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Des familles invisibles : politiques publiques et trajectoires résidentielles de l'immigration algérienne (1945-1985). / Invisibles families : public policies and residential trajectories of the Algerian migration (1945-1985)

Cohen, Muriel 07 June 2013 (has links)
L'immigration familiale algérienne en France s'est développée entre le début des années 1950 et le début des années 1980, selon des configurations variées, fonction du contexte et des situations sociales. Le nombre de familles algériennes en France est ainsi passé de quelques milliers à 100 000 environ. Dans un premier temps, seuls les travailleurs les plus stables ont fait venir leur famille, mais la guerre d'indépendance a entraîné des arrivées précipitées de familles fuyant les violences de guerre. Dès l'indépendance, des mesures ont été prises pour encadrer et limiter de façon stricte les arrivées de ces familles, alors que les familles étrangères soumises au régime général d'immigration affluaient. Le logement a été le principal instrument de cette politique d'immigration familiale discriminatoire. La présence d'importants bidonvilles algériens, dans un contexte de grave crise du logement, a été utilisée comme prétexte à cette politique, malgré l'existence d'autres bidonvilles et la capacité financière de la plupart des familles à se loger autrement. Mais dans le même temps, des mesures ont été prises pour améliorer les conditions de logement des familles étrangères installées en France, qui ont largement bénéficié aux familles algériennes - en dépit de discriminations de la part de certains bailleurs sociaux -, du fait de l'ancienneté de leur implantation et de la taille des familles. Un certain nombre parviennent également à se loger dans le parc privé ordinaire, éventuellement en devenant propriétaire. La minorité de familles issues des bidonvilles et relogées en cités de transit, dont la vie quotidienne est retracée dans cette thèse, ont cependant été durablement exclues de l'accès au logement et à la ville contemporaine. / The Algerian family immigration in France has developed between the early 1950s and early 1980s, under a variety of configurations, depending on the context and social situations. The number of Algerian families in France has risen from a few thousand to about 100,000. At first, only the most stable workers brought their families, but the war of independence led to hasty arrival of families fleeing the violence of war. After independence, measures have been taken to control and limit strictly the arrival of these families, while foreign families subject to the general immigration system flowed. The housing has been the main instrument of this family discriminatory immigration policy. The presence of large Algerian shantytowns, in a context of severe housing crisis, has been used as a pretext for this policy despite the existence of other slums and the financial capability of most families But at the same time, measures were taken to improve the housing conditions of foreign families living in France, who have largc1y benefited the Algerian families - despite discrimination by certain social housing landlords - because of the seniority of their location and family size. A number also manage to fit in the ordinary private park, eventually becoming owner. The minority of families coming from shantytowns and cités de transit, whose daily life is recounted in this thesis, nevertheless, have been excluded for a very long time from access to decent housing and the contemporary city.
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Les vacances au bled de descendants d'immigrés algériens : Trajectoires, pratiques, appartenance / Holidays in the country of origin for french of algerian descent : Trajectories, practices, affiliations

Bidet, Jennifer 09 December 2013 (has links)
Depuis au moins trente ans, les descendants de l’immigration maghrébine sont, en France, l’objet d’interrogations scientifiques et politiques. De la mesure des degrés et rythmes d’intégration à l’identification de pratiques discriminatoires, la sociologie des descendants d’immigrés s’est concentrée sur l’étude des modes de vie et des trajectoires des membres de cette population vue depuis le pays de résidence, également pays de naissance. Pour compléter ces perspectives, ce travail propose d’étudier les liens matériels entretenus avec le pays d’origine des parents à travers une pratique apparemment mineure : les séjours de vacances passées au « bled », dans le pays de naissance de leurs parents – en l’occurrence l’Algérie. Ce travail interroge les enjeux d’appartenances qu’impliquent ces séjours vacanciers en les rapportant aux trajectoires et aux caractéristiques sociales des personnes rencontrées (classe sociale, sexe, âge et génération, situation familiale). Les appartenances ne sont pas appréhendées ici uniquement à travers des pratiques symboliques (comme la pratique de la langue du pays d’origine ou la religion des parents) ou par le biais de déclarations, mais à travers la description et l’analyse de pratiques matérielles mises en œuvre à l’occasion de ces séjours de vacances. Il apparaît alors que ces pratiques sont révélatrices de modes variés de relation aux « origines », entre pratiques mémorielles d’inscription dans une lignée familiale et/ou une histoire nationale, et entretien au présent de sociabilités familiales ou amicales à travers des pratiques de loisir partagées.La recherche s’appuie principalement sur une enquête qualitative menée à la fois en France (dans la région lyonnaise) et en Algérie (particulièrement dans la région de Sétif, première région d’émigration représentée à Lyon), réunissant des entretiens ethnographiques et des observations in situ des pratiques et des relations de vacances. Elle propose de combiner une ethnographie des pratiques présentes avec une perspective longitudinale sur l’évolution de ces pratiques, appréhendée du point de vue des individus et de leur famille, et du point de vue de l’Etat algérien. / For at least thirty years now, descendants of North African immigration in France have been at the centre of scientific and political debates. Defining degrees and rhythms of integration or identifying forms of discrimination, sociological analysis of the descendants of migrants has generally analysed life practices and social trajectories from the perspective of the country of birth and residence. This work proposes an alternative perspective by describing and analysing the material links that are maintained with the country of parental origin through an apparently minor phenomenon: holidays trips to the country of birth of their parents – in this case, Algeria.This thesis explores questions of affiliation and feelings of belonging that are raised in these trips, taking into account the various social backgrounds and trajectories (social class, sex, age and generation, family status) of the descendants who participated. Affiliations are not merely questioned through declarations or symbolical links to the country of origins (such as language or religion), but also through the description and analysis of material practices around holidays trips in Algeria. This analysis of practices reveals different ways of maintaining relations with the country of origin, between roots tourism, consisting of finding one’s place in family or national history, and leisure tourism, in which affiliations are based on current social relationships with family and/or friends.This research is based mainly on qualitative methods (interviews and observations) implemented both in France (around the city of Lyon) and Algeria (specifically in the area of Setif, the main region of origin for Algerian families in Lyon). The description and analysis of present-day practices is completed by a longitudinal perspective on the evolutions of these holidays practices. These evolutions are analysed both from the point of view of the descendants and their families, and the point of view of the source state of emigration, Algeria.

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