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L'archéomuséologie : un modèle conceptuel interdisciplinaire

Desrosiers, Pierre 12 April 2018 (has links)
L’archéologie et la muséologie sont deux disciplines scientifiques qui s’inscrivent dans les préoccupations de la société occidentale vis-à-vis de son passé. Leur historique témoigne de convergences et de divergences d’intérêts relatifs à l’acquisition et à la diffusion des connaissances. Les convergences portent essentiellement sur l’objet qui depuis deux cents ans unit les musées et les chercheurs souvent au sein d’un même lieu de travail. Le musée se définit comme un lieu de recherche, de conservation et de diffusion; ce sont des rôles que l’antiquaire, puis l’archéologue, ont d’ailleurs joués lorsque le musée était considéré comme un laboratoire et une vitrine sur le passé. Les divergences sont plutôt d’ordre disciplinaire car elles découlent du besoin de la part de la communauté scientifique et professionnelle, de définir un cadre méthodologique et d’explorer le potentiel de leurs champs d’application respectifs. L’évolution scientifique de l’archéologie et de la muséologie au Québec a été rapide et suit de près un essor disciplinaire qui se manifeste en Amérique du Nord et en Europe depuis tout au plus quarante ans. Une fois ces paramètres disciplinaires établis, la convergence interdisciplinaire peut s’opérer à nouveau. La présente recherche prend ainsi comme base la difficulté de concilier les intérêts scientifiques de recherche et la diffusion des connaissances auprès de la société. La transmission des connaissances est au cœur de la problématique de cette recherche doctorale. Des signes d’interdisciplinarité étant déjà perceptibles dans ces deux domaines de recherche, le modèle archéomuséologique se veut un exemple concret qui démontre comment et pourquoi l’acquisition des connaissances se marie avec la diffusion des connaissances. Après avoir tracé le parcours historique de ces disciplines et inscrit celles-ci dans un discours scientifique, la thèse aborde le modèle conceptuel qui se base sur l’objet et, plus encore, sur son interprétation. Celle-ci sert d’interface pour les deux disciplines et permet d’articuler l’objet au sein d’une seule et même préoccupation interdisciplinaire, la transmission des connaissances. Le modèle projette dans un premier temps une typologie évolutive des musées d’archéologie et sert ensuite à constituer les éléments d’une grille d’analyse. Cette dernière fait ressortir les éléments du parcours et du discours interdisciplinaire, ainsi que ceux du traitement archéomuséologique, qui permettent d’activer la transmission des connaissances sur le passé. Par l’entremise de l’interprétation et son interface disciplinaire, le modèle fait valoir que le rôle joué par le contexte archéologique est déterminant. À travers l’étude du contexte archéologique, il est possible d’évaluer non seulement l’état de la recherche sur le site archéologique, mais aussi de mieux cerner les visions du passé qui sont véhiculées dans les musées. Pour vérifier cette hypothèse, quatre musées d’archéologie du Québec sont mis à l’épreuve : Pointe-à-Callière, le musée d’archéologie et d’histoire de Montréal; le Centre Archéo Topo; le Parc archéologique de la Pointe-du-Buisson; et le Lieu historique national du Parc-de-l’Artillerie. Ces musées constituent des cas types québécois où l’acquisition et la diffusion des connaissances témoignent directement de la volonté de la société de transmettre au visiteur le passé. Loin d’évoluer en vase clos, l’archéologie et la muséologie du Québec participent activement aux débats scientifiques et publics qui ont cours en Amérique du Nord et à l’Europe. Dans un premier temps, la validation du modèle explore l’interdisciplinarité et les connexions qui peuvent être faites entre diverses disciplines. Il en ressort l’importance de maintenir une autonomie disciplinaire en matière de recherche et la nécessité d’accepter le défi de l’interdépendance en matière d’interprétation. Dans un deuxième temps, la validation examine plus spécifiquement la portée des visions du passé qui sont exprimées dans les musées d’archéologie. En greffant les voix et les échos du passé aux visions du passé véhiculées par les musées d’archéologie, il est possible d’observer la façon dont les valeurs idéologiques, culturelles et sociales sont transmises. Si elles sont inévitables, ces valeurs doivent à tout le moins être fondées sur ce que révèle l’étude de l’objet et son contexte archéologique. C’est pourquoi le modèle archéomuséologique insiste sur l’importance de se servir de l’histoire du lieu, racontée par l’archéologie et d’autres disciplines, comme ancrage pour assurer la transmission des connaissances. Étant directement interpellée par l’histoire du lieu, la population locale est amenée à jouer un rôle actif dans la réflexion que la société occidentale veut entretenir avec son passé. / Archaeology and museology are two scientific disciplines that are closely associated with Western society’s preoccupation with its past. The history of these disciplines has been marked by episodes of convergence and of divergence of interests with respect to acquiring and disseminating knowledge. Episodes of convergence have focused on the object, which for the last 200 years has brought museums and researchers together, often in the same workplace. By definition, the museum is a place of research, conservation and outreach; these are the roles that were played by the antiquarian, and later by the archaeologist, at the time when a museum was considered to be both a laboratory and a window onto the past. In contrast, episodes of divergence tend to be related to the disciplines themselves and arise from the needs of the scientific and professional community to establish certain parameters by defining their respective methodological frameworks and exploring the potential extent of their fields of activity. The development of archaeology and museology in Québec has been rapid and, for the last 40 years, has closely followed a disciplinary expansion in North America and Europe. It is argued here, however, that once the disciplines’ parameters have been established convergent interests should once more be able to come to the fore. The research presented here takes as a given the difficulty of reconciling the scientific interests of research with the dissemination of knowledge to society. The transmission of knowledge is a central concept in the problem addressed by this doctoral research. Since signs of interdisciplinarity are at present perceptible in the two fields of research, the proposed archaeomuseological model is intended as a concrete example demonstrating how and why the acquisition of knowledge is compatible with the dissemination of knowledge. After tracing the historical development of the two disciplines and placing them in the context of scientific discourse, the dissertation presents a conceptual model, based on the object and, more particularly, on the interpretation of the object. Interpretation acts as an interface for the two disciplines, making it possible to deal with the object as part of a single interdisciplinary concern, that is, the transmission of knowledge. The conceptual model is first used to project a three-step typology of archaeological museums and then to formulate the basic components of an analytical grid. This grid helps to identify elements related to interdisciplinary development and discourse, as well as those related to archaeomuseological treatment; in other words, elements that make it possible to activate the transmission of knowledge about the past. Through interpretation and its disciplinary interface, the model clearly shows the determining role played by the archaeological context. It is proposed that a study of the archaeological context makes it possible not only to evaluate the state of research on archaeological sites but also to better understand the visions of the past that are conveyed by museums. To verify this hypothesis, the model is applied to four archaeological museums in Québec: Pointe-à-Callière Montréal Museum of Archaeology and History; Archéo Topo Centre; Pointe-du-Buisson Archaeological Park; and Artillery Park Heritage Site of Canada. These institutions typify Québec museums in which the acquisition and dissemination of knowledge directly express Western society’s preoccupation with transmitting the past to the public. Far from developing in isolation, Québec archaeology and museology are actively involved in the scientific and public debates currently taking place in North America and Europe. The first step in the validation of the model is an exploration of interdisciplinarity and the connections that might be made between various disciplines. This exploration makes clear the importance of maintaining disciplinary independence with respect to research and the necessity of taking up the challenge of interdisciplinarity when it comes to interpretation. The second step in the validation offers a more specific examination of how visions of the past expressed in archaeological museums vary in their scope. By comparing the voices and echoes of the past with the visions of the past conveyed by museums, it is possible to observe the way in which ideological, cultural and social values are transmitted. Although such transmission is unavoidable, these values should at the very least be based on knowledge revealed by the object and its archaeological context. It is for this reason that the archaeomuseological model stresses the importance of using a site’s history, as revealed by archaeology and other disciplines, as a point of reference to ensure the transmission of knowledge. In this way, the local population, for whom the history of the site has a direct appeal, is encouraged to play an active role in the reflection that Western society wishes to undertake with respect to its past.
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Fouille archéologique d'une maison de la seconde moitié du XVIIIe siècle aux Forges du Saint-Maurice : un essai d'interprétation

Savard, Mario. 16 April 2024 (has links)
Le matériel archéologique retenu pour cette étude provient de fouilles pratiquées sur l'emplacement du village historique des Forges du Saint- Maurice. Ce site, qui se trouve à environ 15 km au nord de la ville de Trois-Rivières, est présentement géré par Parcs Canada qui en a fait un parc historique national et y a entrepris plusieurs campagnes de fouille depuis 1973. En 1977, les vestiges d'une petite maison datant de la seconde moitié du XVIIIe siècle furent mis au jour dans l'aire domestique du village. A l'été 1978, des sondages ont été effectués tout autour du bâtiment afin de retrouver des dépendances possibles et compléter notre connaissance des éléments archéologiques du secteur. Les pages qui suivent constituent un essai d'interprétation du bâtiment et de ses habitants, basé sur les données archéologiques et historiques. On y traitera donc du contexte archéologique, de la datation du vestige, puis de l'architecture, de l'environnement et de l'aménagement intérieur probable de la maison et enfin des activités identifiées à partir des artefacts et des documents écrits.
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Contenants et contenus d'usage domestique dans la seconde moitié du XIXe siècle : forme, origine, fabrication, utilisation

Décarie-Audet, Louise 11 April 2018 (has links)
Québec Université Laval, Bibliothèque 2012
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La pipe de pierre dans la société canadienne des XVIIe, XVIIIe, et XIXe siècles : une approche archéologique

Daviau, Marie-Hélène 13 April 2018 (has links)
Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2008-2009 / Ce mémoire porte sur l'étude de pipes à fumer en pierre, des objets qui sont relativement peu étudiés. Ces pipes sont souvent appelées pipes "micmac" et proviennent de sites amérindiens et euro-canadiens, de contextes archéologiques datant des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Si notre premier objectif est d'en effectuer un inventaire et de mieux cerner les caractéristiques de cet artefact, nous désirons aussi vérifier la place que pouvait prendre un tel objet dans la société canadienne et quel était son contexte d'utilisation. Les pipes de pierre sont souvent reliées à la traite des fourrures, mais nous proposons que cet artefact ait pu aussi être associé à l'expression d'une identité canadienne et soit devenu un objet de distinction au sein de la société habitant la Nouvelle-France. Afin de réaliser cette étude, nous avons consulté différentes sources historiques à la recherche de l'origine et l'utilisation du terme "calumet", examiné une centaine d'artefacts provenant de sites situés sur le territoire québécois pour en reconstituer les techniques de fabrication, et élaboré une classification de ces pipes. Nous identifions au passage certaines caractéristiques assez répétitives qui portent à croire en une production organisée. Pour nos analyses archéométriques, nous avons eu recours au microscope électronique à balayage à pression variable, à la cathodoluminescence et à la diffraction-X pour connaître la composition chimique d'une partie de la collection, dévoilant ainsi toute la complexité de la fabrication des pipes de pierre en Nouvelle-France.
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La vie domestique des officiers britanniques et canadiens résidant dans la maison Maillou au XIXe siècle : étude de la collection archéologique

Sheehan, Virginia 24 April 2018 (has links)
La vie domestique des officiers britanniques et canadiens à Québec au XIXe siècle est peu connue et n'a que très peu été abordée dans les études historiques et archéologiques. La collection archéologique de la Maison Maillou, située au 17 de la rue Saint-Louis à Québec, nous a permis d'étudier la vie domestique de ces maisonnées à partir des objets qui ont été utilisés et jetés. Les maisonnées en question sont celle d'un officier britannique ayant occupé la Maison Maillou au début du XIXe siècle (ca. 1818-1823) et celle d'un officier canadien-français du nom de Théodore Juchereau Duchesnay ayant habité la maison à la fin du XIXe siècle (ca. 1877-1896). La présente étude permet de connaître davantage la vie domestique et familiale de ces deux maisonnées à partir de la collection archéologique et de tirer des conclusions sur leur statut social et économique grâce à l'assemblage de céramiques. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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Le second palais de l'intendant à Québec : mise en valeur virtuelle d'un lieu archéologique

Nadeau, Robert 13 April 2018 (has links)
Le second palais de l'intendant, construit en 1713, occupait un terrain en bordure de la rivière Saint-Charles à Québec. Il est détruit en 1775 lors de l'invasion américaine. Le site est ensuite occupé par les installations des brasseries Boswell/Dow et tombe dans l'oubli. On le redécouvre vers 1974 et un centre d'interprétation est installé dans ses voûtes toujours existantes. L'auteur propose de faire connaître ce lieu archéologique par une mise en valeur virtuelle. Pour ce faire, il a répertorié les documents historiques, cartographiques et iconographiques pertinents; examiné la chronologie des occupations et étudié les rapports des fouilles archéologiques. Il s'est aussi penché sur la mise en valeur du patrimoine dans un contexte de communication informatisée et a procédé à une analyse de cas similaires d'application de la réalité virtuelle à des problèmes architecturaux. La proposition finale comprend une maquette tridimensionnelle accompagnée d'un contenu scientifique accessible par le réseau Internet.
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Le Domaine Maizerets : analyse des vestiges structuraux, évolution du site et synthèse archéologique

Douville, Steve 25 April 2018 (has links)
Le Domaine Maizerets, situé dans le quartier Limoilou, est aujourd'hui l'un des plus beaux parcs urbains que compte le territoire de la Ville de Québec. Ses terrains, qui furent parmi les premiers à être exploités par les paysans nouvellement arrivés en Nouvelle-France, furent la propriété du Séminaire de Québec de 1705 à 1979. Pendant cette période, le Domaine Maizerets connu plusieurs changements tant au niveau de son aspect que de la fonction qu'il remplissait. Toutefois, malgré l'importance évidente de ce site historique, plusieurs éléments de son histoire nous étaient encore inconnus. Les archéologues s'attaquèrent ainsi au problème, entre 1986 et 1999, en réalisant plusieurs fouilles à l'intérieur des bâtiments et sur le terrain du domaine. L'objectif de notre recherche est donc de faire l'analyse des nombreux vestiges mis au jour pour ainsi améliorer nos connaissances de ce site. Dressant un portrait historique et géographique de Maizerets, ce mémoire présente les diverses données utilisées pour l'analyse des vestiges ainsi que les nombreuses hypothèses qui résultèrent de ce processus. En confrontant les résultats des interventions archéologiques, recueillis dans les divers rapports de fouille, avec les données historiques, issues d'archives ou de documents écrits, il nous fut en effet possible d'apporter un éclairage nouveau sur le passé de Maizerets. Ce document constitue ainsi une synthèse, nous l'espérons des plus complètes, de l'occupation de l'ancien domaine du Séminaire. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2014
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Évolution fonctionnelle de la forge haute à travers la transformation des ouvrages

Mousseau, Claire 25 April 2018 (has links)
La première tentative d'exploitation des forges du Saint-Maurice par le sieur François Poulin de Francheville, vers 1729, se résume à l'adoption d'un procédé de réduction directe du minerai de fer, pour la production du fer en barres. S'avérant peu rentable, la forge de Francheville, abritant un fourneau semblable aux cheminées de forge et un marteau hydraulique, est démolie sous l'administration Cugnet pour faire place à la forge basse. Ce nouveau bâtiment s'inscrit dans les plans de réorganisation de l'entreprise sous Olivier de Vézin, qui font appel cette fois, à un procédé de réduction indirecte requérant la construction d'un haut fourneau pour la production de fonte à partir du minerai de fer, et d'une forge où l'on décarbure la fonte pour obtenir du fer malléable. Le haut fourneau et la forge basse sont prêts à fonctionner à l'automne de 1737; mais dès 1738, le débit du ruisseau ne permettant pas de faire fonctionner tous les mouvements de la forge basse, un projet de construction d'une seconde forge est soumis. L'addition de la forge haute au complexe industriel existant, doit ainsi doubler la production annuelle de fer en barres et combler le déficit encouru depuis le début de l'exploitation des forges du Saint-Maurice. Etablie dans une cuvette, à mi-chemin entre le haut fourneau et la forge basse, la forme rectangulaire de la forge haute permet d'opposer à la voie d'eau des mouvements localisée le long du ruisseau, une halle pour entreposage des matières premières. A l'automne de 1740, la construction du complexe de la forge haute est achevée. Dès le troisième quart du XVIIIe siècle, vient se greffer à la forge, un atelier de moulage de boulets de canon qui, quoique temporaire, fait appel à des techniques de fonderie et marque l'introduction du moulage de seconde fusion, sur le site de la forge haute. Ce n'est en fait que le début d'une série de réaménagements qui ne prendront fin qu'avec la fermeture de l'industrie en 1883. La présente étude vise à comprendre à travers les réaménagements successifs de l'aire de travail, l'évolution d'une technologie. Ces réaménagements étant synonymes de la transformation des bases d'équipement ou ouvrages, leur identification permet ainsi de retracer l'évolution fonctionnelle de la forge haute, qui s'inscrit dans le cadre d'un renouvellement technologique. Pour ce faire, toutes les données archéologiques ont été intégrées dans le présent rapport depuis l'intervention du Ministère des Affaires culturelles du Québec, qui permit de localiser les fondations du bâtiment et d'un fourneau, le fourneau neuf, partiellement dégagé depuis l'abandon du site en 1883. La recherche entreprise à l'intérieur de la forge, lors de la saison 1973, nous donna rapidement un aperçu de la complexité des vestiges. La superposition de ces mêmes vestiges et l'absence de stratigraphie â l'intérieur de la forge, nous amenèrent à privilégier la fouille à ciel ouvert. Cette technique de reconnaissance permit de dégager les ouvrages successivement, tout en respectant leur contemporanéité, et de répartir les lots en fonction des vestiges; l'enregistrement s'est déroulé conformément aux normes de Parcs Canada. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2012
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Le site du Premier palais de l'intendant à Québec (CeEt30) : rapport préliminaire de la troisième campagne de fouilles (1984)

Renaud, Louise 25 April 2018 (has links)
Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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L'évolution du dispositif défensif sur le flanc gauche du bastion des Ursulines à Québec

Giroux, Pierre 25 April 2018 (has links)
Le flanc gauche du bastion des Ursulines fut fouillé à deux reprises; nous énumérerons tout d'abord les principaux motifs qui justifièrent ces campagnes de fouilles. La première fouille fut menée par Pierre Chénier, durant les mois de juin et juillet 1975. L'intérêt de cette opération consistait en une reconnaissance du potentiel archéologique de ce secteur. L'objectif global qui occasionna cette prospection archéologique s'inscrivait dans le cadre d'un programme quinquennal de mise en valeur des fortifications de Québec. Outre ce premier aspect, la fouille avait un but plus particulier, soit vérifier et dater la présence sur le terreplein d'un système de soutènement latéral des terres des banquettes similaire à celui mis au jour fortuitement sur le flanc droit du bastion des Ursulines en novembre 1972. La deuxième saison de fouille eut lieu pendant l'été de 1978. Cette campagne avait pour but immédiat de compléter les données archéologiques concernant le parapet où une embrasure avait été mise au jour en 1975. Ceci devait nous permettre par la suite de comprendre l'ensemble du dispositif défensif. Il s'agissait donc d'enregistrer le plus d'éléments susceptibles de faciliter la compréhension des divers phénomènes ayant affecté le parapet et, par conséquent, celle de l'utilisation de ce flanc, lequel constitue en fait l'élément de base de notre recherche. Nous devons mentionner que le flanc gauche du bastion des Ursulines est actuellement un des rares flancs de l'enceinte ouest dont le parapet est complètement remblayé et qui ne comporte par conséquent aucune embrasure. Ce fait suscite une question d'intérêt immédiat, à savoir pourquoi et depuis quand ce flanc n'est-il plus équipé? Voyons maintenant les points d'intérêt de cette recherche. Il faut premièrement signaler que l'évolution du dispositif défensif sur le flanc gauche du bastion des Ursulines ne prend de l'importance que si nous envisageons cette section de l'enceinte ouest de Québec comme une composante d'un de ses cinq fronts défensifs. Il s'agit du plus long, soit celui situé entre les capitales des bastions Saint-Louis et des Ursulines. Ce front comprend la face et le flanc gauche du bastion des Ursulines, la courtine reliant ce bastion au bastion Saint-Louis, le flanc et la face droite de ce dernier. Il faut souligner ici la possibilité d'une concentration de troupes sur ce front défensif car il était appuyé par une esplanade située derrière le bastion des Ursulines et la courtine. Celle-ci était en outre pourvue de deux poternes et de la porte Saint-Louis. C'est en tentant d'établir la corrélation entre les sources de documentation autant historiques qu'archéologiques concernant ce front défensif, que nous comptons en retracer l'évolution et en comprendre le fonctionnement. Nous devons toutefois souligner que, comme l'investigation archéologique a touché exclusivement le bastion des Ursulines et plus particulièrement le flanc gauche, notre travail se veut avant tout un essai. Il s'agira premièrement de présenter les données archéologiques enregistrées sur le flanc gauche du bastion des Ursulines; par la suite, nous les mettrons en relation avec la documentation écrite et figurée couvrant les périodes française, britannique et canadienne qui concerne non seulement ce flanc, mais aussi l'ensemble du système dont il fait partie, soit son front défensif. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2012

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