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Performance agronomique et santé du sol dans divers itinéraires agronomiques lors de la transition biologique en grandes cultures au QuébecTraore, Kadidia Moussa 10 February 2024 (has links)
Les pratiques de l’agriculture biologique favorisent la biodiversité et la santé du sol. Mais entreprendre une transition vers l’agriculture biologique est une étape cruciale pour une entreprise agricole, cette période amenant souvent une baisse des rendements. Les objectifs du projet sont d’évaluer l’effet de différents itinéraires agronomiques sur le stockage de carbone dans le sol et sur la santé du sol, ainsi que sur les performances agronomiques des cultures lors des deuxième et troisième années de la période de transition biologique en grandes cultures. Les quatre itinéraires agronomiques comparés sont des systèmes avec un labour printanier (A), un labour d’automne (B), un labour d’automne sans fumier (C) ou un travail du sol minimum (D). Les itinéraires n’ont pas eu d’effet sur la résistance à la pénétration du sol, la stabilité des agrégats, la protéine du sol et la respiration du sol. La concentration et le stock de carbone en surface (0-15 cm) étaient similaires entre les itinéraires mais supérieurs dans D par rapport à C dans la couche 15-30 cm. La période de transition de trois ans n’a pas été suffisante pour influencer la santé des sols avec les quatre itinéraires testés. En 2017, le rendement en orge était plus élevé avec l’itinéraire B que le A, mais non différent de l’itinéraire D. Pour le maïs-grain (Zea mays L.) en 2018, l’itinéraire D a entraîné le rendement le plus faible alors que les rendements étaient similaires pour A, B et C. Les cultures de couverture enfouies pour les itinéraires A, B et C, et l’application de fumier pour les itinéraires A et B ont bénéficié au maïs-grain, par rapport à l’itinéraire D. À la troisième année (2019) de la transition biologique, les itinéraires agronomiques n’ont pas eu d’effet sur le rendement de soya (Glycine max (L.) Merr.), culture moins exigeante en azote. / Organic farming practices promote biodiversity and soil health. But undertaking a transition to organic farming is a crucial step for a farm, this period often leading to lower yields. The objectives of the project were to assess the effect of different management systems on soil carbon storage and soil health, as well as on the agronomic performance of crops in the second and third years of the transition to organic farming in field crops. The four agronomic management systems tested consisted of spring plowing (A), fall plowing (B), fall plowing without manure (C) or minimum tillage (D). The management systems had no effect on resistance to soil penetration, stability of aggregates, protein and soil respiration. Carbon concentration and stock at the soil surface (0-15 cm) were similar between the systems but higher in D compared to C in the 15-30 cm layer. The three-year transition period was not sufficient to influence soil health with the four management systems tested. In 2017, the barley yield was higher with the management system B than with the A, but not different from D. For grain corn in 2018, management system D resulted in the lowest yield while the yields were similar for A, B and C. Grain corn benefited from cover crops (management systems A, B and C) and the application of manure (A and B), compared to D. In the third year (2019) of the organic transition, agronomic management systems had no effect on the yield of soybeans, a crop requiring less nitrogen.
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Agricultural productivity and capital investment in IndiaSen, Keshap C. January 1965 (has links)
Doctorat en sciences politiques / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Agrarian structure: productivity and inequality :a study of present day Bangladesh agricultureNeazee, Neaz Ahmad January 1981 (has links)
Doctorat en sciences sociales, politiques et économiques / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Produit ici, consommé ici : évaluation du potentiel productif et de l'adéquation entre production et consommation alimentaire pour les régions de Québec et Chaudière-AppalachesDes Roberts, Marilou 23 November 2018 (has links)
Depuis quelques décennies, le système alimentaire repose principalement sur une agriculture industrielle, spécialisée et de plus en plus concentrée. Il suscite aujourd’hui de vives critiques du fait de ses externalités négatives sur l’environnement, l’occupation du territoire et l’emploi. Parmi les formes émergentes de gouvernance urbaine, figurent diverses initiatives, prises dans de nombreuses villes, visant à favoriser une reconnexion entre l’alimentation et une agriculture de proximité. Mais une ville peut-elle se nourrir localement ? Et à quelles conditions ? L’évaluation du potentiel de relocalisation de la production alimentaire pose de nombreux défis concernant l’échelle pertinente et les indicateurs à mobiliser. Notre recherche conduite dans la région de Québec vise à étudier l’adéquation entre ce qui est produit et ce qui est consommé localement. La méthodologie et le modèle développés permettent de répondre aux interrogations suivantes : Serions-nous capables de répondre à tous nos besoins grâce à la production locale ? Si non, dans quelle proportion ? À partir de diverses bases de données statistiques compilées, notre recherche montre que la zone d’étude pourrait produire 155% des besoins caloriques de sa population. Elle montre aussi que du fait d’une forte présence de l’élevage, la couverture réelle des besoins alimentaires tombe à 38 %. Enfin, par le jeu des échanges intra-canadiens et internationaux, le taux de couverture des besoins locaux par les produits locaux varie, selon les produits consommés, de moins de 5% à plus de 400%. Une enquête terrain nous a permis d’explorer les représentations des acteurs agroalimentaires face à la question de l’alimentation locale. Tous se sont montrés en faveur d’une relocalisation de l’alimentation. Tous estiment en revanche que le prix des aliments locaux est plus élevé, ce qui ne joue pas en leur faveur. Mots clés : système alimentaire local, alimentation locale, capacité de production alimentaire, autosuffisance alimentaire, bassin d’approvisionnement, calorie, Québec. / Based mainly on industrial, specialized and increasingly concentrated agriculture, the food system of the industrialized countries is now highly criticized because of its negative externalities on the environment, land use and employment. In order to reconnect food and agriculture and to reduce the distances traveled by food, many initiatives seek to reduce the number of intermediaries in the food system and bring geographically closer production and consumption. In Canada, large cities have programs that promote local food. We developed a methodology and a model to answer these questions: Would we be able to meet all our needs through local production? If not, in which proportion? From available statistics, we evaluated the potential production of the regions under study (Capitale-Nationale and Chaudière-Appalaches) and then analyzed the adequacy between production and food consumption. Results show that the studied territory could produce up to 155% of the calories needed by its population, but livestock farming pulls the theoretical coverage of food needs down to 38%. The actual coverage rate of local needs by local products varies from less than 5% to more than 400%, depending on the food item. This percentage is unique to the region, but our model could be applied at different scales, and in any region. A field survey allowed us to seek the representation of agri-food stakeholders in the local food issue. All stakeholders are in favor of relocating food. On the other hand, they all believe that the price of local food is higher, which does not play in favor of local food. Key words: local food system, local food, food production capacity, food self-sufficiency, foodshed, calorie, Quebec. / Résumé en espagnol
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Three essays on the Return on investment in human capital of skilled immigrants in Quebec and internal labor migration in developing countriesDjuikom, Marie Albertine 11 March 2019 (has links)
Tableau d'honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2018-2019 / Cette thèse de doctorat s’intéresse à la migration interne et internationale. Dans un premier temps, je m’intéresse à l’intégration professionnelle des immigrants de la catégorie des travailleurs qualifiés au Québec. Le Québec comme la plupart des autres provinces du Canada, sélectionnent leurs immigrants sur la base de caractéristiques particulières telles que le niveau d’éducation, l’expérience professionnelle, les compétences en français et ou en anglais. Ces compétences devraient faciliter l’insertion professionnelle de ces immigrants et il est donc surprenant de voir que près de la moitié d’entre eux retournent aux études une fois arrivés au Québec afin d’obtenir un diplôme universitaire ou collégial. De ce fait, les deux premiers chapitres de cette thèse s’attèlent à comprendre pourquoi ces immigrants, malgré une telle dotation en capital humain à l’entrée du marché du travail Québécois, décident de retourner aux études et quels sont les effets de cet investissement en éducation tout d’abord sur les fréquences d’emplois et les durées en emploi et ensuite, sur le profil de revenus. Dans un deuxième temps, cette thèse s’intéresse à la participation à la migration interne en Ouganda et l’effet de cette participation sur la productivité agricole des ménages vivant en milieu rural. Le premier chapitre s’intéresse à l’effet dynamique de la formation post-migratoire sur l’offre de travail des immigrants. A cet effet, je fais la distinction entre un emploi qualifié et un emploi non qualifié. Ici, un emploi qualifié est celui-là qui correspond au plus haut diplôme obtenu par l’immigrant à l’entrée. J’utilise un modèle de durée à plusieurs états et à plusieurs épisodes qui permet de tenir compte de l’hétérogénéité observable et inobservable entre les individus. Le principal résultat révèle que les immigrants originaires de pays riches n’ont pas besoin d’investir davantage dans l’éducation Québécoise. En revanche, les immigrants originaires de pays pauvres quant à eux, bien que hautement qualifiés, bénéficient largement d’une telle formation à long terme car cela facilite leur transition vers des emplois qualifiés et non qualifiés et hors du chômage. Mes résultats indiquent également que la sélection dans l’éducation doit être prise en compte afin d’éviter des problèmes de sélection significatifs. À la différence du premier où on suppose que l’effet causal de la formation est le même pour chaque individu, le deuxième chapitre quant à lui s’intéresse à l’hétérogénéité de l’effet causal de la formation sur les revenus. Autrement dit, pour chaque individu il est possible d’estimer un effet moyen en comparant son revenu dans le cas où il a obtenu un diplôme au Québec avec la situation où il n’aurait pas eu un diplôme au Québec, et vice-versa. Ceci est possible grâce à l’introduction de l’approche bayésienne dans l’analyse d’évaluation d’impact mettant en exergue l’estimation du contre-factuel de la variable d’intérêt. Les principaux résultats révèlent que les gains de l’éducation acquise au Québec par rapport à ceux de l’éducation acquise à l’étranger diffèrent d’un immigrant à l’autre. En outre, il y a un gain négatif à entreprendre des études au Québec pour tous les immigrants. Particulièrement, plus la probabilité d’entreprendre des études au Québec est élevée plus le retour sur investissement est faible. Il semblerait que les employeurs rémunèrent les immigrants non pas seulement par rapport à leur diplôme or sa provenance mais aussi par rapport à la qualité de leur précédent emploi. Ainsi, on s’attendrait à ce que les immigrants, toute suite après leur formation, acceptent un emploi relativement moins rémunéré que celui qu’il aurait eu étant donné son éducation. Par ailleurs, bien que l’approche bayésienne suggère que, comparativement aux immigrants qui ont obtenu un diplôme collégial au Québec, ceux qui obtiennent un diplôme universitaire sont les plus négativement affectés par un tel investissement en éducation, l’approche Fréquentiste suggère que ces derniers obtiennent le meilleur rendement des études acquises au Québec. Cela soulève à nouveau la question du biais de sélection qui peut subvenir lorsque l’hétérogénéité de l’effet n’est pas prise en compte. Le troisième chapitre a pour objectif d’estimer la distribution de l’effet dynamique de la participation des ménages à la migration interne de la main d’œuvre sur la productivité agricole. Les résultats révèlent que même si en moyenne la migration interne affecte positivement la productivité agricole, il y a des ménages pour lesquels l’effet est négatif. De plus, les ménages pour qui l’effet est négatif sont pour la plupart de petits agriculteurs et sont par conséquent plus susceptibles d’être pauvres et donc plus susceptibles d’être sujet à la volatilité des prix au niveau local. Par ailleurs, l’effet moyen de la migration tend à augmenter avec la probabilité de participer à la migration interne signifiant que les individus décident de participer à la migration parce qu’ils anticipent des gains futurs plus élevés. Parallèlement, j’examine dans quelle mesure les taux de migration antérieurs, largement utilisés dans la littérature en tant qu’instrument de la décision de participer à la migration, sont exogènes à la productivité agricole. Les résultats suggèrent que ces variables ne sont pas exogènes car elles sont intimement corrélées avec la productivité agricole. / This doctoral thesis is interested in international and internal migration. First, it focuses on the professional integration of immigrants in the category of skilled workers in Quebec. Quebec is one of the ten provinces of Canada that, like most other provinces, implemented a program back in 1996 that explicitly selected highly qualified workers based on particular characteristics such as the level of education (Bachelors’, Masters’ or PhD’s), work experience, French and/or English proficiency. Despite these skills that should facilitate their professional integration, 48% of immigrants return to school once they arrive in Quebec in order to obtain a university or college diploma. The first two chapters of this thesis investigates why these immigrants decide to go back to school with such an endowment of human capital and what the effects of this investment in education are on the job frequencies and job durations and, on the earnings profile. This thesis then focuses on the households participation in internal labor migration and the dynamic effect of this participation on the agricultural productivity of households living in rural area of Uganda. The first chapter investigates the extent to which the return to foreign-acquired human capital is different from the education acquired in Quebec. Specifically, it seeks to estimate the benefits of post-migration education over foreign-education on the transitions between qualified and unqualified jobs and unemployment by means of a multiple-spells and multiplestates model. Here, a qualified job is one that corresponds to the highest degree obtained by the immigrant before they come in Quebec. The main results suggest that immigrants originating from well-off countries have no need to further invest in domestic education. Meanwhile, immigrants from poor countries, despite being highly qualified, benefit greatly from such training in the long run as it eases their transitions into qualified and unqualified jobs and out of unemployment. Our results also indicate that selection in education must be taken into account in order to avoid significant selection problems. Unlike the first chapter in which only the average effect of schooling is estimated, the goal of the second chapter is to estimate the distribution of the causal effect of Quebec-acquired education on migrants’ earnings. In other words, it is possible to estimate an average effect for each individual by comparing his income in the case he has obtained a Quebec diploma to the situation where he has not obtained a diploma from Quebec, and vice versa. This is possible thanks to the introduction of the Bayesian approach in the treatment analysis allowing to account for the heterogeneity of the effect. The main results reveal that on average and for each immigrant, there is a negative gain to study in Quebec. However, the magnitude of the effect differs from one immigrant to another. Particularly, the gains tend to decrease with the likelihood of enrolling in school and with the level of ability. Thus, our results suggest that employers pay migrants not only based on their level of education or its origin but more importantly based on the quality of prior jobs held. Furthermore, one would expect immigrants to accept, right after their training, a relatively less paid job than the one he would have had given his education. While the Bayesian approach suggests that immigrants who have enrolled to obtain a university degree are the most negatively affected, the Frequentist approach suggests that those immigrants obtain the highest positive return from Quebec-acquired education. This raises again the issue of mis-evaluation when the essential heterogeneity is not taking into account. The goal of the third chapter is to estimate the distribution of the dynamic effect of household participation in internal labor migration on agricultural productivity in Uganda. Since household can have both observed and unobserved factors that can affect both the decision to participate or not in migration and the return from it, this study account for the heterogeneity of the effect. Results reveal that although, on average, internal labor migration positively affects agricultural productivity, there are households for which the effect is negative. In addition, households for which the effect is negative are mostly small farmers, therefore more likely to be poor and more likely to be subject to local price volatility. It seems that return to migration helps poor household to meet other needs. Moreover, the average effect of migration tends to increase with the probability of participating in internal migration, meaning that households decide to participate in migration because they anticipate higher future returns. At the same time, we also examine the extent to which past migration rates, widely used in the literature as an instrument for the decision to participate in migration, are exogenous to agricultural productivity. Results show that these variables are not exogenous because they are highly correlated with agricultural productivity.
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Droits de propriété foncière, aversion au risque et performance des petits producteurs agricolesLawin, Kotchikpa Gabriel 24 April 2018 (has links)
Cette thèse examine d’une part, l’impact des droits de propriété foncière sur la performance des petits producteurs agricoles et d’autre part, le rôle de l’aversion au risque dans la diversification des cultures au niveau des exploitations agricoles. Elle est subdivisée en quatre chapitres. Le premier chapitre fait la revue critique des méthodes et résultats des études empiriques qui analysent l’impact des droits de propriété foncière sur la performance des petits producteurs agricoles des pays en développement. Il montre que les résultats des études empiriques antérieures sont contrastés quant aux effets réels du droit de propriété. L’hétérogénéité des résultats est liée à la fois aux techniques d’évaluation utilisées et au contexte local de gestion du système foncier. Toutefois, les résultats convergent vers une endogénéité entre le droit de propriété et la performance des producteurs dans les contextes où la gestion coutumière du foncier est prédominante. Le deuxième chapitre analyse l’impact des droits de propriété foncière sur l’adoption des innovations agro-environnementales. Il utilise la méthode d’appariement par score de propension pour sélectionner les observations ayant les mêmes caractéristiques observables pour tenir compte du biais de sélection sur les variables observables. Il se base ensuite sur le modèle d’effet de traitement endogène multinomial développé par Deb et Trivedi (2006) pour tenir compte de l’endogénéité entre le droit de propriété et l’adoption d’innovation agro-environnementale. Le chapitre utilise des données détaillées au niveau des parcelles collectées au Bénin sur un échantillon de 2 800 petits producteurs et 4 233 parcelles. Il montre que les petits producteurs adoptent plus intensément les innovations agro-environnementales sur les parcelles dont ils sont propriétaires en comparaison aux parcelles prêtées, louées ou en métayage. Le troisième chapitre utilise le modèle de sélection de Greene (2010) pour les fonctions stochastiques de frontière appliquée à une fonction de distance en output et en combinaison avec la méthode d’appariement pour analyser l’impact de la sécurité foncière sur l’efficacité technique des petits producteurs agricoles. Il utilise également la méthode non paramétrique DEA (méthode d’enveloppement des données) pour analyser l’effet de la sécurité foncière sur la productivité agricole et décomposer cet effet en écart d’efficacité technique et en écart technologique entre les propriétaires terriens et les non-propriétaires. En se basant sur les données d’enquête au Bénin, il montre que les non-propriétaires ont en moyenne un niveau d’efficacité technique plus élevé et sont plus productifs que les propriétaires terriens. Par contre, les propriétaires affichent un net avantage technologique. Le quatrième chapitre porte sur l’effet de l’aversion au risque sur la diversification des cultures chez les petits producteurs agricoles au Burkina Faso. Une expérience terrain sous forme de loterie a été conduite pour mesurer l’aversion au risque des producteurs. Trois indices de diversité spatiale adaptés de la littérature en économie de l’environnement ont été utilisés pour mesurer la diversification des cultures au niveau des exploitations agricoles. Les résultats montrent que l’aversion au risque a un effet négatif et significatif sur la diversification des cultures. Les producteurs averses au risque se concentrent plus sur la production des cultures traditionnelles moins risquées et à faible valeur marchande. / This thesis examines the impact of land property rights on the performance of smallholder farmers and the role of risk aversion in crop diversification at the farm level. The dissertation is structured in four chapters. The first chapter provides a literature review of the methods and results of empirical studies that analyze the impact of land property rights on the performance of smallholder farmers in developing countries. It shows that the results of previous empirical studies are mixed about the real effects of property rights. The heterogeneity of the results is related both to the evaluation techniques used and to the local context of the tenure system’s management. However, the results converge towards an endogeneity between the property rights and the performance of smallholder farmers in contexts where customary land management is predominant. The second chapter analyzes the impact of land tenure differences on the adoption of agri-environmental innovations. It uses the propensity score matching method to select observations with the same observable characteristics to account for selection bias stemming from observed variables. In addition, possible self-selection arising from unobserved variables is addressed using a multinomial endogenous treatment effect model developed by Deb and Trivedi (2006). The chapter uses detailed cross-sectional plot-level dataset collected in Benin and covering a sample of 2,800 smallholder farmers and 4,233 plots. The results indicate that the intensity of the adoption of agri-environmental practices is consistently higher on owned plots than borrowed, rented or sharecropped plots. The third chapter uses the sample selection model introduced by Greene (2010) in stochastic frontier functions applied to a distance function in output and in combination with the matching method to analyze the impact of land security on technical efficiency of smallholder farmers in Benin. It also uses the non-parametric DEA (Data Envelopment Analysis) to analyze the effect of land tenure on agricultural productivity and to decompose this effect into a technical efficiency gap and technological differential between landowners and non-owners. The results show that non-owners are on average more productive than landowners because of their greater technical efficiency, while landowners have a technological advantage. The fourth chapter examines the effect of risk aversion on crop diversification among smallholder farmers in Burkina Faso. A field experiment in a form of lottery was conducted to measure producers' risk aversion. To measure crop diversification, we use three indices of spatial diversity in crop species adapted from the ecological economics literature. The results show that risk aversion has a negative and significant effect on crop diversification. Risk-averse producers focus more on the production of traditional, less risky and low market value crops.
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