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Étude transversale multiniveau des différences de participation à l'activité physique de loisir chez les jeunes Canadiennes et CanadiensNadeau, Charles 24 April 2018 (has links)
Contexte : Le but de cette recherche est d’explorer les différences de participation à l'activité physique de loisir (APL) chez les jeunes Canadiennes et Canadiens associées aux caractéristiques contextuelles de leur milieu de vie. Méthodes : L’étude se base sur les comportements d’APL de 54 832 jeunes âgés de 12 à 17 ans. Afin d’examiner l’influence de certaines caractéristiques contextuelles, une série de régressions logistiques multiniveaux est réalisée. Les observations sont structurées selon une hiérarchie géographique à quatre niveaux : individuel, le quartier, la région sociosanitaire et la province. La variable étudiée est un indicateur dichotomique d’équivalent énergétique représentant l’atteinte (ou non) des recommandations quotidiennes de participation à l’activité physique. Résultats : Chez les deux sexes, les résultats montrent moins de chances d’atteindre l’équivalent énergétique recommandé pendant l’hiver. Le type de quartier montre un impact uniquement chez les filles, pour lesquelles les chances d’atteindre l’équivalent énergétique diminuent en milieu urbain. Chez les deux sexes, des différences sont observées entre les régions sociosanitaires et entre les quartiers à l’intérieur des provinces mais aucune différence n’est observée entre les provinces. Les indices de défavorisation sociale et matérielle vérifiés sont non significatifs. Interprétation : Ces résultats suggèrent qu’une considération de la saisonnalité lors du développement de programmes et d’aménagement visant à promouvoir la participation à l’APL pourrait être avantageuse, particulièrement la considération des besoins inhérents à la saison froide. L'association des zones suburbaines et rurales avec des chances plus élevées d’atteindre le niveau recommandé de participation à l'APL chez les filles montrent que les installations disponibles en zones urbaines seraient mieux adaptées pour les garçons, rappelant ainsi les besoins en matière d'équité. Bien que la distribution des variations entre les provinces ne montre aucune différence globalement, l’analyse des résidus de niveau provincial révèle que certaines provinces se démarquent tout de même de la moyenne canadienne, justifiant un examen plus approfondi des stratégies de promotions de l’APL dans ces provinces. / Background: The aim of this study is to explore the geographical differences in the practice of Leisure Time Physical Activity (LPA) among young Canadians and how it is influenced by contextual features of the living environment. Methods: This study relies on LPA behaviours of 54,832 Canadian aged 12 to 17. To investigate the influence of the contextual features, multilevel logistic regressions are conducted. Observations are structured according to a four-level geographical hierarchy: individual, neighbourhood, health region and province. The outcome studied is a dichotomous indicator which refers to the energetic equivalent of achieving (or not) the recommended daily LPA level. Results: Girls show lower odds of achieving sufficient LPA level during winter and when living in an urban setting. Although boys also show lower odds of achieving sufficient LPA level during winter, living in an urban setting is found to have no impact on them. Among both sexes, significant variations are observed between health regions and between neighbourhoods within the provinces, whereas no significant between-province variation is observed. The indices of social and material deprivation analysed are not significant. Interpretation: Winter is observed as a major barrier to performing LPA, suggesting to account for seasonality when developing interventions targeting LPA. The association of suburban and rural areas with higher odds to meet LPA guidelines among girls suggests that facilities available in urban areas might be more suitable for boys, thus recalling the needs for equity. Whereas the between-province variance distribution shows no differences globally, residual analyses highlight provinces that are significantly different from the Canadian average, and provide rationale for further investigation on how LPA is promoted in these provinces.
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Contributions respectives de l'activité physique de loisir et de l'activité physique occupationnelle à la variation du profil cardiométaboliqueEdimo Dikobo, Sandrine Julienne 13 December 2023 (has links)
Selon Statistique Canada, il y avait 4 339 900 personnes en emploi au Québec en 2019. Ces derniers constituent une cible idéale pour implémenter un programme de prévention des maladies cardiométaboliques par l'activité physique, car près de 45 % de la population québécoise adulte présentaient au moins deux maladies chroniques (parmi lesquelles l'obésité, le diabète de types 2, les maladies cardiovasculaires et l'hypertension). Il est bien démontré que l'activité physique présente des bénéfices pour la santé physique et mentale. Plusieurs études ont également démontré l'impact positif que pouvait avoir l'activité physique sur la santé cardiorespiratoire et cardiométabolique. Toutefois, il a été rapporté quele contexte de la pratique d'activité physique (de loisir et occupationnelle) pourrait avoir des effets différents. En effet, la littérature actuelle suggère que l'activité physique occupationnelle n'améliore pas l'état de santé cardiométabolique contrairement à celle de loisir. Cette divergence émergente sur les bienfaits de l'activité physique a été nommée « paradoxe de l'activité physique ». Ce projet de maîtrise vise donc à documenter la contribution respective de l'activité physique de loisir et de l'activité physique occupationnelle sur le profil cardiorespiratoire et les marqueurs du risque cardiométabolique chez des travailleurs, femmes et hommes, du Québec. Pour y parvenir, une unité mobile d'évaluation de santé cardiométabolique et cardiorespiratoire a permis d'effectuer différentes évaluations directement dans les milieux de travail. Des données ont été recueillies auprès de 5145 employés. Des questionnaires sur l'histoire médicale et sur les habitudes de vie dont l'activité physique de loisir et occupationnelle ont été remplis. Le profil de risque cardiométabolique a été détaillé (tension artérielle, mesures anthropométriques, bilan lipidique et hémoglobine glyquée). Un test d'effort sous-maximal sur tapis roulant a permis de documenter la condition cardiorespiratoire des employés. Les résultats obtenus suggèrent que la santé cardiométabolique est liée au niveau d'activité physique de loisir contrairement au niveau d'activité physique occupationnelle. C'est le cas également de la condition cardiorespiratoire et d'un marqueur de l'obésité viscérale, la taille hypertriglycéridémiante. Bien que notre devis d'étude ne permette pas d'affirmer d'un lien de causalité ; il souligne néanmoins que l'activité physique de loisir est associée à une meilleure santé cardiométabolique et semble compenser les effets néfastes d'un travail sédentaire sur la santé cardiométabolique. / According to Statistics Canada, there were 4,339,900 people employed in Québec in 2019. These people are an ideal target for implementing a program to prevent cardiometabolic diseases through physical activity, as nearly 45% of the adult Québec population had at least two chronic diseases (including obesity, type 2 diabetes, cardiovascular disease, and hypertension). Yet, it is well demonstrated that physical activity has benefits for physical and mental health. Several studies have also demonstrated the positive impact that physical activity can have on cardiorespiratory and cardiometabolic health. Nevertheless, it has been reported that the context of the physical activity practice (leisure-time and occupational) could have different effects. Indeed, the current literature suggests that occupational physical activity does not improve cardiometabolic health status in contrast to leisure-time activity. This emerging discrepancy on the benefits of physical activity has been called the "physical activity paradox". This Master's project therefore aims to document the respective contribution of leisure-time physical activity and occupational physical activity on the cardiorespiratory profile and markers of cardiometabolic risk in male and female workers in Québec. To achieve this, a mobile cardiometabolic and cardiorespiratory health assessment unit was used to conduct various assessments directly in the workplace. Data were collected from 5145 employees. Questionnaires on medical history and lifestyle habits including leisure-time and occupational physical activity were completed. A detailed cardiometabolic risk profile was obtained (blood pressure, anthropometric measurements, lipid profile and glycated hemoglobin). A submaximal exercise test on a treadmill was used to assess employees' cardiorespiratory fitness levels. The results obtained show that cardiometabolic health is related to the level of leisure-time physical activity, as opposed to the level of occupational physical activity. This is also the case for cardiorespiratory fitness and for a marker of visceral obesity, hypertriglyceridemic waist. Although our study design does not allow us to assert a causal link, it nonetheless highlights that leisure-time physical activity is associated with better cardiometabolic health, possibly offsetting the adverse effects of sedentary work on cardiometabolic health.
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Les effets d'un programme d'entraînement supervisé sur le niveau quotidien d'activité physique et la composition corporelle chez les patients ayant subi une chirurgie bariatriquePettigrew, Myriam 02 February 2024 (has links)
L'activité physique est un élément essentiel dans les programmes de perte de poids et est encouragée chez les patients obèses sévères dans le contexte de chirurgie bariatrique. Cependant, peu d'études ont étudié le volume et l'intensité des activités physiques pratiquées par les patients avant et après l'opération, et aucune n'a évalué l'impact d'un programme d'exercices supervisés de 12 semaines sur ces paramètres. Les principaux objectifs étaient donc de : 1) caractériser le niveau d’activité physique des patients avec obésité sévère en attente de chirurgie bariatrique, 2) comparer les effets d’un programme d’entraînement supervisé de 12 semaines sur le niveau d’activité physique à 6 et 12 mois après une chirurgie bariatrique et 3) observer les associations entre le niveau d’activité physique quotidien et la capacité cardiorespiratoire ainsi que la qualité du muscle à la mi-cuisse. Cette étude randomisée contrôlée a comparé des patients ayant subi une chirurgie bariatrique assignés aléatoirement dans le groupe suivant un programme d'exercices supervisés (GEx = 40) avec celui recevant les soins usuels (GC = 19). À l’aide d’accéléromètres SenseWear® Pro 2 (SWA), nous avons mesuré le niveau quotidien d’AP pour évaluer; 1) la pratique d’activité physique avant et après l’intervention et, 2) l’efficacité d’une intervention supervisée de 12 semaines visant à augmenter le niveau quotidien d’activité physique. Nos travaux ont mis en évidence que les patients en attente de chirurgie bariatrique sont peu actifs, voire inactifs dans leur quotidien et que, malgré une augmentation des niveaux d’activité physique à 6 et 12 mois, la participation à un programme d’activité physique supervisé n’entraine pas de bénéfices supplémentaires sur le niveau quotidien d’activité physique des patients. Par ailleurs, un niveau plus élevé d’activité physique quotidienne est positivement associé à une meilleure capacité cardiorespiratoire et une qualité du muscle à la cuisse supérieure. / Physical activity is an important component of any weight loss program and is strongly encouraged for severely obese patients undergoing bariatric surgery. However, few studies have determined the amount and intensity of activities undertaken pre- and post-operatively by bariatric surgery patients using objective physical activity measures and none have assessed the impact of a 12-week supervised exercise program on these parameters. The objectives of this dissertation were to: 1) characterize the level of daily physical activity of patients with severe obesity waiting for bariatric surgery, 2) compare the effects of a 12-week supervised training program on the daily level of physical activity at 6 and 12 months after bariatric surgery; and 3) observe associations between daily physical activity level and cardiorespiratory fitness as well as muscle quality at mid-thigh. This randomized controlled trial compared patients who had bariatric surgery and were assigned randomly in a supervised exercise program group (ExG=40) with those who received usual care (CG=19) up to a year post-intervention. Using the SenseWear® Pro 2 Armband accelerometers (SWA), we measured daily PA level to evaluate; 1) physical activity behavior pre- and post-intervention and, 2) to assess the efficacy of a 12-week supervised training intervention to increased daily physical activity in this population. Our work has shown that patients waiting for bariatric surgery are low active or even inactive in their daily lives and that, despite an increase in physical activity levels at 6 and 12 months, participation in a 12-week supervised training program does not provide additional benefits to the daily level of physical activity of these patients. In addition, a higher amount of daily physical activity is associated with a better cardiorespiratory fitness and a higher mid-tight muscle mass quality
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Relation entre trois mesures de l'activité physique et des paramètres cardiovasculaires chez des jeunes femmes en santéTremblay-Lebeau, Andréanne January 2006 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Évaluation des effets d'un programme de mentorat par les pairs sur la pratique d'activité physique et la condition physique de jeunes adultes au collégialLamy, Léandre 10 February 2024 (has links)
Le portrait des comportements de santé des jeunes adultes révèle des données alarmantes quant à leur pratique d’activité physique (Colley, Garriguet, Janssen, Craig, Clarke et Tremblay, 2011). Pour les aider à l’augmenter, il semble indiqué de mettre en place des interventions qui mobilisent l’action de leurs pairs (Institut canadien de la recherche sur la condition physique et le mode de vie, 2014; 2015). En effet, ils semblent leur accorder une importante particulière lorsque vient le temps d’adhérer à certaines habitudes de vie (DuBois et Karcher, 2014). Conséquemment, le mentorat par les pairs semble une avenue prometteuse. Bien que les caractéristiques de ce type d’intervention aient été documentées dans la littérature, peu d’études ont évalué ses effets chez les mentorés (Sallis, Calfas, Nichols, Sarkin, Johnson, Caparosa, Thomson et Alcaraz, 1999; Boyle, Mattern, Lassister et Ritzler, 2011), et encore moins l’ont fait auprès des mentors (Lubans, Morgan, Aguiar et Callister, 2011). Dans cette perspective, la présente étude visait deux objectifs :1) évaluer les effets d’un programme de mentorat par les pairs en milieu collégial sur la pratique d’activité physique, la condition physique, les comportements alimentaires, la consommation de fruits et légumes et le sentiment d’efficacité personnelle des mentorés et mentors; 2) explorer le rôle modérateur du sexe et du niveau initial de pratique d’activité physique des participants sur les effets du programme. Ces objectifs ont été investigués à l’aide d’une étude au devis quasi expérimental prétest/posttest à l’aide de 104 jeunes adultes (mentors n=38, non-mentors n= 33, mentorés n= 21 et non-mentorés n= 12). Des questionnaires ainsi que des tests physiques ont permis de colliger les données. Des analyses de covariance (ANCOVAS) montrent que les mentorés rapportent moins de comportements visant à gagner du poids que les nonmentorés, alors que les mentors rapportent moins de comportements visant à en perdre que les non-mentors. De plus, les analyses de modération révèlent des différences chez les hommes, indépendamment de leur niveau de pratique d’activité physique initial, mais pas chez les femmes. En effet, 1) les hommes mentorés présentent un volume de consommation maximale d’oxygène estimé (VO₂ max) plus élevé que les hommes non-mentorés, 2) les hommes mentors montrent un plus petit indice de masse corporelle (IMC) que les hommes non-mentors et 3) les hommes mentors rapportent plus de comportements visant le gain de poids que les hommes non-mentors. Toutefois, bien que nos résultats nous suggèrent ces effets, il nous apparaît essentiel de les interpréter avec prudence due à quelques limites méthodologiques, notamment le petit échantillonnage. Ainsi, nous les voyons plutôt comme des tendances à considérer dans les recherches futures. Somme toute, nos résultats suggèrent de prendre en compte le sexe des participants dans le développement, l’implantation et l’évaluation de programme de mentorat, particulièrement chez les mentors. / The actual portrait of the health behaviours of young adults reveals alarming data about the physical activity level (Colley, Garriguet, Janssen, Craig, Clarke & Tremblay, 2011). To help them adopt increase their physical activity level, it seems appropriate to set up interventions that mobilize the action of their peers (Canadian Institute for Research on Fitness and Lifestyle, 2014; 2015). They seem to give them special importance when the time comes to adopt healthy lifestyle habits (DuBois & Karcher, 2014). Therefore, peer mentoring seems a promising avenue. Although the characteristics of this type of intervention have been documented in the literature, few studies have evaluated its effects in mentees (Sallis, Calfas, Nichols, Sarkin, Johnson, Caparosa, Thomson & Alcaraz, 1999; Boyle, Mattern, Lassister & Ritzler, 2011) and even fewer have done so with mentors (Lubans, Morgan, Aguiar & Callister, 2011). From this perspective, the present study had two objectives: 1) to evaluate the effects of a peer mentoring program in college settings on the practice of physical activity, physical condition, eating behaviours, consumption of fruits and vegetables. and the sense of personal effectiveness of mentees and mentors; 2) explore the moderating role of gender and participants' initial level of physical activity on the effects of the program. These objectives were investigated using a study with a quasi-experimental design using 104 young adults (mentors n = 38, non-mentors n = 33, mentees n = 21 and non-mentees n = 12). Questionnaires as well as physical tests made it possible to measure the main variables. The covariance analyzes show that at the end of the intervention, mentees adopted fewer behaviours aimed at gaining weight than non-mentees, while mentors adopted fewer behaviours aimed at losing weight than non-mentors. In addition, moderation analyzes reveal effects in men regardless of their initial level of physical activity but not in women. In fact, 1) mentee men exhibit better estimated maximal volume of oxygen consumption (VO₂ max) than non-mentee men, 2) male mentors show a lower body mass index (BMI) than non-mentor men and 3) male mentors report more behaviours aimed at gaining weight than non-mentor men. However, although our results suggest these effects, it seems essential to us to interpret them with caution due to some methodological limitations, in particular the small sampling. We often see them as tendencies to take in count for future research. However, our results suggest that we must consider sex of participants when time comes to orient, implement, and operationalize mentoring programs, particularly for the mentors.
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