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Phonemic variability and confusability in pronunciation modeling for automatic speech recognition / Variabilité et confusabilité phonémique pour les modèles de prononciations au sein d’un système de reconnaissance automatique de la paroleKaranasou, Panagiota 11 June 2013 (has links)
Cette thèse aborde les problèmes de variabilité et confusabilité phonémique du point de vue des modèles de prononciation pour un système de reconnaissance automatique de la parole. En particulier, plusieurs directions de recherche sont étudiées. Premièrement, on développe des méthodes de conversion automatique de graphème-phonème et de phonème-phonème. Ces méthodes engendrent des variantes de prononciation pour les mots du vocabulaire, ainsi que des prononciations et des variantes de prononciation, pour des mots hors-vocabulaire. Cependant, ajouter plusieurs prononciations par mot au vocabulaire peut introduire des homophones (ou quasi-homophones) et provoquer une augmentation de la confusabilité du système. Une nouvelle mesure de cette confusabilité est proposée pour analyser et étudier sa relation avec la performance d’un système de reconnaissance de la parole. Cette “confusabilité de prononciation” est plus élevée si des probabilités pour les prononciations ne sont pas fournies et elle peut potentiellement dégrader sérieusement la performance d’un système de reconnaissance de la parole. Il convient, par conséquent, qu’elle soit prise en compte lors de la génération de prononciations. On étudie donc des approches d’entraînement discriminant pour entraîner les poids d’un modèle de confusion phonémique qui autorise différentes facons de prononcer un mot tout en contrôlant le problème de confusabilité phonémique. La fonction objectif à optimiser est choisie afin de correspondre à la mesure de performance de chaque tâche particulière. Dans cette thèse, deux tâches sont étudiées: la tâche de reconnaissance automatique de la parole et la tâche de détection de mots-clés. Pour la reconnaissance automatique de la parole, une fonction objectif qui minimise le taux d’erreur au niveau des phonèmes est adoptée. Pour les expériences menées sur la détection de mots-clés, le “Figure of Merit” (FOM), une mesure de performance de la détection de mots-clés, est directement optimisée. / This thesis addresses the problems of phonemic variability and confusability from the pronunciation modeling perspective for an automatic speech recognition (ASR) system. In particular, several research directions are investigated. First, automatic grapheme-to- phoneme (g2p) and phoneme-to-phoneme (p2p) converters are developed that generate alternative pronunciations for in-vocabulary as well as out-of-vocabulary (OOV) terms. Since the addition of alternative pronunciation may introduce homophones (or close homophones), there is an increase of the confusability of the system. A novel measure of this confusability is proposed to analyze it and study its relation with the ASR performance. This pronunciation confusability is higher if pronunciation probabilities are not provided and can potentially severely degrade the ASR performance. It should, thus, be taken into account during pronunciation generation. Discriminative training approaches are, then, investigated to train the weights of a phoneme confusion model that allows alternative ways of pronouncing a term counterbalancing the phonemic confusability problem. The objective function to optimize is chosen to correspond to the performance measure of the particular task. In this thesis, two tasks are investigated, the ASR task and the KeywordSpotting (KWS) task. For ASR, an objective that minimizes the phoneme error rate is adopted. For experiments conducted on KWS, the Figure of Merit (FOM), a KWS performance measure, is directly maximized.
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Reconnaissance automatique du locuteur par des GMM à grande margeJourani, Reda 06 September 2012 (has links) (PDF)
Depuis plusieurs dizaines d'années, la reconnaissance automatique du locuteur (RAL) fait l'objet de travaux de recherche entrepris par de nombreuses équipes dans le monde. La majorité des systèmes actuels sont basés sur l'utilisation des Modèles de Mélange de lois Gaussiennes (GMM) et/ou des modèles discriminants SVM, i.e., les machines à vecteurs de support. Nos travaux ont pour objectif général la proposition d'utiliser de nouveaux modèles GMM à grande marge pour la RAL qui soient une alternative aux modèles GMM génératifs classiques et à l'approche discriminante état de l'art GMM-SVM. Nous appelons ces modèles LM-dGMM pour Large Margin diagonal GMM. Nos modèles reposent sur une récente technique discriminante pour la séparation multi-classes, qui a été appliquée en reconnaissance de la parole. Exploitant les propriétés des systèmes GMM utilisés en RAL, nous présentons dans cette thèse des variantes d'algorithmes d'apprentissage discriminant des GMM minimisant une fonction de perte à grande marge. Des tests effectués sur les tâches de reconnaissance du locuteur de la campagne d'évaluation NIST-SRE 2006 démontrent l'intérêt de ces modèles en reconnaissance.
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Apprentissage discriminant des modèles continus en traduction automatique / Discriminative Training Procedure for Continuous-Space Translation ModelsDo, Quoc khanh 31 March 2016 (has links)
Durant ces dernières années, les architectures de réseaux de neurones (RN) ont été appliquées avec succès à de nombreuses applications en Traitement Automatique de Langues (TAL), comme par exemple en Reconnaissance Automatique de la Parole (RAP) ainsi qu'en Traduction Automatique (TA).Pour la tâche de modélisation statique de la langue, ces modèles considèrent les unités linguistiques (c'est-à-dire des mots et des segments) à travers leurs projections dans un espace continu (multi-dimensionnel), et la distribution de probabilité à estimer est une fonction de ces projections.Ainsi connus sous le nom de "modèles continus" (MC), la particularité de ces derniers se trouve dans l'exploitation de la représentation continue qui peut être considérée comme une solution au problème de données creuses rencontré lors de l'utilisation des modèles discrets conventionnels.Dans le cadre de la TA, ces techniques ont été appliquées dans les modèles de langue neuronaux (MLN) utilisés dans les systèmes de TA, et dans les modèles continus de traduction (MCT).L'utilisation de ces modèles se sont traduit par d'importantes et significatives améliorations des performances des systèmes de TA. Ils sont néanmoins très coûteux lors des phrases d'apprentissage et d'inférence, notamment pour les systèmes ayant un grand vocabulaire.Afin de surmonter ce problème, l'architecture SOUL (pour "Structured Output Layer" en anglais) et l'algorithme NCE (pour "Noise Contrastive Estimation", ou l'estimation contrastive bruitée) ont été proposés: le premier modifie la structure standard de la couche de sortie, alors que le second cherche à approximer l'estimation du maximum de vraisemblance (MV) par une méthode d’échantillonnage.Toutes ces approches partagent le même critère d'estimation qui est la log-vraisemblance; pourtant son utilisation mène à une incohérence entre la fonction objectif définie pour l'estimation des modèles, et la manière dont ces modèles seront utilisés dans les systèmes de TA.Cette dissertation vise à concevoir de nouvelles procédures d'entraînement des MC, afin de surmonter ces problèmes.Les contributions principales se trouvent dans l'investigation et l'évaluation des méthodes d'entraînement efficaces pour MC qui visent à: (i) réduire le temps total de l'entraînement, et (ii) améliorer l'efficacité de ces modèles lors de leur utilisation dans les systèmes de TA.D'un côté, le coût d'entraînement et d'inférence peut être réduit (en utilisant l'architecture SOUL ou l'algorithme NCE), ou la convergence peut être accélérée.La dissertation présente une analyse empirique de ces approches pour des tâches de traduction automatique à grande échelle.D'un autre côté, nous proposons un cadre d'apprentissage discriminant qui optimise la performance du système entier ayant incorporé un modèle continu.Les résultats expérimentaux montrent que ce cadre d'entraînement est efficace pour l'apprentissage ainsi que pour l'adaptation des MC au sein des systèmes de TA, ce qui ouvre de nouvelles perspectives prometteuses. / Over the past few years, neural network (NN) architectures have been successfully applied to many Natural Language Processing (NLP) applications, such as Automatic Speech Recognition (ASR) and Statistical Machine Translation (SMT).For the language modeling task, these models consider linguistic units (i.e words and phrases) through their projections into a continuous (multi-dimensional) space, and the estimated distribution is a function of these projections. Also qualified continuous-space models (CSMs), their peculiarity hence lies in this exploitation of a continuous representation that can be seen as an attempt to address the sparsity issue of the conventional discrete models. In the context of SMT, these echniques have been applied on neural network-based language models (NNLMs) included in SMT systems, and oncontinuous-space translation models (CSTMs). These models have led to significant and consistent gains in the SMT performance, but are also considered as very expensive in training and inference, especially for systems involving large vocabularies. To overcome this issue, Structured Output Layer (SOUL) and Noise Contrastive Estimation (NCE) have been proposed; the former modifies the standard structure on vocabulary words, while the latter approximates the maximum-likelihood estimation (MLE) by a sampling method. All these approaches share the same estimation criterion which is the MLE ; however using this procedure results in an inconsistency between theobjective function defined for parameter stimation and the way models are used in the SMT application. The work presented in this dissertation aims to design new performance-oriented and global training procedures for CSMs to overcome these issues. The main contributions lie in the investigation and evaluation of efficient training methods for (large-vocabulary) CSMs which aim~:(a) to reduce the total training cost, and (b) to improve the efficiency of these models when used within the SMT application. On the one hand, the training and inference cost can be reduced (using the SOUL structure or the NCE algorithm), or by reducing the number of iterations via a faster convergence. This thesis provides an empirical analysis of these solutions on different large-scale SMT tasks. On the other hand, we propose a discriminative training framework which optimizes the performance of the whole system containing the CSM as a component model. The experimental results show that this framework is efficient to both train and adapt CSM within SMT systems, opening promising research perspectives.
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