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Rationality in Adorno’s Aesthetics

Hadzipetros, John 08 1900 (has links)
Nous proposons d’examiner le concept adornien de la rationalité esthétique en vue de sa distinction entre une raison bourgeoise universalisante et une raison dialectique qui maintien la prédominance de l’objet par une opération d’autocritique intellectuelle selon qui les catégories sont évalués en vue des objets qu’elles décrivent pour identifier leurs insuffisances conceptuelles. Nous explorons la distinction qu’établit Adorno entre deux rationalités en traçant la genèse historique de la raison bourgeoise dans la philosophie occidentale. Nous démontrons comment les critiques lancées par Adorno contre Hegel et Lukács influencent sa lecture de la tradition marxiste de la critique de l’idéologie et de l’économie politique. Nous illustrons la différence entre la critique de la rationalité bourgeois et l’irrationalisme propre en démontrant qu’Adorno offre une critique rationnelle de la raison qui ne se positionne pas en dehors de la raison. Ayant construit cette fondation conceptuelle, nous tournons vers l’esthétique d’Adorno. Nous démontrons que la raison esthétique se déroule en parallèle avec la raison bourgeoise, et que la raison esthétique participe à la domination de la nature exercée par la raison par la médiation de la forme des œuvres d’art. Nous soulignons deux aspects de la raison esthétique, l’aspect constructif et l’aspect critique, et nous démontrons comment la raison esthétique utilisent ces deux aspects pour remplacer le concept de l’art déjà établie afin d’ouvrir des nouvelles possibilités pour l’art. En explorant les catégories de la beauté naturelle, la beauté de l’art, et du laid, nous démontrons comment la raison esthétique se constitue avant de se mettre en question soi-même par le moyen de la dissonance de l’art moderne. Finalement, nous démontros la manière dont l’art moderne risque de devenir neutralisé par la raison homogénéisante qu’il proteste, et nous conclurons en considérant la pertinence à la question de la normativité esthétique de la lecture adornienne de Samuel Beckett, dont le théâtre pose une challenge critique à la société de l’après-guerre en même temps qu’il met en question le concept de l’art existant. / I propose to examine Theodor Adorno’s concept of a developing aesthetic rationality in light of his distinction between a universalizing bourgeois rationality and a dialectical rationality that strives to maintain the preponderance of the object by challenging its categories with the experience of their object. I will first explore Adorno’s distinction between two rationalities, tracing the historical genesis and growth of bourgeois reason in Western philosophy. I will account for how Adorno’s criticisms of Hegel and Lukács influence his reading of the Marxist traditions of ideology critique and political economy. I will show how Adorno’s criticism of bourgeois rationality differs from irrationality in its attempt to offer an immanent critique of Enlightenment rather than in attempting to position itself outside of Enlightenment. I will then turn to Adorno’s aesthetics, showing how aesthetic rationality progresses in lockstep with Enlightened rationality and how artworks dominate experiential materials through the determining mediation of form. I will highlight two aspects of aesthetic rationality, a constructive aspect and a critical aspect, and I will show how aesthetic rationality uses both to overturn the existing concept of art in order to redefine what counts as art. By exploring the categories of natural beauty, art beauty, and ugliness, I will show how aesthetic rationality establishes itself only to put itself in question through the dissonance of modern art. I will then show how modern art itself falls victim to the very homogenizing rationality it protests, before concluding with a discussion of how Samuel Beckett’s theatre embodies Adorno’s call for an art that critically positions itself against society as well as the pre-existing concept of art.
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Pour une ontologie des traductions littéraires

Arviset, Sébastien 01 1900 (has links)
Cette thèse part d’une constatation troublante : une œuvre littéraire et sa traduction sont deux textes différents. Comment deux textes différents peuvent-ils s’annuler, être indiscernables en tant qu’œuvre ? Y a-t-il une œuvre, deux œuvres distinctes, ou plutôt, comme nous le proposerons provisoirement, une œuvre relationnelle, la traduction littéraire. Cette relation est en fait une dépendance que nous théorisons, avant de proposer une théorie procéduraliste institutionnelle de l’œuvre et de montrer que les traductions littéraires ne sont pas des œuvres, mais des compositions substitutives, « œuvre » étant un statut qui chapeaute toutes les compositions qui la font fonctionner. Nous montrons en outre qu’elles appartiennent aux pratiques artistiques, qui regroupent un certain nombre d’activités et d’artefacts essentiels au fonctionnement des œuvres d’art. « Œuvre » étant un statut, cela a comme conséquence qu’« auteur » en est un aussi. Nous tentons ensuite de déterminer si le traduire s’étend à toutes les activités de compréhension, ou s’il y a une spécificité du traduire interlinguistique littéraire. Par la suite, nous étudions les deux principales attitudes qui s’offrent au traducteur au moment de traduire : les approches sourciste et cibliste. Après quoi nous examinons qui est le lecteur d’une traduction littéraire et dans quelle mesure il se distingue du lecteur de la composition en langue première. Après un examen de la compréhension d’un point de vue empirique, nous en venons à la conclusion que le critère de réussite pour la lecture est la compréhension. Cela nous permet de proposer une étude du critère de fidélité en fonction de la compréhension, tout en précisant qu’une œuvre, étant un statut, n’est jamais traduite. Pour finir, après avoir appliqué notre théorie aux traductions de Shakespeare réalisée par Voltaire, nous montrons que la pensée de la traduction est travaillée par une méprise ontologique qui confond fidélité sémantique et fidélité ontologique. / This dissertation starts from a troubling observation: a literary work and its translation are two different texts. How can two different texts cancel each other out, be indiscernible? Is there one work, two distinct works, or rather, as we will provisionally propose, a relational work, the literary translation. This relation is in fact a dependence that we theorize, before proposing an institutional proceduralist theory of the work and showing that literary translations are not works, but substitute compositions, "work" being a status that encompasses all the compositions that make it work. We further show that literary translations belong to artistic practices, which bring together a number of activities and artefacts essential to the functioning of works of art. "Work" being a status, the consequence is that "author" is also one. We then attempt to determine whether translating extends to all the activities related to understanding, or whether there is a specificity to literary interlinguistic translating. Next, we study the two main attitudes available to the translator when translating: the sourceand target-oriented approaches. We then consider who the reader of a literary translation is and how he differs from the reader of the first-language composition. After studying understanding from an empirical point of view, we come to the conclusion that a successful reading is one through which the read work is understood. This allows us to unfold a study of faithfulness according to understanding, before concluding that a work, being a status, is never translated. Finally, having applied our theory to the Voltaire’s translations of Shakespeare, we show that the theory of translation is dominated by an ontological misunderstanding which confuses semantic and ontological faithfulness.

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