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La construction de l'altérité dans deux romans de Madeleine MonetteBakara, Nathalie January 2001 (has links) (PDF)
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Le vent ne cesse jamais de souffler : roman ; suivi de L'Autre en soi : un parcours littéraire : essai / Autre en soiLagrandeur, Annie 19 April 2018 (has links)
Résumé du roman À la fin de la session universitaire, Bastien conduit son amoureuse à l'aéroport où elle s'envole vers le pays de ses ancêtres. Vent s'en va visiter sa tante paternelle qui réside au coeur de la Chine. Elle part sans son copain, car leur couple bat de l'aile. Elle souhaite ainsi faire le point sur leur relation. Deux semaines plus tard, soit le 12 mai 2008 à 14 h 28 (heure locale), la terre tremble au Sichuan et une partie de la ville où se trouve la jeune femme s'effondre. Bastien et son beau-père, monsieur Shuo, ont beau essayé d'appeler Vent sur son cellulaire, pas de réponse. Le jeune homme décide de prendre d'urgence un vol pour Shanghai et de dénicher sur place un moyen de se rendre au centre de l'Empire du Milieu. Il rencontra là-bas madame Wangsu (la tante de son amoureuse) qui le supportera dans ses recherches. Résumé de l'essai</p> Chaque être humain doit endosser à un moment ou à un autre de sa vie un statut d'altérité. En littérature, il en va de même avec les personnages d'oeuvres romanesques. Successivement, Bastien, Vent et monsieur Shuo deviennent des Autres. Dans un premier temps, j'aborde dans cet essai les thèmes de l'immigration et du métissage. Dans un second temps, je me questionne sur l'étrangeté des Québécois, autant ceux qui vivent au Canada que ceux qui voyagent à l'extérieur du pays (la plus grande altérité se rencontre lorsque nous devenons étrangers à nous-mêmes). Dans un troisième temps, je m'interroge sur le décalage qui se fait quand nous nous regardons à travers les yeux des Autres. Je termine cette réflexion en rappelant l'importance du « terrain » pour les romanciers qui tentent de mettre en scène des gens issus d'une culture différente de la leur.
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Le sentiment d'inachèvement dans Mémoire de fille et L'autre fille d'Annie Ernaux : l'identité trouble et la renaissance par l'écriture ; suivi de Jours de plombTourigny, Krittiya 27 January 2024 (has links)
Le présent mémoire en recherche-création s’intéresse à l’évolution d’un individu influencé par une ou plusieurs figures extérieures ainsi qu’à son passage d’un état confus à une affirmation progressive de soi. La partie réflexive de ce travail se consacre à la thématique de l’identité trouble telle qu’elle se déploie dans les deux récits autobiographiques d’Annie Ernaux, Mémoire de fille (2016) et L’autre fille (2011). Le premier chapitre tâche de définir le sentiment d’inachèvement qu’éprouve la narratrice-personnage, qui l’incite à se définir comme un être relatif, le sens de son existence dépendant d’autrui ; le deuxième chapitre évalue l’ascendant de l’Autre sur sa construction identitaire et le dernier chapitre se penche sur l’acte d’écriture, la forme que prennent les deux textes à l’étude ainsi que sur la façon dont le « je » parvient à une meilleure connaissance de lui-même au terme d’une réflexion orientée vers l’Autre. Le projet littéraire, un roman fragmentaire intitulé Jours de plomb, met en scène un protagoniste appelé à reconsidérer sa valeur en tant qu’individu singulier après la mort prématurée de son jumeau. En de courts chapitres, le héros, Pierre-Olivier, se confronte à l’opinion de quatre proches, développe un discours intérieur et progresse dans cette difficile quête identitaire fondée sur l’absence et le deuil. / This master’s thesis in research and creation looks into the evolution of an individual, as influenced by one or many external figures, as well as his progression from confusion to self-awareness. The reflexive part of this dissertation explores the theme of wavering identity as it unfolds in two autobiographical stories of Annie Ernaux, Mémoire de fille (2016) and L’autre fille (2011). The first chapter attempts to define the narrator-character’s feeling of incompleteness, which leaves her with a lack of self-definition, her sense of self revolving around that of others ; the second appraises this Other’s ascendancy on her identity’s constructive process, while the latter reflects upon the act of writing, each of this study’s works’ form and the way the “I” reaches a better selfacknowledgement through reflecting on the Other. The literary portion of this dissertation, a fragmented novel entitled Jours de plomb, depicts a character’s reassessment of his value as an individual in the aftermath of his twin’s untimely death. Throughout short chapters, the protagonist, Pierre-Olivier, confronts himself to the opinion of four close ones, develops an internal discourse and progresses through the difficult mourning and absence fueled search for identity.
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L'amour de l'ennemi comme relation de métissage selon Nancy Huston : dans Instruments des ténèbres (1996), L'empreinte de l'Ange (1998) et Professeurs de désespoir (2004)Gauvin, Kathrine 12 April 2018 (has links)
L'œuvre de Nancy Huston est un véritable travail de médiation qui permet d'examiner les relations entre soi et l'Autre dans toute leur complexité et leur richesse, de concilier les contraires, et parfois, de comprendre l'incompréhensible. Dans les romans Instruments des ténèbres (1996) et L'empreinte de l'ange (1998), ainsi que dans l'essai Professeurs de désespoir (2004), l'amour du sujet envers ce qui le surprend, le menace, voire le détruit, crée un rapport antithétique qui peut se comprendre et s'expliquer par et à travers la pensée métisse. « En l'autre, c'est l'ennemi qu'ils aiment », constate la narratrice de L'empreinte de l'ange en observant la relation particulière qui se développe entre l'Allemande Saffie et le Juif hongrois Andrâs. La dichotomie manichéenne d'une relation d'amour-haine est modérée au profit d'un amour de l'ennemi qui laisse place au questionnement, à la réflexion et à la nuance, qui nécessite un travail d'échange, de compréhension et d'ouverture. Des théoriciens de la postmodernité (Paterson, Lyotard, Laplantine et Nouss, Todorov, Malouf, Madison, etc.) ont favorisé et enrichi notre travail d'analyse.
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Le dépassement des paradoxes dans Le bel immonde de Valentin-Yves MudimbeSévigny-Côté, Yasmina 24 April 2018 (has links)
Ce mémoire vise à examiner la représentation des tensions entre l'être et le social dans le roman Le bel immonde de Valentin-Yves Mudimbe. Prenant pour prétexte les rébellions des années 1960 au Zaïre, l'oeuvre met en scène la relation d'un couple de classes et d'allégeances politiques opposées. L'expérience de l'écart semble incessamment reproduite chez des protagonistes aux identités multiples, qui font face à une altérité insaisissable et à un monde qui leur échappe. Cette distance entre le même et l'autre paraît symptomatique de celle qui s'observe entre l'individu et le collectif : l'univers social agit comme le déclencheur de contradictions chez les personnages, prisonniers de leur classe sociale qui détermine leur rapport à l'autre. La mise en scène d'une collectivité en crise apparaît dans les nombreux dialogues où les personnages semblent en quête de réponse, de vérité. Par l'énonciation, ils fouillent dans les mots de l'autre et les conversations deviennent des interrogatoires. Notre objectif est de montrer comment les jeux langagiers, à travers la banalité du quotidien et des dialogues, traduisent la cruauté des rapports sociaux et construisent le tragique du vécu social et du climat de survie. Dans Le bel immonde, la représentation du social passe par une mise en scène du langage. Nous tenterons de démontrer comment les conflits sociaux se retrouvent au coeur du mot, dans une fiction qui s'annule à mesure qu'elle se dit. Ce faisant, le mémoire s'efforce d'examiner la manière dont le langage, en affichant son propre pouvoir d'illusion, permet d'articuler le dépassement des paradoxes, conçu comme dépassement d'une conception dichotomique appréhendée en termes d'oppositions inconciliables, au profit d'une vision qui intègre la présence de contradictions intrinsèques à l'être humain et à son monde.
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Dimitri : suivi de De la dissolution du personnage à la typologie de l’étranger aux autres et à soi-même dans Plume, d’Henri Michaux, Palomar, d’Italo Calvino et La Nébuleuse du crabe, d’Éric ChevillardPetruzziello, Treveur 20 April 2018 (has links)
Ce mémoire de maîtrise se divise en deux parties. Dimitri, qui prend la forme d’un recueil de onze courts textes, est une création hybride empruntant à la fois au roman et au recueil de nouvelles sans adhérer complètement à l’une ou l’autre de ces formules, et se construit autour du personnage singulier de Dimitri. Évoluant dans un monde qui lui est étranger, Dimitri tente d’exister par le biais de la parole, mais chacune de ses tentatives est vouée à l’échec. De la dissolution du personnage à la typologie de l’étranger aux autres et à soi-même dans Plume, d’Henri Michaux, Palomar, d’Italo Calvino et La Nébuleuse du crabe, d’Éric Chevillard s’intéresse au phénomène d’amenuisement du personnage. Cette analyse propose de voir quel sens peut revêtir la mise en scène des personnages de Plume, de Palomar et de Crab, et de quelle vision du monde participent les œuvres qui les accueillent. / This master thesis is divided into two parts. Dimitri, a collection of eleven short texts, is a hybrid creation within both the novel and the short story collection without completely conforming to either of them and is built around the singular character of Dimitri. Coping in a world that is foreign to himself, Dimitri tries to exist through speech, but each attempt is doomed to failure. From the dissolution of the character to being quite oblivious to his own existence and to his surroundings in Plume, by Henri Michaux, Mr. Palomar, by Italo Calvino and The Crab Nebula, by Eric Chevillard takes into account the phenomenon of depletion of the character. This analysis intends to explain how to consider and make sense of the characters of Plume, Palomar and Crab, and what vision of the world participate the works that receive them.
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Le narrateur-personnage inadéquat : marginalité et posture(s) narrative(s) dans Un enfant à ma porte de Ying Chen et La Trilogie coréenne d'Ook ChungLemieux, Maud 24 April 2018 (has links)
Ying Chen et Ook Chung sont deux auteurs québécois d'origine asiatique qui ont fait l'objet d'études comparées en raison de leur statut d'écrivain migrant et de leur appartenance à une aire culturelle commune. Bien que leurs oeuvres mettent fréquemment en scène des narrateurs-personnages marginaux et en situation d'exil, celles-ci s'inscrivent au coeur d'intérêts actuels en littérature contemporaine qui permettent de les aborder au-delà de la culture d'origine des auteurs. S'intéressant à la marginalité du narrateur autodiégétique dans Un enfant à ma porte (2009) et dans La Trilogie coréenne (2012), notre mémoire a pour objectif d'étudier l'altérité des narrateurs et de montrer de quelle façon ceux-ci se retrouvent en décalage par rapport à leur récit. L'analyse de la figure de l'étranger dans le roman de Chung et de la folle dans celui de Chen, plus particulièrement de leur prise de parole respective, conduit à montrer en quoi l'altérité des narrateurs-personnages n'est pas que culturelle. L'altérité dans ces romans témoignerait plutôt d'une posture ontologique beaucoup plus fondamentale et générale, qui se répercute à la fois sur le rôle du personnage dans le récit et sur sa fonction de narrateur. Menée en deux temps (le personnage Autre puis le narrateur Autre), notre étude permet d'établir un lien entre l'inadéquation énoncée et la compétence narrative.
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L'écriture fictionnelle comme espace de reconstruction d'une indianité en tension: approche paratopique de la question identitaire dans "Le Bras coupé" et "Il n'y a plus d'Indiens" de Bernard AssiniwiCarrier, René-Pierre 24 April 2018 (has links)
Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2016-2017 / Auteur d'une trentaine d'ouvrages, Bernard Assiniwi a participé à partir des années 1970 à l'émergence d'une littérature amérindienne au Québec en mettant sa plume au service de la dénonciation de la dépossession territoriale et culturelle subie par les Premières Nations et d'une opération de revalorisation des cultures autochtones ancestrales. Son œuvre pose ainsi les jalons du questionnement identitaire d'un groupe minoritaire. Ce mémoire s'intéresse au rapport entre écriture fictionnelle et contexte de production des œuvres à travers une étude approfondie du roman Le Bras coupé (1976) et du drame Il n'y a plus d'Indiens (1983), deux monuments de la carrière littéraire de l'auteur. Puisant à la sociocritique et à la théorie postcoloniale, notre étude mettra d'abord en lumière l'appartenance problématique des Amérindiens à la société contemporaine à travers un portrait historique de l'évolution des relations entre Autochtones et Allochtones au Canada. Outre le rapport difficile que l'Amérindien entretient avec l'Autre majoritaire, il sera montré que les origines métissées de Bernard Assiniwi et sa position de porte-parole contribuent d'autant plus à sa marginalisation. Notre étude mettra ensuite en lumière le fait que l'écriture d'Assiniwi est alimentée par une telle situation d'insécurité identitaire. Pour ce faire, nous aurons recours au concept de paratopie, développé en analyse du discours littéraire par Dominique Maingueneau, selon lequel l'activité créatrice de tout auteur se nourrit d'une appartenance problématique au champ littéraire et à la société qu'elle tend par ailleurs à cristalliser. Partant du postulat qu'un tel sentiment d'inadéquation laisse des traces dans l'énoncé, nous chercherons à comprendre comment l'écriture fictionnelle devient chez Assiniwi un espace de reconstruction de sa propre situation d'énonciation. Sur le plan thématique, certains personnages et lieux apparaîtront comme porteurs de la paratopie de l'auteur. Du côté formel, nous montrerons que le genre littéraire choisi et la langue d'écriture reflètent une tension identitaire alors qu'une stratégie de résistance s'y développe selon la notion postcoloniale d'hybridité.
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