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La pluralité des modalités de professionnalisation contemporaines: le groupe professionnel des aides familiales au coeur de tensions

Artois, Pierre 24 April 2015 (has links)
Cette thèse de doctorat interroge la polysémie des modalités de professionnalisation du fait professionnel contemporain. Elle s’inscrit au croisement de la sociologie du travail et des groupes professionnels se centrant sur les aides familiales comme clef d’entrée d’une analyse de l’évolution de l’autonomie professionnelle. Les modalités de professionnalisation au sens large restant l’objet substantif. Nous abordons la professionnalisation comme un folk concept afin de saisir les enjeux centraux au cœur de ces processus, que sont la division du travail et l’adéquation formation-emploi. Ce faisant, nous traduisons la professionnalisation comme un processus temporel mais aussi social. Ce mouvement dialectique s’initie de façon endogène par un groupe de travailleurs et est négocié de façon exogène par des acteurs extérieurs entrant en relation avec ces travailleurs. En ce sens, nous considérons que la professionnalisation est un prisme pour examiner les rapports sociaux de travail qui cristallisent le fait professionnel contemporain.<p><p>Nous avons choisi de centrer notre analyse sur un groupe professionnel méconnu, en recherche de reconnaissance et dont les incertitudes sur le travail pèsent à cause des redéfinitions émises par les politiques d’emplois le concernant suite aux changements démographiques et sociétaux affectant l’ensemble de la société. Notre hypothèse centrale est que la professionnalisation désignent des phénomènes problématiques ;qu’elle ne vise pas exclusivement à autonomiser un groupe de travailleurs sur le marché du travail afin qu’ils obtiennent un statut. Elle peut également servir à valoriser une activité afin de légitimer et développer la reconnaissance des organisations prestataires du dit travail.<p><p>Pour ce faire, nous sommes partis d’un cadre analytique original et novateur croisant les différentes modalités mentionnées dans la littérature pour en faire une typologie permettant de saisir l’hétérogénéité des phénomènes que recouvre la professionnalisation. Nous avons commencé par retracer les conditions socio-historiques de constitution du groupe à travers une recherche documentaire agrémentée par un travail ethnographique et d’observations participantes. Afin de tester nos hypothèses, nous avons opté pour des méthodologies mixtes. 412 questionnaires furent ainsi récoltés auprès des fédérations employeuses du secteur pour cerner les identités professionnelles revendiquées et convoquées. De même, une trentaine d’entretiens semi-dirigés ont été réalisé pour approfondir l’analyse en termes de trajectoires biographiques et d’évolutions des pratiques.<p><p>Nos principaux résultats se traduisent par une innovation théorique, proposant de replacer des formes d’analyses structurannionistes au sein de la sociologie des groupes professionnelles. Ce faisant, nous constatons que le processus de professionnalisation des aides familiales a suivi une catégorisation d’intervention publique où professionnaliser était synonyme de création d’emploi pour in fine devenir un instrument idéologique, qui est repris progressivement sous une catégorisation gestionnaire détachant l’individu, pris comme travailleur professionnel, de la fonction qu’il exerce.<p> / Doctorat en Sciences politiques et sociales / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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La requalification professionnelle : cas des aides familiales résidantes du Québec

Matte Guilmain, Laurence 06 1900 (has links)
Le Programme des aides familiales résidantes (PAFR) a été en vigueur de 1992 jusqu’au 30 novembre 2014. Il s’agit d’un programme fédéral canadien par lequel des femmes originaires des Philippines en majorité et ayant obtenu un diplôme d’études postsecondaires migraient partout au Canada. Sous ce programme, celles-ci se retrouvaient avec un statut de migrante temporaire. Elles avaient la possibilité d’obtenir leur résidence permanente après avoir complété 24 mois de travail en tant qu’aides familiales. Elles devaient travailler au domicile privé d’un employeur dont le nom était inscrit sur leur permis de travail, chez qui elles avaient aussi l’obligation de résidence. En travaillant en tant qu’aides familiales résidantes, ces femmes étaient et sont toujours placées dans une situation de déqualification professionnelle inévitable qui semble se prolonger à long terme. Cette situation est notamment attribuable à la non-reconnaissance de leurs qualifications étrangères ainsi qu’à la structure du PAFR. Cette recherche porte donc sur le parcours de requalification professionnelle de ces migrantes, que certaines utilisent comme stratégie pour remédier à cette situation. En plus de s’intéresser à leur période de travail en tant qu’aides familiales résidantes, cette recherche étudie le parcours de requalification professionnelle en quatre étapes : la décision de participer à la formation ; le choix de l’orientation professionnelle ; le déroulement des études ; l’accès à un emploi correspondant à la formation. L’objectif est de connaître l’impact qu’aura le passage de celles-ci par le PAFR, sur leur parcours de requalification. Les résultats obtenus à l’aide de onze entretiens semi-dirigés, avec des femmes étant venues à Montréal par le programme, montrent qu’à long terme, le diplôme obtenu localement peut améliorer une situation professionnelle, mais ce n’est pas une garantie. Des obstacles comme l’isolement ainsi que l’impossibilité pour ces femmes de se construire un capital financier et social persistent et affectent toutes celles ayant migré sous le programme, qu’elles aient fait un retour aux études ou non. / The Live-in caregiver program was in place from 1992 until November 30st 2014. The program is a Canadian federal program whereby women native mainly from the Philippines and who have obtained a post-secondary degree, have migrated across Canada. Under this program, they were granted with the temporary migrants status. They had the possibility of a permanent residency after having completed 24 months of employment as a caregiver. They had to work at a private residency where the name of the employer was indicated on their work permit, where they were required to live. By working as a caregiver, these women were and are always placed in a situation of professional deskilling that seems to extend in long-term. This situation is due partly to the non-recognition of their foreign qualifications and LCP structure. This research therefore focuses on the course of professional requalification of these migrants, that some of them use as a strategy to remedy to the situation. In addition to looking at the period of work as live-in caregivers, this research studies the course of their professional requalification in four stages: decision to undergo training, career choices, training process and access to employment related to that training. The objective of this research is to explore the impact that their path under the LCP will have on the course of their professional requalification. The results obtained from interviews with women having come to Montreal by the program indicate that in the long term, the degree obtained locally can improve their professional situation, but it’s not a guarantee. Obstacles like the isolation created by the LCP and the impossibility for these women to build financial and social capital, affect all of these women, women who have returned to studies and those who have not.

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