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Facteurs de risque liés à la criminalité violente chez les contrevenants psychotiques des prisons québécoisesGodbout, Sarah 08 1900 (has links)
Au cours des dernières décennies, de nombreuses études ont confirmé l’existence d’une relation entre les troubles mentaux graves et persistants (TMGP) et la commission de crimes violents. Les facteurs de risque associés à la violence chez les gens atteints de TMGP sont la consommation d’alcool ou de drogues, la dépression et les troubles de personnalité. Cependant, aucune étude n’a été faite auprès des détenus des prisons québécoises, c’est-à-dire, des détenus qui purgent des sentences de courte durée, afin de voir si ces constats s’appliquent aussi à cette population. La présente étude tente de vérifier si les mêmes facteurs de risque sont liés à la violence chez les détenus psychotiques des prisons du Québec. Les dossiers de la RAMQ et du système DACOR de 121 détenus ont été analysés afin de répondre à la question de recherche. Tout d’abord, des analyses statistiques descriptives et bivariées ont été effectuées. Par la suite, des régressions logistiques ont été menées afin d’identifier les meilleurs prédicteurs de comportements violents chez les contrevenants psychotiques des prisons québécoises. Il semble que ce soit davantage les antécédents judiciaires ainsi que la médication psychotrope qui a été prescrite, plutôt que les diagnostics de troubles mentaux comorbides, qui distinguent les détenus psychotiques violents des non-violents dans les prisons québécoises. Une explication possible à cette observation est que les médecins prescriraient plus en fonction de la présence de certains symptômes spécifiques qu’en fonction des diagnostics de l’axe I ou de l’axe II. Enfin, des différences significatives sont présentes entre les hommes et les femmes. / During the past decades, many studies have confirmed the existence of a relationship between severe and persistent mental disorders (SPMD) and the commission of violent crimes. Risk factors associated with violence in mentally disordered violent offenders are: alcohol and drug consumption, depression and personality disorders. However, no study has been conducted among inmates serving short sentences in Québec’s jails, to see if these findings apply to them. Our study attempts to verify whether the same risk factors are associated with violence among psychotic inmates of Quebec’s correctional facilities. The RAMQ and DACOR files of 121 incarcerated offenders were analyzed to answer the research question. To begin, descriptive and bi-variate analyses were conducted. Then, logistic regressions were carried out to identify the best predictors of violent behaviours among Québec’s psychotic offenders. It seems that it is criminal antecedents and psychotropic drugs rather than comorbid mental disorders that distinguish the violent from the non-violent psychotic offenders in Québec’s jails. A possible explanation for this observation is that physicians prescribe drugs in function of the presence of specific symptoms rather than in function of axis I or axis II diagnosis. Moreover, significant differences were found between men and women.
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La discrimination en emploi fondée sur les antécédents judiciaires : les tribunaux d'arbitrage, le Tribunal des droits de la personne et les tribunaux de droit communPelletier, Annie January 2006 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Facteurs de risque liés à la criminalité violente chez les contrevenants psychotiques des prisons québécoisesGodbout, Sarah 08 1900 (has links)
Au cours des dernières décennies, de nombreuses études ont confirmé l’existence d’une relation entre les troubles mentaux graves et persistants (TMGP) et la commission de crimes violents. Les facteurs de risque associés à la violence chez les gens atteints de TMGP sont la consommation d’alcool ou de drogues, la dépression et les troubles de personnalité. Cependant, aucune étude n’a été faite auprès des détenus des prisons québécoises, c’est-à-dire, des détenus qui purgent des sentences de courte durée, afin de voir si ces constats s’appliquent aussi à cette population. La présente étude tente de vérifier si les mêmes facteurs de risque sont liés à la violence chez les détenus psychotiques des prisons du Québec. Les dossiers de la RAMQ et du système DACOR de 121 détenus ont été analysés afin de répondre à la question de recherche. Tout d’abord, des analyses statistiques descriptives et bivariées ont été effectuées. Par la suite, des régressions logistiques ont été menées afin d’identifier les meilleurs prédicteurs de comportements violents chez les contrevenants psychotiques des prisons québécoises. Il semble que ce soit davantage les antécédents judiciaires ainsi que la médication psychotrope qui a été prescrite, plutôt que les diagnostics de troubles mentaux comorbides, qui distinguent les détenus psychotiques violents des non-violents dans les prisons québécoises. Une explication possible à cette observation est que les médecins prescriraient plus en fonction de la présence de certains symptômes spécifiques qu’en fonction des diagnostics de l’axe I ou de l’axe II. Enfin, des différences significatives sont présentes entre les hommes et les femmes. / During the past decades, many studies have confirmed the existence of a relationship between severe and persistent mental disorders (SPMD) and the commission of violent crimes. Risk factors associated with violence in mentally disordered violent offenders are: alcohol and drug consumption, depression and personality disorders. However, no study has been conducted among inmates serving short sentences in Québec’s jails, to see if these findings apply to them. Our study attempts to verify whether the same risk factors are associated with violence among psychotic inmates of Quebec’s correctional facilities. The RAMQ and DACOR files of 121 incarcerated offenders were analyzed to answer the research question. To begin, descriptive and bi-variate analyses were conducted. Then, logistic regressions were carried out to identify the best predictors of violent behaviours among Québec’s psychotic offenders. It seems that it is criminal antecedents and psychotropic drugs rather than comorbid mental disorders that distinguish the violent from the non-violent psychotic offenders in Québec’s jails. A possible explanation for this observation is that physicians prescribe drugs in function of the presence of specific symptoms rather than in function of axis I or axis II diagnosis. Moreover, significant differences were found between men and women.
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