'écriture, sont aussi décrits. Les caractéristiques de l'orthographe grammaticale, du verbe et de son accord de même que l'approche donneur→receveur ayant inspiré la conception de notre séquence d'enseignement-apprentissage font également l'objet d'explications. Le cadre théorique se clôt par une description succincte des principales méthodes pédagogiques mises de l'avant dans l'expérimentation (modélisation, enseignement stratégique, démarche active de découverte et coopération). La méthodologie de recherche présente les sujets de l'étude de même que leurs caractéristiques (élèves de 2e secondaire fréquentant une école secondaire privée mixte de la couronne sud de Montréal). On précise le désign expérimental, dont les instruments de mesure. Il s'agit de deux épreuves, l'épreuve A (une dictée trouée) et l'épreuve B (une production écrite). On mentionne ensuite le déroulement de la cueillette de données. Dans un premier temps, la passation d'un prétest (épreuves A et B) est faite auprès d'un groupe expérimental et d'un groupe contrôle. Dans un deuxième temps, la séquence d'expérimentation est vécue par le groupe expérimental seulement. Dans un troisième temps, la passation d'un post-test (épreuves A et B) est faite auprès du groupe expérimental et du groupe contrôle. La précision des divers critères d'analyse considérés est également présentée. Les résultats et leur analyse, à partir de la comparaison des données issues de l'utilisation des différents instruments de mesure, a permis de constater que le traitement expérimental a eu un certain impact positif perceptible surtout en situation décontextualisée (exercices ponctuels - dont l'épreuve A, la dictée trouée, faisait partie). Le groupe expérimental a connu une amélioration marquée quant à l'identification correcte et complète des divers sujets du verbe. Les résultats font ressortir les difficultés du dispositif expérimental sur l'accord pour les élèves, soit l'absence d'indice oral en nombre pour le verbe, des sujets du verbe de nature particulière (groupe infinitif, subordonnée, etc.), la présence d'écran entre le verbe et son sujet, des constructions syntaxiques sujet-verbe inhabituelles (sujet après le verbe). Ces résultats constituent le premier pas vers des accords sujet-verbe réussis. En situation contextualisée (rédaction - dont l'épreuve B, la production écrite, faisait partie), les résultats ont été moins notables, l'impact de l'expérimentation s'étant moins fait sentir, laissant supposer qu'un réinvestissement des acquis grammaticaux en situation plus complexe comme en production écrite s'avère plus long, plus ardu et plus laborieux. Toutefois, l'analyse de divers éléments comparatifs a permis de constater que le groupe expérimental s'était tout de même démarqué du groupe contrôle, du moins à certains égards. En effet, les élèves du groupe expérimental ont fait preuve de davantage d'audace et de confiance lors du post-test en rédigeant des textes plus longs contenant davantage de couples sujet-verbe, donc d'accords de ce type à effectuer. Aussi, ce sont surtout les types de sujets du verbe répertoriés qui étaient plus variés, plus complexes et plus nombreux dans la production écrite du post-test du groupe expérimental de même que les constructions syntaxiques sujet-verbe utilisées.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : révision, correction, orthographe grammaticale, accord sujet-verbe, stratégies, traces dans les brouillons
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