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Crise, résignation et espérance : les possibles des personnages de femmes matures et d'adolescentes dans la littérature préféministe québécoiseBeaulieu, Caroline, Beaulieu, Caroline 14 September 2022 (has links)
Ce mémoire propose une analyse des possibles fictifs des femmes matures et des adolescentes dans quatre romans préféministes québécois de la décennie 1960 : Le temps des jeux (1961) de Diane Giguère, Les remparts de Québec (1964) d’Andrée Maillet, Dis-moi que je vis (1964) de Michèle Mailhot et La saison de l’inconfort (1968) de Paule Saint-Onge. Ce corpus, qui n'a été que très peu étudié, couvre bien l’ensemble de la décennie et il présente différents personnages féminins : une adolescente illégitime, une adolescente née au sein d’un mariage bourgeois, une épouse sans enfant et une mère mariée. Ainsi, nous pouvons mieux cartographier le préféminisme, soit le moment où les femmes fictives désirent s’émanciper du système patriarcal en se posant comme sujet autonome du discours et non comme l’objet de celui-ci, tel qu’il s’exprime dans le roman des femmes. L’analyse décortique trois types de relation (à la famille, à l’homme et à soi), afin de répondre à la problématique suivante : comment, dans la littérature préféministe des années1960, les figures féminines, adultes ou adolescentes, extériorisent-elles leur mal-être sans parvenir à l’atténuer dans les relations qu’elles tissent tout au long de leur récit ? La perspective de ces romans préféministes est ainsi renouvelée, car les relations à la famille età l’homme ont déjà été étudiées dans des travaux antérieurs (Boisclair; Brown; Gaudreau; Saint-Martin), mais la relation la plus intime, celle à soi, et les figures d’adolescentes constituent les angles morts des précédentes recherches. Voici quelques thèmes liés à la condition féminine que nous étudions afin de comprendre le tracé d’une crise qui passe par la résignation et se termine dans l’espérance :la maternité, la sexualité, la violence conjugale, l’éducation, la mystique féminine et l’amitié entre femmes. Nous pouvons ainsi mieux comprendre les possibles et les écueils du préféminisme littéraire.
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Crise, résignation et espérance : les possibles des personnages de femmes matures et d'adolescentes dans la littérature préféministe québécoiseBeaulieu, Caroline 13 December 2023 (has links)
Ce mémoire propose une analyse des possibles fictifs des femmes matures et des adolescentes dans quatre romans préféministes québécois de la décennie 1960 : Le temps des jeux (1961) de Diane Giguère, Les remparts de Québec (1964) d'Andrée Maillet, Dis-moi que je vis (1964) de Michèle Mailhot et La saison de l'inconfort (1968) de Paule Saint-Onge. Ce corpus, qui n'a été que très peu étudié, couvre bien l'ensemble de la décennie et il présente différents personnages féminins : une adolescente illégitime, une adolescente née au sein d'un mariage bourgeois, une épouse sans enfant et une mère mariée. Ainsi, nous pouvons mieux cartographier le préféminisme, soit le moment où les femmes fictives désirent s'émanciper du système patriarcal en se posant comme sujet autonome du discours et non comme l'objet de celui-ci, tel qu'il s'exprime dans le roman des femmes. L'analyse décortique trois types de relation (à la famille, à l'homme et à soi), afin de répondre à la problématique suivante : comment, dans la littérature préféministe des années 1960, les figures féminines, adultes ou adolescentes, extériorisent-elles leur mal-être sans parvenir à l'atténuer dans les relations qu'elles tissent tout au long de leur récit ? La perspective de ces romans préféministes est ainsi renouvelée, car les relations à la famille et à l'homme ont déjà été étudiées dans des travaux antérieurs (Boisclair; Brown; Gaudreau; Saint-Martin), mais la relation la plus intime, celle à soi, et les figures d'adolescentes constituent les angles morts des précédentes recherches. Voici quelques thèmes liés à la condition féminine que nous étudions afin de comprendre le tracé d'une crise qui passe par la résignation et se termine dans l'espérance : la maternité, la sexualité, la violence conjugale, l'éducation, la mystique féminine et l'amitié entre femmes. Nous pouvons ainsi mieux comprendre les possibles et les écueils du préféminisme littéraire.
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Le dépassement des paradoxes dans Le bel immonde de Valentin-Yves MudimbeSévigny-Côté, Yasmina 24 April 2018 (has links)
Ce mémoire vise à examiner la représentation des tensions entre l'être et le social dans le roman Le bel immonde de Valentin-Yves Mudimbe. Prenant pour prétexte les rébellions des années 1960 au Zaïre, l'oeuvre met en scène la relation d'un couple de classes et d'allégeances politiques opposées. L'expérience de l'écart semble incessamment reproduite chez des protagonistes aux identités multiples, qui font face à une altérité insaisissable et à un monde qui leur échappe. Cette distance entre le même et l'autre paraît symptomatique de celle qui s'observe entre l'individu et le collectif : l'univers social agit comme le déclencheur de contradictions chez les personnages, prisonniers de leur classe sociale qui détermine leur rapport à l'autre. La mise en scène d'une collectivité en crise apparaît dans les nombreux dialogues où les personnages semblent en quête de réponse, de vérité. Par l'énonciation, ils fouillent dans les mots de l'autre et les conversations deviennent des interrogatoires. Notre objectif est de montrer comment les jeux langagiers, à travers la banalité du quotidien et des dialogues, traduisent la cruauté des rapports sociaux et construisent le tragique du vécu social et du climat de survie. Dans Le bel immonde, la représentation du social passe par une mise en scène du langage. Nous tenterons de démontrer comment les conflits sociaux se retrouvent au coeur du mot, dans une fiction qui s'annule à mesure qu'elle se dit. Ce faisant, le mémoire s'efforce d'examiner la manière dont le langage, en affichant son propre pouvoir d'illusion, permet d'articuler le dépassement des paradoxes, conçu comme dépassement d'une conception dichotomique appréhendée en termes d'oppositions inconciliables, au profit d'une vision qui intègre la présence de contradictions intrinsèques à l'être humain et à son monde.
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Chick lit : l'ironie comme prise de parole métaféministe dans "Soutien-gorge rose et veston noir, Gin tonic et concombre et Volte-face et malaises" de Rafaële GermainAnjou, Catherine d' 24 January 2019 (has links)
Le présent mémoire s’emploie à analyser la manière dont l’ironie supporte dans les trois romans de Rafaële Germain (Soutien-gorge rose et veston noir, Gin tonic et concombre et Volte-face et malaises) une parole métaféministe, soit un féminisme actualisé, en continuité avec les luttes passées et qui s’intègre à l’écriture plutôt que d’en être le motif. Il est vrai, ces romans, comme toute bonne série de chick lit, ont d’abord pour objectif de divertir leurs lecteur·rice·s. Fidèles au genre, l’alcool, les conquêtes et les relations amoureuses tordues s’y côtoient. Il n’en demeure pas moins qu’omettre d’interroger ces textes en raison de leur côté rose bonbon consisterait en une erreur : les sourires qu’ils provoquent sont souvent annonciateurs de l’ironie qui s’y terre. Ce qui n’est pas anodin puisque l’ironie, comme le constate Lucie Joubert, recèle souvent un potentiel dénonciateur. Ainsi, malgré ce que les préjugés entourant ce genre associé à la littérature de grande consommation laissent supposer, il ne se cache pas seulement une douce étourderie sous ces premières de couverture colorées. En prenant principalement en compte les relations interpersonnelles que les différentes héroïnes entretiennent avec leur entourage, c’est-à-dire avec leur mère, leur père, leurs ami·e·s, et leurs amoureux, ce mémoire exposera que l’ironie joue en quelque sorte un rôle de gardien qui les prémunit contre certaines constructions sociales particulièrement coriaces (par exemple qu’une femme doit absolument partager sa vie avec un homme, peu importe lequel, pour espérer être heureuse). Sans sombrer dans un optimiste débonnaire, puisque la chick lit reconduit, il faut en convenir, plusieurs stéréotypes de genre associés au féminin et au masculin, en même temps qu’un discours hétéronormatif restreignant, cette analyse démontrera que l’ironie permet aux romans de s’inscrire dans une trajectoire métaféministe, tout en prenant çà et là du recul vis-à-vis des discours plus conservateurs. / This thesis aims to analyze the ways in which irony supports a metafeministic voice, a contemporary feminism, in continuity with past struggles, which is integrated into the writing rather than being the motive in Rafaële Germain's novels (Soutien-gorge rose et veston noir, Gin tonic et concombre et Volte-face et malaises). Certainly, these novels, like any good series of chick lit, are primarily intended to entertain their readers. True to the genre, alcohol, conquests and twisted relationships rub shoulders. Nevertheless, omitting to analyze these texts due to their rosy-candy nature would be a mistake: the smiles they induce often herald the irony within these words. As observed by Lucie Joubert, this is not trivial since irony often conceals a potential whistleblower. Thus, despite the prejudices surrounding this genre associated with mass-consumption literature, look beyond the giddiness of their colorful covers. By mainly considering the interpersonal relationships that the various heroines have with their entourage, that is their mother, father, friends, lovers, this thesis sheds light on how irony plays, in a way, the role of a guard that protects them against certain particularly stubborn social conceptions. (For example, that a woman must absolutely share her life with a man, any man, if she wishes to be happy.) Always without indulging into a debonair optimism since the chick lit perpetuates many gender stereotypes associated to both, women and men – simultaneously a restrictive heteronormative speech – this analysis will demonstrate that irony allows novels to be part of a metafeminist trajectory, and take a step back, here and there, towards more conservative speeches.
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Negociating the nation: time, history and national identities in Scott's medieval novelsHousehold, Sarah C. 25 October 2005 (has links)
This thesis examines the relationships between different nations and cultures in Ivanhoe, The Talisman, Quentin Durward, Anne of Geierstein and Count Robert of Paris using Post-colonial theory. An analysis of Scott’s conception of society in general shows that 18th century Scottish historiography is fundamental to his vision of the world because it forms the basis of his systematization of history, social development and interaction between communities. It also profoundly influences his imagery and descriptions, as well as providing him with a range of stereotypes that he manipulates so skilfully that his great dependence upon them is occulted. Contemporary ideas and his own attitude to the Union of Scotland and England lead him to conceive of nation formation in terms of descent and hybridity. In part, he sees the nation as a community of blood. Yet, his acceptance of the Union means that he also considers it to be a body of different ethnic elements that live together. His use of the 18th century metaphor of family to figure the nation allows him to incorporate heredity and miscegenation into his analysis of national development through father-daughter couples. The father represents traditional culture, and the daughter, the nation’s present and future; her marriage to a foreigner signifying that people of differing descent can cross the nation’s porous borders. Religion is the final frontier: Christian nations cannot absorb non-Christians. Scott sees dominance and subordination as a complex part of human relationships. Apparently-subordinate subjects possess occulted power because their support of the hegemonic is often essential if the latter is to maintain its superiority. While his conception of society in patriarchal terms means that his female characters cannot offer violence to men, he shows that passive resistance is very effective. Through mimicry, the subordinate threatens the power and identity of the dominant. Power is not only conceived of in political terms. In Ivanhoe, Scott reveals the importance of moral stature which allows Rebecca to dominate the work although she is at the bottom of the political and racial hierarchy that structures English society. Scott’s conception of time is fundamental to the manner in which he conceives of the nation. Historical cultural forms are physicalised through chronotopes. Politically subordinate cultures base their actions in the present on pedagogic time, while the dominant ignore their past and live only in the present and the future. He also expresses dominant-subordinate relationships through speed, with time moving quickly for the powerful and slowly for the weak. Time, whether in the form of history, the characters’ perception of it or speed amalgamates all the various elements of Scott’s conception of nationhood into a seamless whole.<p><p>Cette thèse analyse par le biais la théorie post-coloniale les relations internationales dans Ivanhoe, Quentin Durward, Anne of Geierstein et Count Robert of Paris. Les théories historiques élaborées en Écosse au XVIIIème siècle sont fondamentales dans la vision scottienne parce qu’elles forment la base de la systematisation de l’histoire, du développement sociale et, par conséquent, des relations entre les différentes communités. Ces théories influencent profondement les images qu’il utilise et la façon dont il décrit les caractères et les scènes. De plus, elles lui fournissent une gamme de stéréotypes qu’il manipule très adroitement. Sa conception de la manière dont se forment les nations vient des idées contemporaines et de sa propre expérience de l’union politique de l’Angleterre et de l’Écosse. Il considère la nation comme une communauté fondée sur l’ascendance par le sang mais aussi comme un groupe d’ethnies différentes qui vivent ensemble. Sa description de la nation emprunte à la métaphore de la famille courante au XVIIIième. Celle-ci lui permet d’inclure dans son analyse l’héridité et la mixité au moyen des couples formés par un père et sa fille. Le père représente la culture traditionelle, et la fille, le présent et le futur national. Son marriage avec un étranger signifie que les gens d’ascendance différente peuvent traverser les frontières perméables d’une nation. La religion est la frontière ultime: les nations chrétiennes ne peuvent absorber de non-chrétiens. Scott considère que la domination et la sujetion forment une partie complexe des relations humaines. Les sujets qui paraissent subordonnés possèdent en fait un pouvoir occulte, le dominant ayant besoin de leur soutien pour maintenir sa position. Bien que sa conception patriarcale de la société fasse que les caractères feminins ne manifestent pas d’agression envers les hommes, il montre que la résistance passive est très efficace. En imitant le sujet dominant, le sujet subordonné menace le pouvoir et l’identité de ce dernier. Le pouvoir ne s’exprime pas seulement dans la politique. Rebecca dans Ivanhoe revèle l’importance que revêtent le caractère et la moralité. Bien qu’elle soit au bas de la hiérarchie structurante de la société anglaise, elle domine le roman. <p>La conception que Scott se fait du temps est fondamentale à celle de la nation et de la culture. Au moyen du chronotope, les cultures historiques prennent des formes physiques. Les cultures qui sont subordonnées politiquement basent leur action au présent sur le “temps pédagogique”. Au contraire, le dominant rejette son passé et ne vit qu’au présent et au futur. Les relations entre le pouvoir dominant et le subordonné s’expriment aussi par la vitesse: le temps passe vite pour les puissants, mais lentement pour les faibles. En définitive, tous les éléments de la conception scottienne de la nation sont liés au temps, qu’il s’agisse de l’histoire, de perception par les caractères, ou de la vitesse.<p> / Doctorat en philosophie et lettres, Orientation langue et littérature / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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La lettre et la mère : roman familial et écriture de la passion chez Suzanne Necker (1737-1794) et Germaine de Staël (1766-1817)Dubeau, Catherine 13 April 2018 (has links)
Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2007-2008. / "Notre thèse interroge ce qui, dans le lien mère-fille et dans la représentation qu'en donnent Suzanne Necker (1737-1794) et Germaine de Staël (1766-1817), dirige et travaille leur pratique de récriture. Plus précisément, nous envisageons chez l'une et l'autre auteure le lien ambivalent (fusionnel et conflictuel, coupable et nostalgique) à la mère comme expérience fondatrice et structurante de la passion, ultérieurement constitutive des motifs littéraires de la colère indomptable, de l'amour contrarié et de la culpabilité mortifère. La lecture conjointe de leurs oeuvres (essais, journaux, correspondances et, dans le cas de Germaine de Staël, fictions théâtrales et romanesques) dévoile une relation orageuse, marquée par la rivalité, le remords, et dont l'expression apparaît indissociable des bouleversements sociopolitiques contemporains : Révolution, Terreur et Empire prêtent leurs emblèmes, tissant des réseaux analogiques entre les économies familiale et politique. Donner la vie et mettre à mort sont ici les faces antithétiques d'une même relation, par laquelle la lettre^ tous genres confondus, oscille indéfiniment entre l'aveu amoureux et la déclaration de guerre. La notion de roman familial, pierre angulaire de notre réflexion, jointe au double éclairage de la psychanalyse littéraire et de la sociologie de la littérature, permet de relire avec le meilleur profit des textes qui ne cessent de se poser comme actes de résistancesurvivance en regard de contextes social, familial et politique éminemment conflictuels. L'étude se divise en trois parties, respectivement consacrées à l'analyse de la culpabilité et de la sociabilité dans les écrits intimes de Suzanne Necker, aux échanges épistolaires et "duels" d'écriture entre mère et fille (de l'enfance de Germaine Necker à la mort de Madame Necker), puis à la lecture des fictions de Germaine de Staël, hantées par des configurations relevant de la culpabilité filiale et du despotisme maternel."
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