Spelling suggestions: "subject:"anthropology cultural"" "subject:"nthropology cultural""
61 |
"Where they need me": the moral economy of international medical aid in HaitiMinn, Pierre Hong January 2011 (has links)
This dissertation examines and analyzes the provision of international medical aid in northern Haiti. Medical aid in this setting comprises a wide range of goods and services, including pharmaceutical supplies and medical equipment, clinical procedures, support for infrastructure projects and training for Haitian medical staff. Based on ethnographic research conducted from 2007 to 2009 among the providers, implementors and recipients of medical aid, this study examines the various collaborations and tensions that result from the provision of health resources across marked social and economic inequalities. Beginning with a discussion of humanitarian heroism as exemplified by the lives and work of Drs. Albert Schweitzer and Paul Farmer, the dissertation goes on to describe the activities of a secular U.S.-based health NGO. The third chapter is devoted to the experiences and perspectives of Haitian medical residents at a large, public hospital, situating their lives and work within larger debates about obligation and emigration. The fourth chapter focuses on the issue of coordination, and examines the factors that impede coordination among the diverse actors involved in medical aid, despite unanimous calls for it. The final chapter proposes theories of moral economy, resentment and "ressentiment" as frameworks for understanding the diverse exchanges, values and emotions that constitute, influence and result from medical aid encounters. Rather than expose the shortcomings or failures of international medical aid in Haiti, this dissertation aims to highlight the ambivalence and contradictions experienced by the diverse actors involved in this complex process. / Cette thèse porte sur l'aide médicale internationale dans le nord d'Haïti. L'aide Cette thèse a pour objet d'étudier et d'analyser l'assistance médicale internationale déployée dans le nord d'Haïti. Dans ce contexte, l'assistance médicale englobe un large éventail de biens et de services, notamment les fournitures pharmaceutiques et les équipements médicaux, les procédures médicales, le soutien aux projets d'infrastructures ainsi que la formation du personnel médical. Fondée sur des recherches ethnographiques menées de 2007 à 2009 auprès de fournisseurs, de metteurs en oeuvre et de bénéficiaires d'assistance médicale, la présente étude examine les différentes relations de collaboration et les tensions qui découlent de la prestation de services de santé dans un milieu caractérisé par des inégalités sociales et économiques marquées. Après une discussion sur l'héroïsme humanitaire, qui est ici illustré par la vie et les travaux des médecins Albert Schweitzer et de Paul Farmer, cette thèse examinera les activités d'une ONG de santé laïque des États-Unis. Le troisième chapitre est consacré aux expériences et aux points de vue de médecins haïtiens résidents qui oeuvrent dans un grand hôpital public, situant la vie et le travail de ces derniers dans le cadre de grands débats sur les obligations et l'émigration. Le quatrième chapitre examine les facteurs qui entravent la collaboration, pourtant réclamée de toutes parts, entre les différents intervenants des services d'assistance médicale. Le dernier chapitre propose des théories fondées sur l'économie morale et le ressentiment en tant que cadres conceptuels pour comprendre les échanges, les valeurs et les émotions de nature variée qui constituent et influencent les rencontres entre les intervenants de l'assistance médicale, et qui naissent de celles-ci. Plutôt que d'exposer les faiblesses ou les défaillances de l'assistance médicale internationale en Haïti, cette thèse vise à mettre en lumière l'ambivalence et les contradictions vécues par les divers acteurs engagés dans ce processus complexe.
|
62 |
Identités et loyautés des auteurs et peintres russes de l'Estonie post-soviétiqueRouillard, Remy January 2004 (has links)
After five decades of Soviet occupation, Estonia’s population included a large Russian minority. In order to distance itself from Russia, and to “correct” the harm done to the Estonian people by the Soviet regime, the Estonian state implemented nationalistic policies that affected Russians and other non-Estonians. Thus, the members of the Russian minority needed to redefine their position within Estonia at a time when their presence and their links to Russia were perceived to be problematic by both the Estonian people and the state. When Estonia became a candidate to enter the European Union, the Estonian state was pressured to improve its relations with its national minorities, which led to the adoption of the Integration of non-Estonians policy. Conducted after implementation of the policy, this research examines the multifaceted aspect of the ethnic identity of Russian painters and authors living in Estonia. This thesis shows that they demonstrate a strong sense of belonging to Estonia, yet they manifest a deep attachment to the Russian language and culture, while also feeling related to Europe. This calls into question certain policies of the Estonian state, in particular those concerning the conditions of citizenship. / Lorsqu’elle mit fin à cinq décennies d’occupation soviétique, l’Estonie comprenait une importante minorité russe. Dans le but de se distancier de la Russie et de « corriger » les torts causés aux Estoniens par le régime soviétique, l’État estonien mit en place des politiques nationalistes qui affectèrent ces Russes ainsi que les autres non-Estoniens. Les membres de la minorité russe durent donc redéfinir leur position en Estonie alors que leur présence et leurs liens à la Russie étaient perçus comme problématiques par le peuple estonien et par l’État. Depuis que l’Estonie est devenue candidate à l’accession à l’Union européenne, on fit pression auprès de l’État estonien afin qu’il améliore ses relations avec ses minorités nationales, ce qui mena à l’adoption d’une vaste politique d’intégration des non-Estoniens. Menée suite à la mise en application de cette politique, cette recherche examine diverses facettes de l’identité ethnique de peintres et d’auteurs russes qui vivent en Estonie. Dans ce mémoire, nous verrons que ceux-ci ont de forts liens d’appartenance à l’Estonie, tout en étant profondément attachés à la langue et à la culture russes, en plus d’entretenir certains liens avec l’Europe. Ceci remet en question certaines politiques de l’État estonien, en particulier celles qui concernent les conditions de citoyenneté. fr
|
63 |
Kahnawake Iroquois and the Lower-Canadian Rebellions, 1837-1838Sossoyan, Matthieu January 1999 (has links)
Drawing on archival data and theoretical reflections on interest groups and collective identity, this thesis aims to understand why the Kahnawake Iroquois cooperated with the British Crown during the Lower-Canadian Rebellions of 1837-1838. It is suggested that the Iroquois' decision to intervene was prompted by their own interpretations of the events and of their complex relationships with the British, neighboring settlers, and the Patriotes. It is argued that the resulting collective action was intended to defend interests such as government annuities, land, and livelihood. An analysis of the cultural, social, economic and political contexts further reveals that by intervening in the crisis, the Iroquois intended to protect land and presents because they were powerful symbols around which they collectively defined themselves as "Indians", despite the presence of internal factions. To conclude, it is argued that Kahnawake Iroquois did not intervene in the Rebellions only to defend economic interests, but, more fundamentally, to express and protect their collective identity. / S'inspirant de sources archivistiques ainsi que de concepts théoriques tels que le groupe d'intérêt et l'identité collective, ce mémoire de maîtrise A pour objectif de mieux comprendre les raisons qui ont amené les Iroquois de Kahnawake A collaborer avec les autorités britanniques au cours des Rébellions de 1837-1838. La prise de décision des Iroquois semble avoir été basée sur leur propres interprétations des événements et de leurs relations avec les autorités coloniales, les villages voisins et les Patriotes. Une analyse des contextes culturels, sociaux, économiques et politiques suggère que l'intervention des Iroquois avait pour but de défendre des intérêts collectifs tels que les cadeaux annuels et le territoire. De tels intérêts avaient une valeur symbolique importante comme représentant une identité "indienne" et "de Kahnawake", et ce, malgré la présence de factions internes dans la communauté. Enfin, nous proposons que les Iroquois de Kahnawake ont décidé d'intervenir au cours des Rébellions non seulement afin de protéger des intérêts d'ordre économiques mais, aussi, afin d'exprimer et de défendre une identité collective. fr
|
64 |
Fire, plants and people: exploring environmental relations through local knowledge of postfire ecology at Wemindji, QuebecScott, Katherine January 2009 (has links)
In the forests of Wemindji Cree Territory on the eastern shores of James Bay, north-western Quebec, forest fires burn frequently, human interventions are rare, and fire is the key agent of forest transformation. This thesis examines Cree perceptions of spatial and temporal post-fire ecosystem processes, more specifically, the interactions of plants, animals, people and the physical landscape. Western scientific studies have focused on the complex actions of fire in shaping these ecosystems. I interviewed Cree forest experts in Wemindji and reviewed the literature on forest fire in this area. The knowledge that both hunters and scientists have acquired is often nearly parallel. I suggest some ways in which the different perspectives of Cree and western scientists might complement each other and contribute to new knowledge of postfire ecology. / Sur le territoire des Cris de Wemindji, sur la rive est de la Baie James au Nord-Ouest du Québec, les incendies de forêt surviennent fréquemment, les interventions humaines sont rares et le feu est l'acteur clef des transformations touchant la forêt. Ce mémoire examine les conceptions des Cris face aux processus spatio-temporels affectant l'écosystème après un feu et, plus spécifiquement, les interactions entre plantes, animaux, humains et contexte physique. Les études scientifiques occidentales se focalisent sur les rôles complexes du feu dans le façonnement des écosystèmes. J'ai interrogé à Wemindji des experts cris de la forêt et revu la littérature sur les incendies de la région. Un parallèle net peut être établi à plusieurs égards entre les connaissances des chasseurs et celles des scientifiques. Je suggère des moyens pour rendre les perspectives respectives des Cris et des scientifiques occidentaux complémentaires et contribuer à l'acquisition de nouvelles connaissances concernant l'impact écologique des feux de forêt.
|
65 |
Delayed reactions: 'conjuring' agent orange in twenty-first century VietnamUesugi, Takeshi January 2012 (has links)
The intended effects of Agent Orange—the chemical herbicide the US military used during the Vietnam War to defoliate forests and destroy crops—were 'horrendous'; its unintended side-effects on human health, including cancer and birth defects, were 'abominable'. But what about the side-effects of conjuring up 'Agent Orange' decades after the end of the war in contemporary Vietnam? The story of Agent Orange is a relatively new invocation of old facts that were buried in the exigencies of everyday life in postwar Vietnam. The identity of so-called "Agent Orange victims" born in the wake of the emergence of nationwide movement to seek justice on their behalf remains tenuous due to the lack of a unified institutional support for Agent Orange victims and continuing uncertainty of scientific evidence implicating the chemical as the cause of their diseases and conditions. Based on a thirteen-months fieldwork in Central Vietnam, focusing on A Luoi district of Thua Thien Hue province, this thesis explores how the new discourse of Agent Orange and dioxin affects ordinary people's perception of risk, and their relationship to the environment, family, community, nation-state, and the memory of war in regions contaminated with Agent Orange. / Les effets souhaités de l'Agent Orange –ces herbicides chimiques utilisés par l'armée américaine pendant la guerre du Vietnam – étaient le défoliation des forêts, ainsi que la destruction des récoltes, tous deux des effets terribles. Ses effets secondaires non-souhaités sur la santé humaine, incluant le cancer et des malformations de naissance étaient, quant à eux, abominables. Mais que penser des effets secondaires de l'évocation de l'Agent Orange, des décennies après la fin de la guerre au Vietnam d'aujourd'hui? L'histoire relativement récente de l'Agent Orange fait ressurgir du passé des faits enterrés sous les exigences de la vie quotidienne du Vietnam d'après-guerre. L'identité des soi-disant « victimes de l'Agent Orange », apparue lors de l'émergence d'un mouvement national visant à obtenir justice pour eux, demeure délicate en raison de l'incertitude scientifique causale qui persiste, et à cause du manque de soutien institutionnel unifié pour les victimes de l'Agent Orange. Basée sur treize mois de recherche de terrain dans le centre du Vietnam, au sein du district d'A Luoi de la province de Thua Thien Hue, cette thèse examine la manière dont les nouveaux discours sur l'Agent Orange et la dioxine affectent la perception du risque des personnes ordinaires, leurs relations à l'environnement, à la famille, à la communauté, à l'état-nation, ainsi que leur souvenir de la guerre, dans une région contaminée par l'Agent Orange.
|
66 |
Nation, narration and conflation: a mutual blind spot in historical narratives of the Israeli Palestinian conflictBitton, Daniel January 2014 (has links)
In the aftermath of the collapse of the Oslo peace process in 2000, many academics and educators began to focus on antithetical Israeli and Palestinian historical narratives as an important obstacle to a peaceful resolution of the Israeli-Palestinian conflict. A decade later, initial optimism at the prospect of a "bridging narrative" that would foster mutual comprehension by integrating Israeli and Palestinian versions of history has waned, with many early enthusiasts abandoning the idea as unrealistic. This paper compares Zionist and Palestinian historical narratives about the conflict as a whole, to the work of historians specializing in land issues in Palestine in the period 1881-1939. The comparison reveals important mutual lacunae in both sets of conventional narratives, which if integrated into an overall history suggest a potentially productive integrated "bridging" narrative. / Après l'échec du processus de paix d'Oslo en l'an 2000, plusieurs universitaires et éducateurs ont commencé à considérer les récits historiques antithétiques israéliens et palestiniens comme étant un obstacle à la résolution pacifique du conflit Israélo-Palestinien. Une décennie plus tard, l'optimisme initial d'une perspective de récit commun, susceptible de favoriser une compréhension mutuelle, s'est dissipé. Plusieurs des premiers fervents de cette idée l'ont abandonnée car ils la considèrent irréaliste. Ce document compare les récits historiques Sionistes et Palestiniens, du conflit dans son ensemble, à l'œuvre des historiens qui se spécialisent dans le domaine des questions foncières et territoriales en Palestine entre 1881 et 1939. La comparaison révèle des lacunes importantes dans les deux récits historiques et suggère qu'un récit commun potentiellement fructueux pourrait voir le jour si l'on tenait compte des travaux des historiens, mentionnés ci-dessus, en les intégrant à l'histoire globale.
|
67 |
Dissolving the pastoral commons, enhancing enclosures: commercialization, corruption and colonial continuities amongst Maasai pastoralists of Southern KenyaRiamit, Stanley January 2014 (has links)
AbstractMaasai pastoral landholdings presently collectively held and managed under group ranch tenure arrangement are increasingly under pressure to subdivide and privatize. Subsequent processes of defining, administering, allocating and securing land rights and associated resources within pastoral landholdings has remained largely contentious. The complex interplay between market forces, state bureaucracy (policy, legal and administrative framework), customary value systems and institutions in the process of allocating land rights against a backdrop of competing land-use options and mounting population pressure provides the setting for unpacking the dynamics of land related graft.This thesis presents new data to analyze emerging and increasing incidences of practices and activities that could generally be described as 'corrupt' in the process of subdivision and privatization of pastoral commons. Understanding the roles, interests and strategies of different social actors and institutions – local group ranch members, group ranch officials, ministry of lands officials, private sector investors (conservationists, tourism sector players, land surveyors, lawyers) - during the land subdivision processes, seen in the light of historical and current social, economic, and political trajectories, can help deepen our understanding of land related corruption and its likely impact on future land use trends and local livelihoods. In particular, community conservation initiatives driven by private sector investors, local community members' unfamiliarity with functioning of the state bureaucracy and personal agency in rent seeking tendencies inevitably have the strongest influence on social equity with respect to land and associated resources within the GR context.. However, the increase in land related graft is not a simple function of the shortfalls arising from market inequity and state inefficiency related outcomes. They are as much influenced by carry-over of practices of indigenous value systems on resource distribution based on reciprocity. These findings are relevant not only for Maji moto group ranch and group ranches adjacent to Maasai Mara game reserve, but also for pastoral livelihood and land-use options elsewhere in Kenya and sub-Saharan Africa / RésuméLes propriétés foncières pastorales Maasai actuellement détenues et gérées collectivement sous arrangement « mandat ranch de groupe sont de plus en plus sous pression de parcelisation et privatisation. Les processus ultérieurs de définition, d'administration, affectation et sécurisation des droits fonciers et des ressources connexes au sein de propriétés foncières pastorales sont restés largement controversés. L'interaction complexe entre les forces du marché, la bureaucratie d'État (politique, cadre juridique et administratif), les systèmes de valeurs et institutions coutumiers dans le processus d'allocation des droits fonciers dans un contexte d'options concurrentes d'utilisation des terres et la pression démographique offrent un cadre pour le déballage de la dynamique de corruption liée à la terre. Cette thèse présente de nouvelles données qui analysent l'émergence et l'augmentation de l'incidence des pratiques et des activités qui pourraient généralement être décrites comme «corrompues» dans le processus de lotissement et de privatisation des biens communs pastoraux Comprendre les rôles, intérêts et stratégies des différents acteurs sociaux et institutions - membres locaux du groupe de ranchs, responsables de ranchs, fonctionnaires du ministère des terres, investisseurs du secteur privé ( écologistes, acteurs du secteur du tourisme, arpenteurs-géomètres, avocats) - pendant le déroulement du processus de lotissement, considérés à la lumière des trajectoires sociales actuelles et historiques, économiques et politiques, peuvent aider à approfondir notre compréhension de la corruption liée à la terre et son impact probable sur les tendances futures d'utilisation des terres et des moyens de subsistance locaux. En particulier, les initiatives de conservation communautaires stimulées par les investisseurs du secteur privé, la méconnaissance du fonctionnement de la bureaucratie étatique par les membres des collectivités locales et les actions personnelles dans les efforts de recherche de rentes ont inévitablement une plus forte influence sur l'équité sociale par rapport à la terre et aux ressources associées dans le contexte GR. Cependant, l'augmentation des griefs liés à la terre ne provient pas simplement des déficits résultant de l'inégalité du marché et de l'incapacité de l'Etat à atteindre les résultats attendus. Mais, ils sont aussi très influencés par les pratiques de systèmes de valeurs autochtones relatives à la répartition des ressources fondées sur la réciprocité. Ces conclusions sont pertinentes non seulement pour le groupe de ranchs Maji Moto et des ranchs collectifs adjacents à la réserve de chasse Masaï Mara, mais aussi pour les moyens de subsistance pastoraux et des options d'utilisation des terres ailleurs au Kenya et en Afrique subsaharienne.
|
68 |
"Land is life, conservance is life." The San and the N≠a Jaqna conservancy, Tsumkwe District, West NamibiaWelch, Cameron January 2014 (has links)
Community-based natural resource management or CBNRM, with its attention to community participation, its call for de-centralization of rights to local resource users through democratic and equitable structures, and its potential to deliver benefits to local livelihoods and national conservation interests, now forms the predominant strategy for rural development in the communal areas of Namibia. This framework is presumed by the Namibian government and international bodies concerned with conservation and development to deliver measurable and positive economic, environmental, and political results for the State and all of its citizens. As marginalized indigenous resource users struggling to consolidate rights to land, CBNRM has taken on particular form and significance for the San in Namibia. This study explores how CBNRM has become a nexus through which questions of indigeneity, conservation and development have come to bear on San communities. Focusing on the experiences of a group of predominantly San communities in the North-East of Namibia, the historical and contemporary situations of the San in N≠a Jaqna and their engagement with CBNRM are examined. In looking to the future, this study seeks to understand what mechanisms and institutions give indigenous groups, such as the San, a foothold in the State and an avenue through which to navigate and shape their own modernity(ies). This work identifies the modalities with which conservation comes together with interests of indigenous groups and how these groups deploy leverage gained through invoking conservation as discourse and practice. For the San of N≠a Jaqna, CBNRM is about much more than conservation of State owned resources or economic diversification of rural livelihoods. The establishment of CBNRM institutions in Tsumkwe District West has aggravated pre-existing tensions regarding land and resource rights and brought forward new problems for the San. The Conservancy has served as a theatre for increasingly numerous and complex rights claims asserted by the State as well as by San-speaking and non-San-speaking groups within the Conservancy. At the same time, engagement with the CBNRM framework has provided opportunities for the San. It has allowed the San to collectively identify developmental objectives and priorities and to deepen understanding of, and take action to meet, challenges and potential threats in the pursuit of land and resource rights as a basis for bettering their socio-economic and political position in Namibia. / La gestion communautaire des ressources naturelles ou GCRN, avec son attention portée à la participation de la communauté, son appel pour la décentralisation des droits aux utilisateurs des ressources locales à travers des structures démocratiques et équitables, et ses potentiels bénéfices pour les moyens de subsistance locaux et les intérêts nationaux de conservation, forme maintenant la stratégie prédominante pour le développement rural des terres communes en Namibie. Ce cadre est censé, selon le gouvernement namibien et les instances internationales concernées par la conservation et le développement, produire des résultats économiques, environnementaux et politiques mesurables et positifs pour l'État et l'ensemble de ses citoyens. Pour les San de Namibie, autochtones marginalisés utilisateurs de ressources luttant pour consolider leurs droits à la terre, la GCRN a pris une forme et une importance particulières. Cette étude explore comment la GCRN est devenue un lien à travers lequel les questions de l'autochtonie, de la conservation et du développement sont vécues par les communautés San. En se concentrant sur les expériences d'un groupe de communautés majoritairement San du nord-est de la Namibie, les situations historiques et contemporaines des San de N≠a Jaqna et leur participation dans la GCRN sont examinées. En regardant vers l'avenir, cette étude cherche à comprendre quels sont les mécanismes et les institutions donnant aux groupes autochtones, comme les San, un ancrage dans l'État et un moyen leur permettant d'orienter et de façonner leur propre(s) modernité(s). Ce travail identifie les modalités avec lesquelles la conservation rejoint les intérêts des groupes autochtones et comment ces groupes utilisent l'influence gagnée en invoquant la conservation dans leurs discours et leurs pratiques. Pour les San de N≠a Jaqna, la GCRN est bien plus que la conservation des ressources appartenant à l'État ou la diversification économique des moyens de subsistance en milieu rural. La mise en place d'institutions de GCRN dans le district de Tsumkwe Ouest a exacerbé les tensions préexistantes relatives aux droits fonciers et aux ressources et présente de nouveaux problèmes pour les San. La Conservancy a servi de théâtre à des revendications de droits de plus en plus nombreuses et complexes provenant de l'État ainsi que de groupes, San ou non, au sein de la Conservancy. Dans le même temps, la participation au cadre de la GCRN a fourni des opportunités pour les San. Elle a permis aux San d'identifier collectivement leurs objectifs et priorités de développement et d'approfondir la compréhension - et de prendre des mesures pour y répondre – des défis et des menaces potentielles à la poursuite des droits fonciers et des ressources comme base pour améliorer leur situation socio-économique et politique en Namibie.
|
69 |
Emergence and community: the Washaw Sibi EeyouchLessard, David January 2014 (has links)
Drawing on twelve months of multi-sited ethnography with members of the Washaw Sibi Eeyouch Association (WSEA), this dissertation investigates how notions of community and identity are constructed, interact with each other, and are transformed in a context of ongoing social and institutional change that allows a reflexion about the concept of emergence. Using both ethnographic and historical material, the body of this dissertation deals with different periods of the history of the Harricana River watershed, where Washaw Sibi's traditional territories are located, namely: the early fur trade, the Treaty and post-Confederation period, and the establishment of the WSEA from the 1980's to the current period. The WSEA is an incorporated organization working for political recognition and the establishment of a village of their own in northern Quebec. The organization is working toward full inclusion under the James Bay and Northern Quebec Agreement (JBNQA) as a Quebec Cree community, which will bring about probable financial, political and social benefits to the group. During the research, for many decades prior to the research, and still to the present day, members have been scattered across different locales of Northern Quebec and Ontario because of a history of nomadism and government policies which caused the relocation and the social and geographical fragmentation of the group at several times in the past two hundred years. Recognition as a community of JBNQA beneficiaries implies renewed relationships with state institutions and the establishment of forms of collective life similar to those of other Quebec Cree communities. It thus brings fundamental changes for the group and the emergence of a form of communal life that its members have never experienced before as Wahshaw Sibi Eeyouch, the village.The analysis shows how colonial powers and the state have contributed to the emergence of local social and symbolic boundaries, leading to the historical exclusion of the Washaw Sibi group from historical treaties and from the JBNQA, among other things. The discussion analyses the different conflicts, gains and losses emerging when one claims a Cree or Washaw Sibi identity in a context characterized by a multiplicity of overlapping identities, a diversity of historical experiences, and singular political dynamics affecting the group. The dissertation builds on social anthropological theory of subarctic bands to emphasize the fluidity, adaptability and pragmatism of the social organization of regional aboriginal populations. At the same time, it involves concepts of symbolic violence and habitus to deal with the complex relationships between social reproduction and change, and more specifically with local experiences of colonialism as well as ongoing transformations occurring in members' social networks and living conditions. / S'appuyant sur douze mois de travail ethnographique multi-site avec les membres de l'Association Washaw Sibi Eeyouch (WSEA), cette thèse analyse comme les notions de communauté et d'identité sont construites, interagissent entre elles et se transforment dans un contexte de changement social et institutionnel appelant à une réflexion sur le concept d'émergence. À l'aide de matériel ethnographique et historique, le corps de la thèse traite de différents moments de l'histoire du bassin hydrographique de la rivière Harricana, où sont principalement situés les territoires traditionnels de Washaw Sibi. Principalement, ces sections traitent de la traite des fourrures, la période suivant la Confédération, l'ère des traités et l'établissement de la WSEA, des années 1980 jusqu'à la situation actuelle. La WSEA est une organisation incorporée travaillant à la reconnaissance politique du groupe et à l'établissement d'un village dans le nord du Québec. L'organisation travaille à l'inclusion complète du groupe sous la Convention de la Baie James et du Nord québécois (CBJNQ) en tant que communauté crie, ce qui apporterait des bénéficies financiers, politiques et sociaux au groupe. Depuis plusieurs décennies jusqu'au moment de réaliser cette recherche, les membres de ce dernier ont été dispersés dans différentes localités du nord du Québec et de l'Ontario étant donné leur nomadisme traditionnel et une histoire de politiques gouvernementales qui ont amené la relocalisation du groupe et sa fragmentation sociale et géographique, plusieurs fois au cours des deux derniers siècles. La reconnaissance en tant que communauté bénéficiaire de la CBJNQ implique l'émergence de relations renouvelées avec certaines institutions autochtones et étatiques et le développement de formes de vie collective similaire à celles d'autres communautés cries du Québec. Cela signifie donc des changements fondamentaux pour le groupe et l'émergence d'une vie communautaire que ses membres n'ont jamais expérimenté auparavant comme Washaw Sibi Eeyouch. L'analyse montre comment les pouvoirs coloniaux et l'état ont contribué à l'émergence de frontières symboliques et sociales locales, menant à l'exclusion historique du groupe de Washaw Sibi par rapport aux traités historiques et à la CBJNQ, entre autres. La discussion analyse les différents conflits, gains et pertes liés au fait de se réclamer d'une identité crie ou Washaw Sibi dans un contexte caractérisé par une multiplicité d'identités imbriquées les unes dans les autres, une diversité d'expériences historiques et des dynamiques politiques particulières affectant le groupe. La thèse se réfère à la théorie anthropologique concernant les bandes autochtones du subarctique qui insistent sur la fluidité, l'adaptabilité et le pragmatisme de l'organisation sociale au niveau régional. Aussi, la thèse s'appuie sur les concepts de violence symbolique et d'habitus pour traiter des relations complexes entre reproduction et changement social et, plus spécifiquement, des expériences locales du colonialisme.
|
70 |
Lifeblood of the earth| Nuwuvi (Southern Paiute) hydrological knowledge and perceptions of restoration in two Southern Nevada protected areasWendel, Kendra Lesley 28 May 2014 (has links)
<p> In the arid landscapes of the southern Great Basin and northern Mojave Desert, issues surrounding water resource management are often politically contentious. Nuwuvi (Southern Paiute) have known and managed these resources for thousands of years prior to Euro-American arrival in the region. A variety of factors, including federal policies that resulted in the creation of reservations and forced placement in boarding schools, as well as contemporary resource commodification, have influenced Nuwuvi knowledge and practice. In this thesis, I examined the character of Nuwuvi ethnohydrological knowledge, including management knowledge, of two protected areas: Spring Mountains National Recreation Area (SMNRA), managed by the U.S. Forest Service (USFS) and Desert National Wildlife Refuge (DNWR), managed by the U.S. Fish and Wildlife Service (USFWS). In addition, I investigated perceptions of water health and restoration among participants from the two managing agencies and six Nuwuvi Nations. I addressed these topics using the theoretical framework of political ecology and a methodology that included semi-structured interviews and demographic questionnaires with 16 Nuwuvi knowledge holders and four federal agency participants. I conducted text analysis of partial interview transcripts using the inductive coding method in order to identify recurring themes and concepts related to hydrology, management, and restoration. My results illustrated that Nuwuvi ethnohydrological knowledge, which developed incrementally over time, conceptualized water as a sentient being that required human interaction to remain healthy. There was also evidence that Nuwuvi knowledge of water was changing as a result of political, economic, and social forces. Furthermore, these findings suggest that Nuwuvi and agency approaches to hydrological management and restoration were built upon differing epistemologies, though there was convergence among specific management and restoration techniques. Based on these results, a report of findings from the Nuwuvi Knowledge-to-Action project, including recommendations for collaborative stewardship approaches, was delivered to participants in August 2013.</p>
|
Page generated in 0.1161 seconds